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Gillossen a écrit :Comme j'étais persuadé qu'on nageait en pleine SF, j'avoue que je ne m'étais pas penché dessus, entre ça et le matraquage media. :)

Pour ce qui est de la classification, mise à part mon analyse personnelle développée dans la chronique, j'ai quand même vérifié la classification en genre et/ou en étiquette des éditeurs officiels :

- L'éditeur japonais (Shueisha) : Kaijû - Shonen
- L'éditeur américain associé à la Shueisha (Viz Media) : Science-Fiction - Fantasy - Action-Aventure
- L'éditeur français (Kazé): Shonen

Je suis toujours intéressé par la classification américaine. Généralement, elle est pertinente et inclusive. Dans le sens que les américains vivent très bien avec la porosité des genres. De plus, ils sont beaucoup plus connaisseurs en Kaiju que les Français.

Concernant le Matraquage média sur le premier Tome, c'est comme avec The Promised Neverland.

Je n'en voudrais jamais à un éditeur de pousser une série.

C'est toujours mieux que d'attendre que les autres fassent le travail à la place avec la diffusion de l'adaptation animé.
Ou de trop espérer sur la caisse de résonance des nouveaux médias de l'internet qui s'intéressent majoritairement aux séries qui ont déjà du succès, déjà installé et à 80-90% à de l'animation en fait.

Sur une mise en place de 250000 pièces pour Kaiju n°8, que Kazé balance plein de Service Presse, notamment pour la presse hors BD/manga c'est logique et assez sain pour le manga. C'est la méthode de Ki-oon, matraquage à l'ancienne (publicité dans le métro, SP de luxe, etc...)

A la limite, ce qui me pose interrogation, c'est juste que "bizarrement" les "médias" ne parlent plus de ces séries sur le long terme. Quand je dis sur le long terme, c'est à partir du Tome 2.

Alors que cela fait partie de la culture manga, l'évolution sur le long terme. Mais c'est plus difficile de développer un propos sur l'évolution d'une série, surtout Mainstream/Jeunesse, que de paraphraser les textes accompagnant les services presses (personne n'est dupe en lisant certains articles).

Après, cela laisse la place aux spécialistes/passionnés qui se positionnent généralement à la marge du nécessaire barnum éditorial. Il faut de tout.

Argh, je suis encore parti en roue libre.

TLDR : dans 6 mois, pour la mise à jour de la chronique, on verra qui continuera de parler de Kaiju n°8, cette œuvre jeunesse de science-fantasy !

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Ah, mais l'exposition ne me dérange pas !
Mais comme il n'y a pas de suivi comme tu le soulignes par ailleurs, pour certains articles, ça fait parfois simple présentation/publireportage. :)

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Lu et approuvé :)
Je suis loin d'avoir une analyse aussi poussée que toi, alors je vais faire simple.
J'ai bien accroché aux personnages. Ce trentenaire un peu looser qui cherche à se reprendre en main m'a plu, et le jeune coq qui finalement est plutôt sympa est assez bien campé. A voir l'évolution dans les prochains tomes.
L'idée d'un kaiju à taille humaine qui peut se transformer à volonté est intéressante et donne quelques belles scènes en perspective. Et sur le concept, ça me fait beaucoup penser à SNK. J'imagine que vu l'engouement autour de ce manga, il est difficile de s'en détacher et plutôt intéressant même de s'en approcher.
Après, les scènes de combat sont claires, le dessin agréable et il n'y a pas de temps morts. Du tout bon pour moi. D'ailleurs on l'a pris à la bib pour nos jeunes ados (le créneau qui lit SNK, justement, Demon's Slayer ou Jujutsu Kaisen). Normalement, ça devrait marcher du tonnerre :)
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Lecture plaisante pour ma part, mais le ton est plus humoristique que ce que j'attendais (ce n'est pas forcément un défaut, juste un peu surpris).
Le personnage principal m'a bien plu, à voir comment tout cela va évoluer dans les prochains volumes.

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https://products-images.di-static.com/image/naoya-matsumoto-kaiju-n-8-tome-2/9782820342348-475x500-1.webp


Bon, l'internet moderne parle moins de la série dès le Tome 2. Comme par hasard, comme c'est bizarre.

Pour moi le Tome 2 oriente dans le bon sens (ouf) :

- Un peu plus d'effet d'échelle pour les kaijus, avec une belle séquence qui alterne les tailles démesurées selon les point de vues.

- Le casting dépasse d'emblé le cliché d'une mésentente/bullying qui disparait face au danger : ici les jeunes gens sont plus dans une saine compétition et développe l'esprit d'équipe par affinité.

- Kafka "humain" dégage toujours un certain charisme même quand il est en échec. Son âge n'est pas non plus oublié, c'est pas trop un "faux-vieux". On sent bien que La trentaine c'est un peu "la vieillesse de la jeunesse *" :lol:

Après, on part clairement sur du long terme avec les multiples rebondissement et le développement des interactions avec les perso mais on a jamais l'impression de se taper de l'exposition ou de la mise en place.

* (la quarantaine c'est "la jeunesse de la vieillesse" )

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Une série toujours aussi plaisante à suivre avec ces combats qui s'enchaînent vite et bien, les pointes d'humour, et notre héros looser si attachant ^^
Memento mori