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La ballade de Black Tom confirme si il en était encore nécessaire la qualité de cette collection. Le récit est efficace et bien écrit et constitue dans son ambivalence un bel hommage critique au talent de Lovecraft. Certes l'histoire aurait tout a fait pu courir sur davantage de pages mais c'est également le cas avec certaines des œuvres originales de l'écrivain et sans être inoubliable elle s'avère hautement recommandable.

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Lu et terminé il y a quelques jours. J'en ressors avec un avis mitigé... Ne connaissant que les grandes lignes de la mythologie de Cthullu, je soupçonne ce livre d'avoir bien plus d'impact sur un lecteur connaissant l'oeuvre de Lovecraft que sur un novice de mon genre.Le gros de l'histoire, le racisme aussi violent qu'ordinaire, ne suffit pas à donner un élan particulier à cette novella fantastique. C'est intéressant, mais ça n'arrive pas à atteindre un niveau qui aurait fait de ce texte un aussi bon bouquin que les autres 1HL. C'est pour ça que je pense que Black Tom plait certainement à ceux qui peuvent effectuer un travail comparatif.Peut-être n'était-ce pas non plus pas une bonne idée que d’enchaîner directement avec ce texte après avoir lu et adoré Le sultan des nuages :P

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Lu cet été. (Je précise comme je ne connais absolument rien à Cthullu et compagnie).J'ai beaucoup aimé la première partie où j'ai trouvé que l'auteur arrivait très bien à assaisonner l'ambiance Harlem et les problèmes de racisme des années 20 à la sauce fantastique et cauchemardesque. Par contre j'ai trouvé que la deuxième partie perdait complétement de cette saveur et m'a beaucoup moins intéressée.

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Un peu déçue pour ma part, l'histoire méritait effectivement d'être un peu plus creusée pour que je m'y intéresse. J'aurai aimé voir le folklore du blues et du jazz, avec ces musiciens (dont je ne me rappelle jamais le nom) que l'on disait avoir pactisé avec le diable pour la célébrité, être un peu plus mêlé au mythe de Cthulhu :PNéanmoins le livre est intéressant et possède de grosses qualités, bien assez pour justifier quelques pages en plus et la mise en place de sa propre mythologie horrifique en partant sur les bases données par la période et l'inspiration lovecraftienne, peut-être....

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Le livre partait effectivement très bien avec une première moitié très réussie, et puis la cassure
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a tout fait s'effondrer, je l'ai trouvé assez convenu dans sa deuxième moitié.Un récit à la Lovecraft du point de vue d'un Noir dans les années vingt était un super postulat, mais il aurait fallu soit des pages supplémentaires, soit une autre construction pour faire fonctionner le récit. Pas complètement abouti, mais suffisamment intéressant pour mériter une lecture.
Nephtys a écrit :U J'aurai aimé voir le folklore du blues et du jazz, avec ces musiciens (dont je ne me rappelle jamais le nom) que l'on disait avoir pactisé avec le diable pour la célébrité, être un peu plus mêlé au mythe de Cthulhu :P
Lui c'est Robert Johnson, dont la légende raconte qu'il avait vendu son âme au diable en échange de son jeu de guitare.Si tu as vu le O'Brother des frères Coen, il y a dedans une scène qui y correspond très exactement (même si je ne crois pas que le nom du musicien soit cité).

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Mes souvenirs d'O'Brother datent beaucoup, une bonne raison de revoir le film alors, merci ;)Je me rappelais surtout d'un épisode de Constantine sur le sujet, en fait :D

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Vu que je l'ai lu pour le prix, autant donner un avis.J'avoue avoir très intéressé de prime abord par le thème lovecraftien. Une heure-lumière est une collection que j'affectionne particulièrement, et j'attendais quelque chose de qualité. La première partie de la novella m'a convaincu, notamment dans l'ambiance et le respect de l'oeuvre de Lovecraftien : la nouvelle "Horreur à Red Hook" est bien exploitée, et le point de vue original.Mais dès qu'on s'éloigne du sillon de la nouvelle originale, que le narrateur change, on tombe dans un récit banal comme il en existe trop. On sombre dans un récit de scénario de l'Appel de Cthulhu, certes pas désagréable, mais trop en décalage avec la première partie.Ce qui fait que la novella laisse une impression mitigée, de gâchis.

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Je n'ai jamais rien lu de Lovecraft (ou de Lovecraftien) car ça ne m'intéresse tout simplement pas. J'ai lu la Ballade de Black Tom parce qu'elle fait partie de la collection Une Heure Lumière sans vraiment me renseigner sur le contenu du livre et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié.

J'ai trouvé l'histoire efficace, les personnages très attachants, le thème du racisme des années 20-30 bien amené et même si je n'aurais pas craché sur un récit plus long, j'ai trouvé que, contrairement à "Un Pont sur la brume", le récit se suffisait à lui-même.

Ca me donnerait presque envie de me pencher sur la bibliographie de Lovecraft (presque, je n'ai pas le temps).