Malgré les achats en ligne, le commerce spécialisé a vu son chiffre d'affaires s'effondrer de 80% depuis le nouveau confinement le 30 octobre, selon deux fédérations qui ont exhorté les autorités à rouvrir dès le 27 novembre, «un impératif».

«La situation est à ce jour particulièrement préoccupante pour le secteur», avec «60.000 magasins représentés par l'Alliance du commerce et le Procos» fermés «et au moins 290.000 collaborateurs» en chômage partiel, ont affirmé dans un communiqué ces deux entités revendiquant rassembler «80.000 magasins de commerces spécialisés».

Le «click and collect» largement insuffisant
«Malgré un fort développement des achats en ligne, le secteur constate une baisse de 80% de son chiffre d'affaires depuis le 30 octobre», une situation qui «met en risque à la fois les TPE mais également les PME, ETI et grandes entreprises du commerce spécialisé qui représentent plus de 60% de l'activité et des emplois du commerce non-alimentaire dans les territoires».

Dans le détail, les enseignes de l'équipement de la personne ont réalisé 2% de leur chiffre d'affaires 2019 entre le 1er et le 15 novembre, selon les chiffres de Procos et de l'Alliance du Commerce. L'activité réalisée est de 11% pour l'équipement de la maison, 21% pour le secteur de la beauté, et seulement 54% pour les commerces alimentaires, qui ne sont pourtant pas frappés de fermeture administrative, selon la même source.

L'Alliance du commerce «rassemble les grands magasins, les magasins populaires, les enseignes de l'habillement et de la chaussure», soit 27.000 magasins partout en France et 180.000 salariés. Procos, qui «accompagne les enseignes du commerce spécialisé dans la gestion et le développement de leur réseau», le fait auprès de 60.000 magasins.

Arguant que les enseignes «restent fragiles» même en cas de réouverture dès le 27 novembre, ils plaident en outre pour «la mise en place d'aides adaptées aux PME, ETI et grandes enseignes», notamment «un dispositif de subvention des pertes d'exploitation» ou «un dispositif de financement des stocks garanti par l'État».

Livres Hebdo a écrit :Stephen King, Bernard Werber et Alain Damasio règnent sans partage sur notre Top 50 GFK/Livres Hebdo des meilleures ventes d'imaginaire. Les trois auteurs trustent huit des dix premières places du classement, où se hissent aussi les classiques Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley (3e, Pocket) et Dune de Frank Herbert (9e, Pocket). Andrzej Sapkowski reste néanmoins l'auteur le mieux implanté avec neuf titres représentés, tous de sa série Le sorceleur et tous publiés chez Bragelonne.

Autre fait notable, la fin de la série télévisée Game of thrones en 2019 marque l'effondrement des ventes de George R. R. Martin, absent du classement alors qu'il y figurait encore à six reprises l'an dernier. Quelques rares nouveaux entrants profitent de ce trou d'air : la philosophe Vinciane Despret avec sa remarquée Autobiographie d'un poulpe (Actes Sud) se hisse en 24e position, suivie à quelques encablures par le roman de fantasy Le Prieuré de l'Oranger de l'anglaise Samantha Shannon (35e, J'ai Lu). Enfin, Xavier Müller passe une tête au 49e rang avec L'Armée de Darwin, 2e volume de sa série Erectus parue chez XO.

S'ren a écrit :La série Amazon provoquera peut être une vague de rachats, notamment des livres du légendaires?

Pour King et Werber, j'ai beaucoup de clients et clientes qui ne viennent que pour ces auteurs. Iels ne vont pas forcement se balader dans le rayon. Il n'ont rien contre l'imaginaire, c'est simplement qu'iels n'ont pas la curiosité d'aller voir ailleurs, ou de manière très ponctuelle.

terriblius69 a écrit :J Le ruissellement qu'on espère lorsqu'une œuvre dépasse le genre (genre GoT, Le Sorceleur désormais) ne s'effectue pas.

Terriblius69 a écrit :Le ruissellement qu'on espère lorsqu'une œuvre dépasse le genre (genre GoT, Le Sorceleur désormais) ne s'effectue pas.