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Bon, on le savait, mais Pierre Pevel continue chez Bragelonne, évidemment :
Pierre Pevel sur Facebook a écrit :... s'en est allé à Paris, et s'en est revenu. Visa pour un nouveau périple romanesque en Bragelonnie obtenu. Quelques détails restant à régler, d'ultimes formalités m'obligeront néanmoins à me repasser sous peu à l'ambassade de cette charmante principauté.

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Pierre Pevel continue chez Bragelonne c'est bien, mais pour écrire quoi ?- je le vois mal reprendre les aventure du chevalier Krantz- je le vois mal reprendre les aventure du magicien enquêteur Louis Denizart Hippolyte Griffont- après avoir fait le ménage à la fin du Dragon des Arcanes, je le vois mal reprendre tout de suite les Lames du Cardinal.Au bout de 8 livres, je commence à bien connaître notre bonhomme : comme David Gemmell il a tendance à beaucoup recycler les personnages, les situations et les thèmes/thématiques... Je prend beaucoup de plaisir à lire ce qu'il écrit, mais force est de constater que contrairement à l'auteur susnommé, il n'a pas 36 flèches à son carquois.On sentait déjà les prémisses des Lames du Cardinal dans les flashback du cycle d'Ambremer.Et il a réussi à recycler le personnage de la baronne Isabelle de Saint-Gil dans le personnage de l'Italienne...J'aime bien la formule capes, épées, cabales, intrigues et dragons mais combien de fois marchera-t-elle ?Les Lames du Cardinal se distinguaient du cycle de Wielstadt surtout pour son cadre parisien "historique" et le fait qu'on suivait des personnages qui travaillaient en équipe et non pas un enquêteur/justicier solitaire.Bref qui vivra verra... ;)

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On parlait de ça un peu avant dans le topic.
The Three Prince War a écrit :Pierre Pevel has written a fantasy Dumas novel, and now he's bringing all the skills of a historical fantasy writer to an epic stage. In the wake of Martin and Gemmell, his new project charts a dynastic power struggle between three brothers. When the King dies his will, to everyone's surprise, leaves the throne to the second of his three sons. It's a surprising choice, and a worrying one as it coincides with a prophecy: that the succession will lead to war, chaos and the undoing of the entire nation. It's something his eldest son can't allow to happen . . . so he challenges his brother's right to rule - as does the youngest son, with the full support of the Church behind him.But while the prophecy itself is clear, it's not so clear which prince it's referring to. Lorn knows which side he's on: his King chose a sucessor, and Lorn is going to fight to the last to place him on the throne. Honouring that last wish is the right thing to do; Lorn is also fighting for his best friend and the man he believes should be king. But belief is one thing, victory in politics and war is another and the odds are against them. Worse: with every passing day the prophecies grow darker, and a land already torn by civil war is easy pickings for an invasion
Ça m'étonnerait que ça soit publié par Gollancz sans passer par Bragelonne ;)

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Un Roi Lear avec une grosse histoire de prophétie ? Pas très emballé par le projet à première vue, je dois bien le confesser.Merci quand même pour la réactivité et l'information Merwin Tonnel, c'est cool ! ;)

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Espérons juste qu'il fera un peu plus confiance à ces lecteur en cours de roman, alors...Pas tellement envie de lire, à la première page de chaque chapitre : "il se demanda à nouveau s'il avait fait le bon choix. En effet, la prophétie indiquait des conséquences terribles à la succession du trône, mais à quel successeur faisait-elle référence ?"C'est vraiment le défaut le plus agaçant dans les Lames : la numérotation façon série TV est amusante, une manière de faire un raccord avec les romans-feuilleton du XIXe, mais aujourd'hui même les séries TV se passent de rappels lourds sur les personnages et l'intrigue à tout bout de champ.

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Oui, personnellement, au contraire, ça m'intrigue nettement plus que les Lames à première vue (pas de mauvais bouquins, loin de là, mais jamais à la hauteur de ce que j'espérais).

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J'ai fini cette trilogie et j'ai bien apprécié, surtout pour le côté capes et épées. Ça se lit d'une traite, et c'est divertissant. Mais bon, c'est vrai que les répétitions sont parfois un peu lourdes même si c'est pour donner un aspect feuilleton avec rappel aux différents épisodes (à partir du tome 2, les différentes parties sont numérotées comme des épisodes de série, c'est rigolo, mais du coup le tome 2 est la saison 1 et le tome 1 est donc... on ne sait pas). Et à force d'enchaîner les actions et les rebondissement, ça se fait un peu au détriment du développement des personnages, avec une fin assez vite expédiée et pas mal de choses sous-exploitées
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Puis appeler Marie de Medicis Catherine dans le tome 2 alors que l'erreur n'est pas dans les autres livres, c'est une faute d'inattention qu'on peut comprendre lors d'une première édition, mais qui aurait pu être corrigée depuis, à moins que ce ne soit aussi un hommage aux incohérences de Dumas (comme le blanc-seing signé par Richelieu dans Les Trois Mousquetaires qui changent de date chaque fois qu'un personnage le lit)?

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J'ai terminé l'intégrale la semaine dernière et c'est un de mes petits coups de cœur personnels du moment. Au vu des commentaires précédents, je m'attendais à quelque chose d'agréable mais inférieur à Wielstadt, mais j'ai trouvé quelque chose de tout à fait équivalent en qualité. J'ai vraiment pris mon pied à la lecture.Tout d'abord, le style de Pevel est superbe. Il fait à la fois appel à des codes des romans feuilletons à la Dumas, avec le même type de narrateur omniscient et contemporain au lecteur et une prose très fluide et très travaillée, tout en sachant y apporter la touche de modernité qu'il faut, avec des personnages très charismatiques façon fantasy (Saint-Lucq, Marciac !) et un vrai sens du mystère et du suspense.Ensuite, sur ces trois romans, il a su établir un univers très consistant et donne vraiment vie à Paris et à ses habitants. L'ajout des dragons est loin d'être un petit artifice pour faire de la fantasy et le tout s'intègre très bien à l'Histoire, la vraie.Contrairement à beaucoup, j'ai bien aimé les rappels (j'ai pourtant tout lu d'une traite et d'habitude je n'aime pas ça) tout simplement parce que ça colle bien au contexte mais également parce que c'est très bien fait et qu'il ne se répète jamais d'un rappel à l'autre. Il trouve toujours une formule différente, et toujours bien troussée. J'ai même trouvé qu'il arrivait à faire des rappels assez discrets sur la fin.
à partir du tome 2, les différentes parties sont numérotées comme des épisodes de série, c'est rigolo, mais du coup le tome 2 est la saison 1 et le tome 1 est donc... on ne sait pas
Personnellement, j'ai vraiment vu le premier tome comme le téléfilm pilote, façon Battlestar Galactica. Une histoire beaucoup plus indépendante que ce qui va suivre (un côté film policier assez proche de Wielstadt d'ailleurs), avec une fin vraiment définie et quelques pistes lancées pour "la série".Ensuite, les saisons plus reliées entre elles, avec la fin de saison 1 qui termine en quelque sorte une intrigue mais garde l'intrigue principale pour la suite.J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la façon dont Pevel a relié tous les éléments dans le final, en rappelant des personnages qui n'avaient pas tout dit. A une chose près, comme ça a déjà été dit :
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Très satisfait par la conclusion, même si j'ai eu peur en voyant qu'à 10 pages de la fin tout n'était pas bouclé côté action. Mais finalement, en deux pages, Pevel arrive à synthétiser le futur des personnages restant, avec plus ou moins de mystères, avec peut-être quelques facilités, mais de façon efficace. Ça m'a laissé une petite boule dans la gorge, pour ma part.Bref, lisez du Pevel, c'est clairement parmi ce qu'il se fait de mieux en fantasy française !

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Je suis en train de lire le tome 1 - C'est ma deuxième tentative - mais cette fois, j'irai au bout - malgré le superbe plaidoyer de Merwin, je ne sais pas si je lirai la suite :j'oscille entre agacement et emballement agaçant : le "schématisme", des descriptions laborieuses et répétitives - mais oui, ça devait sacrément puer, les villes du XVII ème ! et il est pénible d'avoir la garde robe de chaque perso détaillée - le "cadre" est décrit comme si on devait se faire son téléfilm, pas d'appel à un imaginaire qui me surprendrai à l'insu de mon plein gré, les persos n'arrivent pas à prendre vie pour moi !et pourtant! emballement pour le scénario, les rebondissements KPDP très réussis !l'introduction des dragons et ce qui en découle -Mais pour l'amatrice de "feuilletonistes" que je suis, ça manque de flamboyance dans les descriptions!Je regrette que msieur Pevel ne soit pas payé à la ligne! (et je me demande si l'auteur ne s'est pas volontairement "bridé" à un niveau post-ado supposé pour les lecteurs ciblés )

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Eh bien je l'ai terminé en trépignant de frustration, comme une sale gosse de plus d'un demi siècle ... :rolleyes:Parce que, il a un sacré talent, le sieur Pevel! Mais si perso je regrette qu'il ait restreint son vocabulaire et son style dans la voie feuilletoniste et XVII ème,(je sais qu'il peut! son "élixir d'oubli" est délicieux en belle époque ) il faut souligner que ces lames sont parfaitement affutées pour toucher les "youg adults" peu habitués aux foisonnements à la Dumas ? J'espère me faire prêter la suite - en partant sur une base moins ambitieuse, je pense que cela devrait être une agréable lecture

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mode déconnade activé :DGillossen expliquait sur un autre fil qu'il ne fallait pas s'étonner de voir des elbakiniens poster des critiques mais pas des messages...... En prenant les exemples très concrets de 2 membres portant les pseudos de Vermithrax et de Glaurung.Vermithrax et Glaurung ? Humm... Coïncidence, où la Griffe Noire a-t-elle réussi à infiltrer une Loge au sein d'Elbakin.net ? :Dmode déconnade désactivé :D

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Merci pour l'interview.:)L'auteur a pas mal de projets pour l'avenir, y compris avec l'éditeur américain. Pour un auteur français c'est suffisamment rare pour être noté.

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Heureusement, il n'y a que le Moyen Âge qui inspire la fantasy.Je sens que Pierre Pevel a du un peu s'inspirer de ce supplément Cassus Belli pour ses Lames.
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Lu le 1er tome rapidement.Dans le même genre, je préfère un Arturo Perez Reverte, pas fantasy, mais il me fait plus rêver par ses aventures, ou d'autres auteurs non fantasy, avec qui je peux comparer ces lames, cette touche historique.La touche fantasy n'apporte pas grand chose pour moi, c'est bien écrit, plaisant, mais manque une petite étincelle pour que je continue le cycle.