Quand un livre ne marche pas... Qui incriminer ?

Le roman lui-même
Nombre total de votes : 27 (44%)
L'éditeur qui ne l'a pas soutenu correctement (pub)
Nombre total de votes : 13 (21%)
Les critiques (online ou presse papier)
Nombre total de votes : 3 (5%)
Le traitement de la VF ( traduction, date de sortie...)
Nombre total de votes : 1 (2%)
Le buzz (trop d'attente tue l'attente)
Nombre total de votes : 1 (2%)
Autre !
Nombre total de votes : 16 (26%)
Nombre total de votes : 61

1
En complément de mon autre sujet du jour - j'espère ne pas faire de bêtise - j'avais envie d'en lancer un autre, peut-être plus de fond, sur les échecs en librairie. :oQui devrait porter le chapeau en priorité ? Apparemment, généralement, on essaie de cacher le bide, ou 9/10, ça retombe sur l'auteur, comme ça, ça ne fait qu'une seule personne à blâmer. En même temps, le marché est de + en + concurrentiel, de nouveaux entrants veulent une part du gâteau, etc, etc...Avez-vous un avis ? ;)

2
Le bouc émissaire entre : le public qui n'a pas acheté/adhérer, la communication qui n'a pas suffisamment donné envie, la ligne éditoriale qui a mal ciblé le public, l'auteur en panne d'inspiration....ou les réseaux parallèles.Quand on voit le succès de librairie de "multilogie" dont la qualité n'est pas forcément l'argument premier, on peut chercher à qui le crime ne profite pas.

3
Bonne question, mais vaste sujet. Si le roman est mauvais, je crois qu'on peut facilement dire que c'est le roman lui-même. Mais comme le souligne Foradan, parfois des romans de moindre qualité se vendent bien, voire très bien :rolleyes:Dans le cas d'un roman de qualité, les raisons peuvent être variées, mais je dirais d'une manière générale que c'est parce qu'il n'a pas su rencontrer son public quelqu'en soit la raison ;) (oui, je sais, je ne réponds pas à la question :p ).Tanis

4
Le public qui n'a pas su l'apprécier ? L'artiste qui a fait une image trop moche pour la couverture ? Un roman "concurent" qui a récupéré toute l'attention du public au moment où le roman est sorti ? Le mauvais temps et la mauvaise humeur des gens qui font qu'ils n'ont envie de lire une histoire triste, par exemple (ou n'importe quoi qui fait que le roman n'est pas sorti au bon moment) ?Toutes les réponses peuvent être justes, ça dépend tellement de la situation... Personnellement, je ne ressens pas le besoin de toujours chercher un "coupable".

5
Eldermê a écrit :Personnellement, je ne ressens pas le besoin de toujours chercher un "coupable".
En général, ce n'est pas le lecteur qui en cherche un, mais bien l'éditeur j'imagine. ;) Comme partout, les mea culpa sont rares. :o

6
Tanis-Rune de Sombrepierr a écrit :mais je dirais d'une manière générale que c'est parce qu'il n'a pas su rencontrer son public
Voilà le type de réponse fourre-tout qui va faire plaisir à Gillossen, ou plutôt qui va lui rappeler quelque chose ! ;)Plus sérieusement, les raisons d'un échec peuvent être multiples, et je ne pense pas, comme beaucoup, qu'il y ait de responsabilité automatique... Mais je retiens surtout que certains "bides" peuvent être élevés par la génération suivante, ou le temps, au niveau d'oeuvre majeure, donc tout reste relatif. (Je ne vois pour l'instant qu'un exemple au cinéma, assez caractéristique, à savoir 3les Tontons flingueurs"... Oui je sais, question fantasy, on fait mieux... :P)

7
Je ne sais pas qui a voté pour "les critiques", mais, surtout en fantasy, je ne pense tout de même pas qu'elles influent réellement sur les ventes. :) A la limite, une critique très négative donnera plus envie de tester malgré tout le roman par soi-même plutôt qu'une critique simplement tiède.

8
J'ai voté pour autres, parce que à mon avis, c'est généralement plusieurs facteurs qui font qu'un livre marche (ou pas). Mais j'aurais pu hésiter avec l'éditeur, qui doit effectivement fournir un sacré travail pour éviter le bide : bien sûr, il y a la pub mais il y a aussi la distribution ! Une mauvaise distrib et on peut être sûr que le livre n'arrivera jamais sur un étalage... Rien de pire.

9
Si je prend un exemple totatlement au hasard, il y a certaines rééditions d'oeuvres de Tolkien qui n'ont pas si bien marché que ça, mais qui, subitement, deviennent "tendance"...l'échec d'une parution peut devenir le succès de la suivante (et la première édition devient collector ;) )

10
Globalement, il me semble que tout peut-être à un moment un facteur de "bide" pour un roman. Que ce soit la trad, l'auteur, l'éditeur ou simplement le marché qui ne se prête pas au thème abordé...J'aime beaucoup la remarque concernant les visuels (couverture, pub) car de plus en plus le public va être attiré par ça. Et moi le premier, je me suis rendu compte que même si je connaissais le roman, je ne l'achetais pas si la couverture me rebutai (faut quand même que ça fasse bien dans la bibliothèque ;) )Je ne crois pas qu'il y ai UNE réponse. Mais si il faut absolument taper sur quelqu'un, je propose les éditeurs, qui diversifient tellement leur offre que les pires navets côtoient les perles et que le public s'y perd car la pub est la même pour le tout... :s (m'enfin, j'ai quand même voté "autres")
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

11
Je veux bien que de très mauvais romans se vendent et que de très bons restent injustement sur les étagères, mais en cas de plantage, c'est peut-être quand même un peu la faute du roman lui-même, parfois. Enfin, je dis ça... :p

12
Question intéressante... Je dirai tout de même l'éditeur, qui est tout de même responsable de quasiment toutes les autres raisons, en dehors des critiques. Même la qualité du roman, il est censé jouer dessus, puisque c'est lui qui prend la décision de le publier.

15
Alors, pour le sondage tout en haut, j'ai dit que c'était le roman lui-même... Parce que je pense qu'en règle générale, quand un roman est édité et qu'il est bon, eh bien il se vend. Et vice versaEt sinon pour l'article, moi perso, la raison qui me décide à lire un livre c'est beaucoup (pour beaucoup) l'avis d'autrui + (un peu moins) l'avis que je me fais moi-même au final en lisant un résumé et en accrochant sur une couverture ;)

16
Comme le disait Gouki plus haut, pour moi c'est l'éditeur avant tout car il est responsable du reste ou qu'il est le point de départ.Sur l'auteur car si le titre n'est pas bon il n'avait pa forcément à l'éditeurC'est lui qui choisit le traducteur et qui juge de la-dite traduction.Sur la publicité, s'il n'envoie pas de service de presse et qu'il ne communique pas dessus c'est encore sa faute.Et c'est la même chose sur le prix, la couverture, la 4ème etc...Les autres ne sont tributaires que du travail de l'éditeur.Après il arrive aussi qu'un livre se plante alors que tout a été fait pour le soutenir et que le boulot de l'éditeur était très bon sur le livre.

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stupidboy a écrit :Yksin et l'épée de vérité et eragon :sifflote: sans parler du livre malazéen des glorieux défunts ;)
Ouais...De penser que l’Épée de Vérité se vend par millions et que l’œuvre d'Erikson se fait trainer dans la boue... J'en pleure !!:(Eragon ! N'en parlons même pas... Vu le niveau d'écriture... :p

20
Ben j'essaie de te suivre hein* mais si tu es d'accord avec les exemples de stupidboy, donc cela met complétement à terre ce que tu dis sur le "coupable" non ? :p ;)(et non pas le Colonnel Moutarde avec le chandelier :) )* Et Eru sait que ce n'est pas facile :D