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Cool !!! Hâte que celui-ci arrive du côté de chez nous. Espérons que Gilles Dumay a retrouvé le contrat de l'auteur. :DMerci pour la chronique, il me tarde de découvrir ce roman. :)

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Tzeentch a écrit :Cool !!! Hâte que celui-ci arrive du côté de chez nous. Espérons que Gilles Dumay a retrouvé le contrat de l'auteur. :D
C'est de la diffamation ! ;-)Nous n'avons jamais perdu les contrats, c'est l'agent qui sous-traite en Pologne (véridique !) qui a oublié de / tardé à nous les envoyer. Bon là, ça devrait être bon, ils sont quelque part dans le labirinto albinmichelesque.GD

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verseb a écrit :
Gilles Dumay a écrit :L'annonce officielle.Avec toutes les infos qui le font bien.GD
Nickel tout ça. 2019 ou plutôt 2020 ?
Encore aucune idée. Mais 2019 a priori c'est bouclé, donc je dirai que c'est hautement improbable.Dans l'idéal, je voudrais commercialiser la trilogie en 12 ou 14 mois.Donc mettre la traduction du tome 1 "au frigo", faire traduire le 2 et démarrer la publication française à la remise du 3.On ne peut pas répondre à deux injonctions contraires, en provenance des lecteurs :1/ Je ne commence pas le cycle tant qu'il n'est pas complet ! (ou tant que je ne suis pas sûr qu'il sera publié intégralement...)2/ Je veux le lire et vite !Je considère qu'instaurer la confiance sur la publication intégrale des cycles est plus important que "publier vite" une version française. De toute façon une bonne traduction, ça prend un an. Et en même temps, je sais que de plus en plus de lecteurs lisent en anglais. L'équation est très difficile à résoudre.A l'origine les deux tomes de Mage de bataille devaient être publiés en octobre 2018 et novembre 2018, c'est quand même la meilleure solution, car je ne compte plus les messages du genre "je l'achèterai quand le tome 2 sera paru". Qui dit que d'ici janvier 2019 le lecteur n'aura pas été séduit par dix autres titres ?Dans un monde idéal, j'aimerais ne pas publier de séries, mais il se trouve que Robert Jackson Bennett fait vraiment partie des auteurs que je veux faire découvrir au lectorat français et il vient d'enchaîner deux trilogies, une finie (The divine cites), une en cours (Founders).GD

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Gilles Dumay a écrit :Je considère qu'instaurer la confiance sur la publication intégrale des cycles est plus important que "publier vite" une version française.
Plus qu'un question de crainte de ne pas voir le tome n+1 paraître, c'est plus le désir d'avoir tout disponible au moment où le lecteur décide de commencer l’œuvre découpée. En 2018, la consommation de culture à changer avec les coffrets complets, les netflix et les jeux vidéos à contenus massifs.Après, j'ai personnellement la culture du tome 1 : même pour un cycle qui je suis pas sûr de finir pour X raison, si le tome 1 est bon, ben, c'est un bon livre.Et puis, c'est mon côté ingénieur qui ressort, si on amorce pas la pompe à pognon, faut pas se plaindre que ça avance pas.

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Gilles Dumay a écrit :
verseb a écrit :
Gilles Dumay a écrit :L'annonce officielle.Avec toutes les infos qui le font bien.GD
Nickel tout ça. 2019 ou plutôt 2020 ?
Encore aucune idée. Mais 2019 a priori c'est bouclé, donc je dirai que c'est hautement improbable.Dans l'idéal, je voudrais commercialiser la trilogie en 12 ou 14 mois.Donc mettre la traduction du tome 1 "au frigo", faire traduire le 2 et démarrer la publication française à la remise du 3.On ne peut pas répondre à deux injonctions contraires, en provenance des lecteurs :1/ Je ne commence pas le cycle tant qu'il n'est pas complet ! (ou tant que je ne suis pas sûr qu'il sera publié intégralement...)2/ Je veux le lire et vite !Je considère qu'instaurer la confiance sur la publication intégrale des cycles est plus important que "publier vite" une version française. De toute façon une bonne traduction, ça prend un an. Et en même temps, je sais que de plus en plus de lecteurs lisent en anglais. L'équation est très difficile à résoudre.A l'origine les deux tomes de Mage de bataille devaient être publiés en octobre 2018 et novembre 2018, c'est quand même la meilleure solution, car je ne compte plus les messages du genre "je l'achèterai quand le tome 2 sera paru". Qui dit que d'ici janvier 2019 le lecteur n'aura pas été séduit par dix autres titres ?Dans un monde idéal, j'aimerais ne pas publier de séries, mais il se trouve que Robert Jackson Bennett fait vraiment partie des auteurs que je veux faire découvrir au lectorat français et il vient d'enchaîner deux trilogies, une finie (The divine cites), une en cours (Founders).GD
Merci pour ta réponse Gilles.Première chose, c'est un très bonne chose que de vouloir instaurer la confiance sur la trad' intégrale des cycles. Chat échaudé craint l'eau froide... Il est vrai que ça peut être un frein à l'achat. Si tu es sûr de tout publier, peut être qu'une date de publication estimative des tomes suivants en quatrième de couv pourrait aider à l'acte d'achat ? ( style : Tome 2 : juin 2019. Tome 3 : 4éme trimestre 2019 ). Ca ne résoud pas le problème du tout tout de suite mais celui de la confiance d'avoir le cycle en entier ce qui est le principal écueil à mon avis. A ce sujet, une date de publication même très estimative des livres à paraitre sur les futurs AMI serait cool ( ça, c'est ma saleté de coté curieux qui ressort, j'avoue ...). En parlant de coté curieux, tu peux nous en dire plus pour 2019 ? Ou pas encore ? :-(Au fait, pourquoi pas Divine cities en premier étant donné qu'il présente l'avantage d'être terminé ? Tu lui trouves moins de potentiel commercial ?

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verseb a écrit :Première chose, c'est un très bonne chose que de vouloir instaurer la confiance sur la trad' intégrale des cycles. Chat échaudé craint l'eau froide... Il est vrai que ça peut être un frein à l'achat. Si tu es sûr de tout publier, peut être qu'une date de publication estimative des tomes suivants en quatrième de couv pourrait aider à l'acte d'achat ? ( style : Tome 2 : juin 2019. Tome 3 : 4éme trimestre 2019 ). Ca ne résoud pas le problème du tout tout de suite mais celui de la confiance d'avoir le cycle en entier ce qui est le principal écueil à mon avis.
Pour avoir vu quelques belles plantades en BDs malgré ce système, je crois que ça ne résout pas le problème principal de la confiance et que ça alourdit en plus la 4e de couverture, sur laquelle justement on évite toujours de mettre des dates.
verseb a écrit :A ce sujet, une date de publication même très estimative des livres à paraitre sur les futurs AMI serait cool ( ça, c'est ma saleté de coté curieux qui ressort, j'avoue ...). En parlant de coté curieux, tu peux nous en dire plus pour 2019 ? Ou pas encore ? :-(
C'est compliqué à cause de la façon dont Albin Michel fonctionne (la maison peut publier plus de 80 livres sur le même mois), je ne peux communiquer sur mon programme que quand il est validé. Là pour avril (un titre français, a priori) le programme n'a pas encore été validé. Il ne le sera que fin novembre.Tu trouveras plein d'infos sur les achats sur le site, The Quantum Magician, Semiosis, A Cosmology of Monsters...
verseb a écrit :Au fait, pourquoi pas Divine cities en premier étant donné qu'il présente l'avantage d'être terminé ? Tu lui trouves moins de potentiel commercial ?
Clairement, ça me semble indéniable (Divines cities est relativement pointu, Foundryside ne l'est pas du tout, c'est du pur "plaisir"), et l'agent m'a mis la pression sur Foundryside qui intéressait certains de mes confrères. C'est le problème quand tu commences un auteur qui a dix livres derrière lui. J'avais eu un "problème" similaire avec Jo Walton, j'avais acheté sa trilogie uchronique du Subtil changement (Small change, petite monnaie, en VO) et j'ai ensuite acheté Morwenna (Among others) que j'ai finalement publié en premier car il m'avait semblé infiniment plus commercial, ce qui s'est confirmé dans les chiffres de vente.GD

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Pour avoir vu quelques belles plantades en BDs malgré ce système, je crois que ça ne résout pas le problème principal de la confiance et que ça alourdit en plus la 4e de couverture, sur laquelle justement on évite toujours de mettre des dates.
Je me disais aussi que ça semblait trop évident pour que ça marche :lol:
C'est compliqué à cause de la façon dont Albin Michel fonctionne (la maison peut publier plus de 80 livres sur le même mois), je ne peux communiquer sur mon programme que quand il est validé. Là pour avril (un titre français, a priori) le programme n'a pas encore été validé. Il ne le sera que fin novembre.Tu trouveras plein d'infos sur les achats sur le site, The Quantum Magician, Semiosis, A Cosmology of Monsters...
Ah oui le fameux titre fantasy français ;)Pour le site, t'en fais pas j'y vais régulièrement :sifflote:
Clairement, ça me semble indéniable (Divines cities est relativement pointu, Foundryside ne l'est pas du tout, c'est du pur "plaisir"), et l'agent m'a mis la pression sur Foundryside qui intéressait certains de mes confrères. C'est le problème quand tu commences un auteur qui a dix livres derrière lui.J'avais eu un "problème" similaire avec Jo Walton, j'avais acheté sa trilogie uchronique du Subtil changement (Small change, petite monnaie, en VO) et j'ai ensuite acheté Morwenna (Among others) que j'ai finalement publié en premier car il m'avait semblé infiniment plus commercial, ce qui s'est confirmé dans les chiffres de vente.
ok, merci des éclaircissements, c'est toujours intéressant. En tout cas, au vu de son jeune âge et de sa production, on tient peut être un futur phénomène ( s'il ne l'est pas déjà)

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Gilles Dumay a écrit :
Gillossen a écrit :Quel timing entre la chronique et cette annonce ! C'est beau !:P
Tu ne devrais pas faire ça, tu vas attiser des soupçons de collusion.
Je plaisantais de toute façon, mais j'espère bien que non ! A la limite, si c'était moi le traducteur, ça pourrait se comprendre, mais là... :)

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Foundryside est une de mes très bonnes lectures de l'année dernière. J'avais récupéré le livre à pas cher sur la foi de son titre que j'avais vu cité à plusieurs reprises mais sans trop me renseigner sur le contenu.

Et j'ai été vraiment très agréablement surpris par le style, le rythme et l'ambiance générale qui se dégage du roman. D'habitude, j'en ai un peu rien à foutre des systèmes de magie : donnez-moi une magie dangereuse mais qu'on ne comprend pas et ça me suffit. Et souvent, quand les auteurs essaient de formaliser un système de magie avec des règles, ça devient vite relou (coucou Brandon). La magie, c'est de la magie, c'est tout, c'est pas une mécanique de jeu de plateau.
Et pourtant Robert Jackson Bennett arrive à faire une sorte de hard fantasy où les héros seraient des hackers du système de magie en place et où le fonctionnement de la magie est central au récit sans à aucun moment donner l'impression de balancer des paragraphes de manuel de jeu de rôle. Il y a de l'infodump, mais c'est tellement bien intégré au récit et à l'action que ça passe tout seul.

D'ailleurs en parlant d'action, le récit ne s'arrête jamais, notamment sur sa première partie. C'est ultra-rythmé, ça va à 100 à l'heure, Sancia va de Charybde en Scylla et pourtant l'auteur trouve des petits interstices pour faire vivre son univers (en plus du système de magie). Il y a un côté très fun à ce rythme, comme un bon blockbuster d'aventures (avec les répliques qui vont avec).

C'est pas renversant d'originalité, mais arriver à raconter autant de choses de manière si condensée sans oublier derrière les personnages, l'univers ou la cohérence du récit, c'est sacrément impressionnant.

J'attends avec impatience Shorefall en avril et je me garde en tête d'aller voir du côté de City of Stairs un de ces jours.