3
Gillossen a écrit :Il est court mon podcast, il est court ! ;)

Pas plus, pas moins qu'un épisode de cette fameuse série que je ne commente plus. ;)

Ce qui m'a le plus intéressé, c'est la distinction entre l'auteur qui produit un "faux one shot", tout en sachant qu'il reviendra dans le même univers (suite ou pas) et celui auquel on impose une "suite" consécutivement à un succès inattendu (un peu à l'image de ce qu'il se passe dans le monde audiovisuel).

4
Coucou,
un grand merci pour vos conseils de lecture.
je rajouterais bien les quelques tomes de P. Djélí Clark et plus particulièrement Maître des Djinns
L'Ensorceleur des choses menues de Régis Goddyn
Vita Nostra de Marina et Sergueï Diatchenko (bon oui ya 3 tomes mais ce ne sont pas des suites).
Après, moi aussi je préfère lire (et relire) des séries. On perd moins de temps à assimiler les personnages et l'environnement.

5
Merci pour vos retours !
En vrai des oublis/ajouts /passages à coté, il y en a des masses (et milles pardons à leurs auteurs !) ! En effet si on avait du citer tout les one-shot qui nous ont marqués on aurais toujours pas fini, mais disons que ceux qu'on a cités sont ceux qui nous ont semblé une évidence au moment de la lecture ! ;)

6
Merci podcast intéressant, comme d'habitude. Bien aimé les parties sur à quel moment je préfère lire des one shot vs des sagas et si je suis plutôt de la team one shot ou team sagas !
Pour ma part j'aime bien entrecouper e les sagas par des one shots ou des nouvelles. Je n'arrive pas à enchaîner plusieurs tomes d'une saga. Après le risque est que je m'y perds dans le nombre de sagas entamées et en cours !

7
elric77 a écrit :Pour ma part j'aime bien entrecouper e les sagas par des one shots ou des nouvelles. Je n'arrive pas à enchaîner plusieurs tomes d'une saga. Après le risque est que je m'y perds dans le nombre de sagas entamées et en cours !

Ah oui, c'est sûr ! :)

8
Déjà, changement de générique, ça change ! (cette phrase ne veut rien dire)

29 juillet 1954-20 octobre 1955, 1191 pages pour la toute première édition, ce n'est pas 3000 pages étalées sur 20 ans ! Le Seigneur des anneaux est voulu, pensé et écrit comme une histoire.

Je persiste à penser que le découpage éditorial n'est pas systématiquement révélateur du statut de roman unitaire (il y a bien eu une édition du Hobbit en deux exemplaires à une époque où il était question d'un duo de films...).

Si l'histoire est entièrement écrite mais "éditée" en plusieurs morceaux, sans même parler du tronçonnage outrancier, je fais une distinction d'une histoire qui s'écrit au long cours.

Parmi toutes les tentatives de définition, je visualise soit un grand arbre qui développe ses branches soit une multitudes d'arbrisseaux poussant dans le même coin de forêt : le nombre de branches sera peut-être le même, certains arbrisseaux seront les rejetons des précédents, mais je me comprends.

tl;dr : je ne compte pas le nombre de couvertures pour savoir s'il s'agit vraiment de plusieurs histoires qui s'enchainent, il peut exister-de mon point de vue- des romans uniques qui ne tiennent pas dans un seul livre physique.

On a un exemple assez récent avec les sorties de Jaworski chez les Moutons : quelques mois entre deux tomes qui auraient pu sortir groupés.
Chez Pratchett, j'ai senti que certains tomes devaient être lus dans un certain ordre tandis que d'autres étaient assez indépendants les uns des autres.

9
Foradan a écrit :29 juillet 1954-20 octobre 1955, 1191 pages pour la toute première édition, ce n'est pas 3000 pages étalées sur 20 ans ! Le Seigneur des anneaux est voulu, pensé et écrit comme une histoire.

Ok tu m'as convaincu... Finalement pas plus long qu'un tome d'Erikson ! (D’ailleurs je l'ai toujours lu en édition "intégrale"...)

12
Le Seigneur des anneaux n'est certes pas une trilogie mais la simple existence du Hobbit n'empêche t'elle pas de toute façon de le qualifier de "one shot"?

13
En gros, il y a les "créateuristes" et les "lecteuristes".

Les premiers jugeant de l'unicité à l'aune du projet de l'auteur et les seconds selon la perception finale des lecteurs (l'éditeur jouant un rôle dans la balance cosmique).

Personnellement, il y a une grosse différence entre les Sagas et les Uniques à la première parution

Les uniques sont beaucoup moins bénéficiaires du statut de Sagas et des promesses "des lendemains qui chantent" pour vendre et les sagas mettrons mécaniquement plus de temps à passer à la postérité.

Un excellent roman unique peut avoir un coup d'éclat décisif alors que le meilleur Tome 1 possible ne contrera jamais le phénomène du "ouhais, mais je vais attendre que sorte la suite pour savoir si la saga tient la route".

C'est pas pour rien aussi qu'il y a plus de diversité dans les propositions des tomes unique par rapport aux sempiternelles références de sagas.

14
K. a écrit :Le Seigneur des anneaux n'est certes pas une trilogie mais la simple existence du Hobbit n'empêche t'elle pas de toute façon de le qualifier de "one shot"?

Voilà, échec et mat. :p

15
Bien aimé ce numéro, même si je rejoins la définition de Gillo sur ce que j'appelle un one-shot en fantasy : pour moi, c'est l'univers qui doit être one-shot et contenu uniquement dans un seul livre, pas l'histoire. Donc exit Le Seigneur des Anneaux (puisque le Hobbit), L'Empire du Léopard (puisque la Piste des Cendres), exit Perdido Street Station (puisque les Scarifiés), exit Les Héros (puisque tout le reste), exit Les Cheveux Célestes (puisque Le Fleuve Céleste), etc. J'autorise des exceptions quand l'écart géographique ou chronologique entre les romans et si important que l'ambiance en est complètement changée et que les liens entre les romans font plus office de clins d’œil qu'autre chose (je pense par exemple aux Lions d'Al-Rassan/Sarance/etc.).

Merci de m'avoir cité, Aka ;) Effectivement, on ne raconte pas une histoire ni surtout on ne construit un univers de la même façon si on considère que ce sera la toile de fond d'un seul roman ou de possiblement plus que ça.
D'ailleurs, je pense qu'on touche aussi à une raison du fait de voir si peu d'univers contenus dans un seul et unique roman en fantasy : une fois qu'un auteur a posé les bases d'une toile de fond, même si c'était initialement pour un seul roman, c'est difficile de ne pas imaginer d'autres histoires dans le même monde. D'avoir un terrain de jeux "tout fait", ça sollicite forcément l'imagination. L'intervention de Gillo avec sa casquette d'auteur le montre bien.

De mon côté, je suis moins extrême que Gilthanas et j'ai de très bonnes lectures one-shot en fantasy (La Horde du Contrevent, Qushmarrah, Jonathan Strange and Mister Norrell, Le Chant d'Achille,...) mais je reste avant tout un enfant de la narration longue. J'ai grandi avec les sagas littéraires et les séries TV, j'adore avant tout quand les œuvres prennent leur temps pour faire évoluer des personnages, poser des ambiances, développer de multiples intrigues et j'adore retrouver des personnages et des lieux après quelques mois/années d'absence, à l'occasion de la sortie d'une nouvelle saison ou d'un nouveau bouquin.
Les films ou les one-shots de fantasy, même quand ils me marquent forts, ne me marqueront jamais autant qu'un univers et une histoire qui s'étale sur des milliers de pages ou des dizaines d'épisodes.