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Excellente nouvelle !! J'ai lût il y a peu le Magicien Quantique et même si il m'a fallut un peu de temps pour rentrer dans l'univers j'ai bien apprécié les protagonistes et surtout le peuple des fantoches et leur rapport aux dieux , donc bien partant pour la suite !!

J'en profite pour remercier Mr Dumay pour l'ensemble de son travail sur la collection Albin Michel Imaginaire
Anatèm et Terminus ont été des coups de coeurs .
American ElseWhere et Une Cosmologie de Monstre de la bonne "Lovecrafterie"
Semiosis une belle aventure intelligente
Mage de bataille un bon moment de fantasy "classique" mais efficace avec un vrai plaisir de lecture

La trilogie la Fleur de dieu est pleine de trés bonne idée et à pour moi réussi le pari de la littérature "engagée" et réfléchie tout en gardant une vraie histoire prenante ; même si j'ai un bémol avec le dernier tome qui m'a moins embarqué que les deux autres.

Un Ocean de rouille est plus "pif paf poum" mais c'est divertissant aussi de temps en temps

Moins convaincu par la cité de l'orque et le chant du soleil

Je n'ai pas encore acquis le livre de M qui me fait de l'œil

Bref de beaux ouvrages et on sent une vraie connaissance et passion du milieu à travers vos interview et vos choix d'éditions , j'espère que vous pourrez continuer longtemps dans cette voie et nous faire profiter de beaucoup de bons livres.

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@John Coltaine
Normalement vous devriez trouver votre bonheur au premier semestre 2021 avec :
- Émissaires des morts d'Adam-Troy Castro en janvier
- Gnomon T1 et T2 de Nick Harakaway en février et mars
- Les Maîtres-enlumineurs de Robert Jackson Bennett en avril
- Demain et le jour d'après de Tom Sweterlitsch en mai

GD

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Je viens pour ma part de terminer Quitter les monts d'automne, une superbe lecture et une plume immersive avec beaucoup de finesse. J'ai énormément apprécié le rythme lent qui prend le temps d'amener chaque élément par petites touches, et tout le concept de fond.

J'avais aussi adoré Les étoiles sont légion au moment de sa sortie, dans un registre très différent !

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J'ai lu aujourd'hui Avec du sang sur les mains et j'ai vraiment passé un bon moment.

L'auteur nous avoue en préambule adorer son (anti)héroïne Andrea Cort et je comprends tout à fait pourquoi : à peine quelques pages de lues et je ressentais déjà un certain attachement pour le personnage.

Je reprocherai tout de même au récit d'être un poil invraisemblable puisque tout le monde semble éviter de se poser une question qui m'est pourtant tout de suite venue à l'esprit au regard de la situation. J'ai cru qu'on allait avoir le droit à un gros retournement de situation (la ficelle, que dis-je, la poutre étant tellement grosse), mais non.

Mais je pinaille, j'ai bien accroché au texte : c'est bien construit et j'ai vraiment envie d'en savoir plus sur Andrea.

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Idem , j'ai lu la nouvelle ce jour et malgré la même réserve que Tarann sur le fait que seul l'héroïne semble voir l'évidence, je suis rentré dans le texte et cela donne envie d'en apprendre plus sur cet univers et ce personnage.
Hameçon bien gobé en ce qui me concerne donc affaire et auteur à suivre !

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Gilles Dumay a écrit :Les éditions Albin Michel ont acquis les droits pour leur département Imaginaire du roman de Romain Lucazeau La Nuit du faune.

Le lien vers l'annonce.

GD

Waouh, voilà qui est plus qu'alléchant, j'avais vraiment adoré Latium !
Septembre c'est loin, mais bon, y a aussi largement de quoi lire d'ici là :)

73
Personnellement, j'avais lâché Latium au bout d'une centaine de pages, mais je ne désespère pas d'apprécier cet auteur à côté duquel je suis très certainement passée, et la présentation de La nuit du faune a tout pour me plaire. Très original dans le paysage éditorial, je trouve. Et comme d'habitude, G. Dumay a l'art de transmettre sa passion et son enthousiasme.
Est-ce un texte de même ampleur que Latium, ou plus court ?

76
Je viens de terminer Émissaires des morts.

Et avant toute chose, je tiens à saluer la démarche d'AMI d'avoir proposé dans un seul et même bouquin quatre nouvelles puis un roman. En tant que lecteur, j'ai adoré découvrir Andrea de cette façon. Je cite Gilles : "si se contenter de publier le premier roman aurait été beaucoup plus facile d’un point de vue strictement commercial, cette perspective aurait été nettement plus discutable d’un point de vue éditorial, car les lecteurs auraient alors perdu une bonne partie de ce qui fait le sel de ces histoires : découvrir l’évolution de ce personnage complexe.

Concernant le livre en lui-même : j'ai beaucoup aimé les nouvelles (particulièrement les trois premières); le roman, un peu moins.

Car c'est quelque chose que j'ai oublié au fil de ma lecture : les textes ne sont pas publiés dans leur ordre de rédaction. Et je trouve que ça se sent. Je trouve Andrea particulièrement bien écrite, définie, avec plus de prestance, de présence dans les premiers textes que dans le roman. Plus touchante et plus crédible aussi.

C'est donc un sentiment assez étrange que d'avoir l'impression qu'un personnage régresse alors qu'il devrait, au contraire, gagner en autorité / force / assurance (c'est en tout cas mon idée du personnage). Parce que je le redis, les trois premières nouvelles sont vraiment géniales.

Maintenant direction Gnomon !

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Tarann a écrit :C'est donc un sentiment assez étrange que d'avoir l'impression qu'un personnage régresse alors qu'il devrait, au contraire, gagner en autorité / force / assurance (c'est en tout cas mon idée du personnage). Parce que je le redis, les trois premières nouvelles sont vraiment géniales.

A mon avis tu touches l'essence même du projet d'Adam-Troy Castro, Andrea Cort s'humanise et en s'humanisant elle faiblit, ou du moins elle se craquelle. Castro sous-entend (à mon sens) que cette faiblesse apparente pourrait être l'ultime forme de courage dont serait capable Andrea.
Il y a là-dessous toute une métaphore du duel (immortel) qui oppose la civilisation à la barbarie. Il est plus facile d'être barbare que civilisé, à moins que ça ne soit l'inverse...
Un peu comme quand, à regret, Riddick se rend compte que : "They civilized me".

"Ils m'ont civilisé."

Peut-être qu'Andrea se rend compte à regret qu'elle s'humanise. Réponse en juin, dans La troisième griffe de Dieu.

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Gilles Dumay a écrit :A mon avis tu touches l'essence même du projet d'Adam-Troy Castro, Andrea Cort s'humanise et en s'humanisant elle faiblit, ou du moins elle se craquelle. Castro sous-entend (à mon sens) que cette faiblesse apparente pourrait être l'ultime forme de courage dont serait capable Andrea.
Il y a là-dessous toute une métaphore du duel (immortel) qui oppose la civilisation à la barbarie. Il est plus facile d'être barbare que civilisé, à moins que ça ne soit l'inverse...
Un peu comme quand, à regret, Riddick se rend compte que : "They civilized me".

"Ils m'ont civilisé."

Peut-être qu'Andrea se rend compte à regret qu'elle s'humanise. Réponse en juin, dans La troisième griffe de Dieu.

Remarque tout à fait pertinente et avis que je partage.

J'ai effectivement manqué de finesse en mettant en avant ces 3 traits de caractères : ce que j'aurais dû dire, plus simplement, c'est que je trouve le personnage mois bien écrit dans le roman que dans les nouvelles.

Andrea s'humanise dans le roman, c'est certain. Et pour elle, qui se considère comme un monstre depuis des années, ce processus la fragilise. Sur ce point, il y a une totale cohérence dans le cycle de lecture nouvelles / roman (et ça, comme tu as pu le dire, c'est une super démarche éditoriale).

Mais même en sachant ça, je trouve l'Andrea du roman moins bien écrite que celle des nouvelles.

Réponse en juin, dans La troisième griffe de Dieu.

Et je croise les doigts pour que le troisième roman puisse suivre.