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Je me suis jeté dessus. J'ai lu une 50aine de pages pour l'instant et j'accroche pas tellement. Je m'ennuie, je trouve les protagonistes insupportables, et plein de clichés sexistes. Quand au monde de l'entreprise tel que décrit là, ça me rappelle l'époque où j'ai bossé pour une grosses multinationale du luxe... ça me hérisse au plus haut point, c'est assez détestable.Je m'accroche encore mais je suis pas sur de finir.

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Je n'ai pas lu le livre. Sur ma pile, je le regarde du coin de l'oeil. J'ai trouvé cette interview : http://www.cafardcosmique.com/L-L-Kloet ... asy-et-son Je ne crois pas que cela éclaire sur le propos du livre. Les Kloetzer semble ambivalent sur leurs positionnements (euphémisme). J'ai l'impression que leurs textes (je suis entrain de lire Anamnèse de Lady Star) est à la fois très politique et en même temps très superficiel. Pour info, l'interview parle de L.L. mais il me semble bien qu'il n'y a qu'un seul "L" (Laurent Kloetzer) qui répondent.

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C'est bien L. L. Kloetzer dans son entier qui répondait à l'interview.Pour le reste de la discussion (notamment plus ancienne et que je ne découvre que maintenant), je vois deux réponses possibles:soit les auteurs sont de méchants consultants capitalistes, soit ils aiment bien que les lecteurs s'interrogent. Cleer est un livre qui joue beaucoup sur le double langage ; nous voulions que les lecteurs se posent des questions sur ce qu'ils lisent, qu'ils ne soient pas dans une zone de confort. Libre à eux d'adhérer, ou pas, à ce projet :-) (je cite l'interview).En écrivant Cleer j’ai découvert le vertige de la double pensée, façon novlangue orwellienne. Écrire une chose pour dire son contraire. Parler de l’humain comme si on était humain alors qu’on réifie les autres. Le plus effrayant dans tout ça c’est qu’il est facile de se glisser dans ces personnages, facile de les comprendre et facile de penser qu’ils ont raison. Nous ne parlons pas ici de pures inventions. On connaît des gens qui pensent comme ça (et qui sont très gentils et qu’on aime). Qui envisagent tout problème sous une forme de bilan : quels sont les inputs, quels sont les outputs, comment rééquilibrer les comptes ? Qui sont capables de dire : « on a abordé ce problème de façon éthique, en vain. Passons maintenant aux méthodes non-éthiques ».(Hum. Les deux réponses ne sont même pas exclusives)Merci de vos lectures !LK

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Laurent Kloetzer a écrit :C'est bien L. L. Kloetzer dans son entier qui répondait à l'interview.Pour le reste de la discussion (notamment plus ancienne et que je ne découvre que maintenant), je vois deux réponses possibles: soit les auteurs sont de méchants consultants capitalistes, soit ils aiment bien que les lecteurs s'interrogent. Cleer est un livre qui joue beaucoup sur le double langage ; nous voulions que les lecteurs se posent des questions sur ce qu'ils lisent, qu'ils ne soient pas dans une zone de confort. Libre à eux d'adhérer, ou pas, à ce projet :-)
Ah, donc Cleer n'est pas de la fantasy mais de la Science Fiction. .........Oui, HUMOUUUUUUR ! :lol:Ca ne m'empechera pas de le lire en Juillet !

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Laurent Kloetzer a écrit :On connaît des gens qui pensent comme ça (et qui sont très gentils et qu’on aime). Qui envisagent tout problème sous une forme de bilan : quels sont les inputs, quels sont les outputs, comment rééquilibrer les comptes ? Qui sont capables de dire : « on a abordé ce problème de façon éthique, en vain. Passons maintenant aux méthodes non-éthiques
Brrrrr ! Ca fait quand même partie des choses qui font qu'on peut "s'éloigner" un peu d'une personne non ?

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Witch a écrit :Brrrrr ! Ca fait quand même partie des choses qui font qu'on peut "s'éloigner" un peu d'une personne non ?
Si on devait lâcher tous les amis au moment où ils font/disent des bêtises, à quoi cela servirait-il d'être l'ami de quelqu'un ? C'est le problème avec la vraie vie. Les gens y sont parfois riches, complexes, et pas évidents à faire rentrer dans une case...

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Je ne suis pourtant pas étranger ni insensible aux romans "inconfortables", où les questions doivent normalement affleurer et inviter à poursuivre, mais là j'ai très vite décroché aussi bien à la forme qu'au fond... Difficile de donner un avis plus détaillé tant le "projet" même m'apparaît curieux; le quatrième de couverture intrigue, mais c'est l'ennui qui s'est très vite installé de mon côté.

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Enfin lu (un an après le post précédent, 'tudju, ça c'est de la remontée de fil :-D !). J'ai bien aimé avoir un roman de "nos genres" qui se passe dans le monde de l'entreprise, que j'ai trouvé très crédible et effrayant (parce que crédible). Je ne tenterais pas de le classer dans un genre en particulier.J'ai regretté la fin, que j'ai trouvée un peu facile, avec cette espèce de glissement dans le surnaturel (ou j'ai raté qqch ???), qui pour moi manquait de fondement, comme s'il y avait deux mondes étrangers qui cohabitaient. Bon, c'est sans doute l'effet voulu par les auteurs, mais cela m'a frustrée.Et surtout ce qui m'a vraiment dérangée, c'est la répartition des rôles et des "qualités" (au sens général, celui de "caractéristiques") réparties par sexe du personnage : à l'homme l'ambition et les compétences techniques, à la femme l'intuition et les relations humaines, non mais VRAIMENT !!! Je me doute qu'à ce point de caricature c'est forcément voulu, mais ça ne m'a pas moins hérissé le poil pour autant.

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Voilà bien longtemps que je ne suis pas passé par ici. :)Assez envie de relire Cleer ces derniers temps, mais surtout "Anamnèse de Lady Star". (celui-ci, j'imagine, trouvera difficilement place sur Elbakin, pour le coup ...)