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En attendant la chronique de ce World Fantasy Award 1992... :)


https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/20/b4/cf/13612064/1507-1/tsp20230201074317/Zephyr-Alabama.jpg


Zephyr, dans l’Alabama, est une ville idyllique pour Cory Mackenson, onze ans. Un lieu rassurant où, en 1964, la vie est encore simple ; on travaille à l’usine de papier ou à la laiterie, les familles aussi différentes soient-elles sont unies, les amitiés sont éternelles et même si parfois les comètes zèbrent le ciel, des bolides hurlants filent sur les routes et certains habitants font preuve d’excentricité, c’est un incroyable terrain de jeu pour un enfant à l’imagination étincelante qui souhaite devenir écrivain.

Malheureusement, un froid matin de printemps, alors que Cory accompagne son père dans sa tournée, ils sont témoins d’un accident : une voiture finit dans les eaux sombres et insondables de Saxon’s Lake. Malgré une tentative de sauvetage désespérée, le malheureux conducteur ligoté derrière son volant plongera inévitablement dans les profondeurs obscures et le père de Cory dans l’horreur qui se tapit toujours trop près de nous.

Alors que le jeune garçon s’efforce de comprendre le mal qui les tourmente depuis ce jour, ses yeux s’ouvrent peu à peu sur les forces puissantes et souvent mystérieuses qui l’entourent. D’une sorcière qui peut entendre les morts et envoûter les vivants, à un clan violent qui n’agit qu’à la pleine lune, en passant par les petites frappes imprévisibles de son quartier, Cory va devoir affronter les secrets qui se cachent dans l’ombre de sa ville natale et traverser le fin voile entre fantaisie et réalité, entre rêve et magie, car la santé des siens et sa propre vie sont peut-être en jeu. Zephyr, Alabama, c’est l’envoûtant portrait d’un monde sublimé par le regard de l’enfance, et son inévitable revers : la perte de l’innocence.

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Le livre objet est superbe en plus, à l'image de son contenu. :)

De nouvelles parutions de cet auteur arrivent bientôt chez le même éditeur par ailleurs.

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Je l'avais lu une première fois ado quand il était encore publié sous le titre Le mystère du lac, j'avais adoré :)

Un petit côté Ça pour la bande de gamins dans les années 60 confrontés à des brutes, où il est question de racisme et d'éléments fantastique mais il s'agit plus de réalisme magique que d'épouvante.

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Je suis assez perplexe, j'avais lu la version parue chez Terreur et j'avais détesté, je trouvais ça extrêmement cliché, comme du sous-King qui n'en avait pas le dixième de la profondeur. Je suis toujours étonnée par la réputation de ce livre et les avis dithyrambiques que je lis à nouveau ici et là. J'avais trouvé simplistes et limite grotesques les passages censés célébrer la magie de l'enfance (la scène avec les vélos, la découverte des Beach Boys, tous ces passages-là), qui cherchaient à émouvoir avec une espèce d'optimisme béat qui tombait complètement à plat. Mais je suis un peu seule sur ce coup-là. ^^

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Je n'ai pas du tout trouvé les scènes que tu mentionnes cliché, classiques pour certaines, c'est sûr. :)
Mais rien que pour les chapitres sur
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Gillossen a écrit :Je n'ai pas du tout trouvé les scènes que tu mentionnes cliché, classiques pour certaines, c'est sûr. :)

Je ne parlais pas tant des situations que de leur traitement et surtout des émotions que je trouvais appuyées de manière très lourdingue. La scène des vélos, vraiment, je l'avais trouvée grotesque. Mais de base, le discours selon lequel la vie n'est plus jamais aussi belle qu'à douze ans, j'ai du mal. Pour moi c'est une différente majeure avec Stephen King, chez qui l'enfance et l'adolescence sont des moments de vulnérabilité, de solitude et de violence. La ressemblance n'est que superficielle.

Re: Critique ! [Zephyr, Alabama - Robert McCammon]

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Je le termine à mon tour et je rejoins un peu l'avis de Mélanie, un peu cliché, un peu sous-King. Il m'a aussi fait penser à Notre part de minuit, pour moi, on est plus dans du fantastique que de la fantasy. Après, le roman reste solide, bien écrit mais il m'a manqué un petit truc, l'étincelle pour vraiment plonger dedans.
Expert ès calamités
"Nous adorons tous les histoires. Nous vivons pour elles" Comme un diamant dans ma mémoire GG Kay