Posté : dim. 26 janv. 2020 10:32
Gillossen m'a gentiment fait un appel du pied pour que je fasse un retour de lecture. Alors voilà.
Je l'ai lu pendant les vacances de fin d'année, et c'était un livre idéal pour la période.
C'est très manichéen. Pas de gris. La plupart des personnages, et ils sont nombreux, sont de braves gens, peut-être un peu bourrus parfois. Les autres sont de vraies saletés que l'on se régale de détester. le récit est essentiellement léger, les problèmes, parfois proches du tragique, sont assez facilement réglés. La bonne humeur fuse, les dialogues pètent. Les personnages se tiennent souvent les côtes de rire, et ça c'est vraiment du « jeunesse rafraichissant ». On ne peut que s'attacher à eux ; ils ont tous au moins une particularité ou un défaut touchant et qui ont souvent la loyauté et l'honnêteté collée au cœur.
Pourtant la fin nous réserve un changement complet d'atmosphère qui file une baffe à tout ce que je viens de dire auparavant ; presque comme si on avait changé de bouquin. Et j'ai adoré être bousculé.
Je regrette une chose néanmoins : cette manie de faire utiliser par les personnages un langage complètement anachronique à leur propre temps – qui doit se situer aux alentours des 17ème, 18ème siècles. « Microbes », « génétique », « champs magnétiques », cela me sort systématiquement du récit.
Nonobstant ce point de détail, c'est le genre de livre que j'avale en quelques goulées. C'est une très bonne porte d'entrée à la fantasy pour les ados, et pour les grands un bon bol d'air.
Je l'ai lu pendant les vacances de fin d'année, et c'était un livre idéal pour la période.
C'est très manichéen. Pas de gris. La plupart des personnages, et ils sont nombreux, sont de braves gens, peut-être un peu bourrus parfois. Les autres sont de vraies saletés que l'on se régale de détester. le récit est essentiellement léger, les problèmes, parfois proches du tragique, sont assez facilement réglés. La bonne humeur fuse, les dialogues pètent. Les personnages se tiennent souvent les côtes de rire, et ça c'est vraiment du « jeunesse rafraichissant ». On ne peut que s'attacher à eux ; ils ont tous au moins une particularité ou un défaut touchant et qui ont souvent la loyauté et l'honnêteté collée au cœur.
Pourtant la fin nous réserve un changement complet d'atmosphère qui file une baffe à tout ce que je viens de dire auparavant ; presque comme si on avait changé de bouquin. Et j'ai adoré être bousculé.
Je regrette une chose néanmoins : cette manie de faire utiliser par les personnages un langage complètement anachronique à leur propre temps – qui doit se situer aux alentours des 17ème, 18ème siècles. « Microbes », « génétique », « champs magnétiques », cela me sort systématiquement du récit.
Nonobstant ce point de détail, c'est le genre de livre que j'avale en quelques goulées. C'est une très bonne porte d'entrée à la fantasy pour les ados, et pour les grands un bon bol d'air.