Voilà un sujet très interessant, surtout que c'est le thème du debat de littérature d'il y a deux mois dans ma classe
J'aurais aime faire comme si ces arguments etaient de moi, mais sa serait malhonnête
je vais donc paraphrase quelques arguments de son cours. Regardant la plupart des oeuvres cinematographiques et littéraires, la violence semble omniprésente. Pourquoi ce besoin qu'est de voir souffrir autrui est si répandu? Et surtout, est-ce que c'est un courrant de la société actuelle, ou nos ancêtres ont aussi éprouvés le besoin de violence? Durant la Revolution française, le peuple payait pour assister aux exécutions publiques, comme on payerait aujourd'hui un billet de Cinema. Pareil pour les jeux du cirques a Rome, qui peuvent être compares aux combats clandestins, auxquels se livrent des amateurs, mettant en scène des animaux et... Des paris d'argent. Ce principe "du pain et des jeux" semblent avoir un impact psychologique sur les foules, comme 1) une fascination instinctive pour le sang, 2) une sorte de satisfaction de ne pas etre "dans l'action" et par consequent 3) reconnaitre la légitimité du gouvernement en place, par l'instauration d'une forme d'intimidation par l'exemple : dur de tenter un coup d'etat après avoir vu un voleur se faire écartelé
Voyons si cette thèse s'applique pour notre société actuelle : nourris des l'enfance de cartoons violents (regardez Woody Woodpecker, si vous trouvez moins d'une dizaine de morts violentes par explosions, chutes, electrocutions ect... Donc banalisation de la violence vu l'absence de morts), de plus le gore devient comique : qui n'a pas eclate de rire devant un film d'horreur mal fait dont la mort du héros est source d'amusement puisqu'elle est prévisible (je vais allé chercher du bois pour le feu
). Donc nous sommes (in)consciement imbibés d'images violentes, omniprésentes dans tous les domaine, au vu de la demande du public. Et malheureusement, la Fantasy ne déroge pas a la regle.