Ah oui, désolé pour ta question sur le volet historique, je ne m'y connais pas assez.

Pas de soucis J'ai finalement trouvé la réponse: l'autrice prend des libertés très larges avec la réalité. Le début correspond et apparemment le récit part dans une autre direction ensuite.

Du coup, je l'ai commandé en papier.

Lu en quelques jours, j'ai apprécié le souffle de l'histoire et ai passé de très bons moments de chapitres en chapitres.
Le roman n'est pas dénué de défauts
Ce que je retiendrais de ce livre, ce sera son antagoniste

Une belle decouverte, un roman qui implique ses lecteurs et un objet livre magnifique. L'histoire ne revolutionnera pas le genre mais n'en garde pas moins une puissance bienvenue.

Je l'avais repéré en libraire depuis quelques temps, j'ai craqué, il faut dire que le livre en tant qu'objet est magnifique.

Est ce que c'est un one-shot, ou il y a une suite de prévu ?

C'est prévu en deux tomes.

Pour info, l'édition reliée est en rupture. Une réimpression arrive pour septembre, mais ce sera du broché à priori.

Je me permets un petit double post pour une petite remontée du sujet, mais j'ai terminé récemment Celle qui devint le soleil, et j'ai vraiment adoré. C'est bien écrit, c'est dense mais sans lourdeur, le propos est moderne, on sent une finesse d'esprit de la part de l'autrice, le contexte chinois est cool, etc. Vraiment, ça faisait très longtemps qu'un livre Bragelonne ne m'avait autant plu, donc j'en profite pour le dire. Ça serait en tout cas dommage de passer à côté. De nouveau en librairie le 24 août, en version brochée

Je viens de le finir, quelle lecture... j'ai adoré. L'univers des dynasties chinoises ( période que je ne connais absolument pas) m'a beaucoup plu, le style de l'autrice est fluide sans lourdeur, l'histoire agréable et bien rythmée.
Mention spéciale à la galerie de personnages, toutes et tous très travaillés, leur relation et réactions sonnent justes, c'est vraiment épatant.

Vivement la suite, je l'attend de pied ferme.

Deuxième post ressenti aujourd’hui et donc deuxième avis à 100% d'accord avec Gillossen.
Un roman solide, l’écriture gagnerait à être un peu moins figurative (à plusieurs moments, j'admets avoir lu un peu en diagonale) et on y gagnerait en rythme même si les rebondissements sont suffisamment nombreux pour nous tenir en haleine.
J'ai été un peu plus dérangé par ces notions de destinée, Grandeur auxquels les persos croient dur comme fer, par moment, cela m'a un peu gavé, à croire que les persos n'ont pas de volonté propre.
C'est dommage parce qu'ils sont plutôt attachants et la rivalité qui se dessine entre Zhu et Ouyang est intéressante, quelques persos secondaires (Xu Da) se détachent aussi.
Et en pêle-mêle, contexte sympa, dépaysant, c'est quand même bien écrit, des évolutions dans les relations humaines assez logiques (
C'est sur que c'est un diptyque par contre, la fin me parait se suffire à elle-même ?

Justement, sur la question de la destinée, je ne comprends pas Celle qui devint le soleil comme un roman déterministe.

La question du désir est en effet assez centrale mais ce qui me gène le plus, ce n'est pas tant la destinée, c'est que la perso agit parce qu'elle est persuadée qu'elle doit agir comme ça et non par choix. Son ambition perso=sa destinée et je ne lui vois pas de libre arbitre

Justement, c'est bien ce que je dis, dans le livre, le personnage prend à un moment conscience que c'est son choix, et plus sa destinée.

Oui, elle prend conscience du choix qu'elle a fait durant tout le roman de suivre sa destinée mais elle n'a à aucun moment envisagé une alternative. Difficile de parler de libre arbitre alors.

C'est ton opinion. Je pense que la manière dont l'autrice le formule et construit son personnage principal laisse à penser l'inverse. Zhu s'est d'abord construite dans l'idée de survie, mais au fur et à mesure du temps se construit sous le sceau de l'ambition. Et répondre à son ambition est un choix qui relève à mon sens pleinement du libre-arbitre. Sa relation et ses propos avec son épouse vont aussi dans ce sens.

Si je te rejoins sur le fait que sa prise de conscience est surement une preuve de libre arbitre, le fait qu'elle n'a jamais envisagé d'autre alternative contrebalance ceci. Mais oui, à la fin, le propos est moins déterministe mais bon, les majorité du livre, elle ne veut que suivre sa destinée sans réfléchir à d'autres voies. Donc oui, je n'ai pas tout à fait la même lecture que toi, je vois quand même un roman majoritairement déterministe. Sachant que perso, je ne suis pas déterministe, les "ça devait arriver" "c'était écrit" m'insupportent souvent, c'est peut-être pour ça que cet aspect me chagrine plus

Après, j'ai l'impression que cet aspect déterministe est très ancré dans la littérature d'inspiration chinoise. Je n'en suis pas du tout spécialiste, mais quand j'ai lu la saga de fantasy de Ken Liu, j'ai eu un peu ce ressenti, de ces personnages habités par leur destinée.

Kissifrott a écrit :j'ai eu un peu ce ressenti, de ces personnages habités par leur destinée.

Il faut dire qu'on se laisse vite habiter.

La version "simplement" brochée est dispo (il me semble que c'est nouveau).

Celle qui devint le soleil est nommé au prix Elbakin.net du meilleur roman de fantasy 2022 !
Prix Elbakin.net 2022 du meilleur roman de fantasy : les nominations !