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D'après le blog The Wertzone, Corvus - la suite de The Ten Thousand - devrait arriver le 28 octobre 2010. On a même le droit à un petit résumé et une couverture :
the new book sees the soldiers of the Macht unified by a charasmatic new leader, Corvus, who seeks out the famous warleader Rictus to aid him in his mission, but Rictus wants nothing more than to retire peacefully.
Je sens qu'on va encore avoir le droit à un Rictus "j'aimerais tellement vivre en paix mais j'ai des responsabilités envers mes hommes" façon Corfe dans Les Monarchies Divines. Faudrait pas que Kearney abuse de cet archétype...Enfin, je serai quand même de la partie :DPS : l'article donne aussi les nouvelles couvertures des omnibus des Monarchies Divines, pas forcément plus folichonne.

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Petite correction : d'après les dires même de Kearney, il semblerait que Corvus ne soit attendu finalement que pour novembre. On est pas à quelques jours/semaines près, mais bon.Hâte de lire ta critique de 10 000, Gillo. Si c'est toi qui t'en occupes, bien sûr :)

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Merwin Tonnel a écrit :Et j'en profite pour reconseiller cette lecture à tout le monde, en essayant de ne pas trop faire monter l'attente par peur de déception. Ceci dit, tout le monde n'a pas apprécié. ;)
Je vais quand même le lire. Même mon collègue ne réussira pas à ne pas me faire lire un roman de Keaney. Ce type n'a vraiment pas le succès qu'il mérite. On devrait parler autant de lui que de Sanderson, Rothfuss ou d'autres...Zedd

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Je lirais ce livre moi aussi, étant un grand fan des Monarchies Divines ! Mais j'attends quand même la critique d'elbakin pour savoir à quoi m'attendre...

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Mouais. Je l'ai lu au début de la semaine et c'est au final assez moyen je trouve, et surtout pas assez équilibré. Par contre ça me donne envie de m'intéresser à l'Anabase qui peut être nettement supérieur finalement.:)

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J'ai commencé la lecture dimanche, et pour l'instant à tort ou à raison je retrouve les mêmes sensations qu'avec le Troie de David Gemmell (donc c'est plutôt pas mal du tout).

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Comparaison intéressante. Si je devais donc la pousser plus loin, je dirai que j'ai trouvé 10 000 un cran en-dessous. Il aurait peut-être dû faire directement 100 000. :jesors:

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Je confirme que Paul Kearney est en voie de gemmellisation.Corfe, Rictus, Parménion, Enée, même combat ???surtout à la fin quand :
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Il va falloir suivre de près le Corvus et le comparer avec le Lion de Macédoine : j'ai comme dans l'idée qu'il y aura des similitudes entre Corvus = Philippe de Macédoine et Rictus = Parménion.Notre Gillossen national trouve 10 000 un poil en dessous de Troie, mais c'est peur-être du au nombre de pages : 360 pour 10 000, environ 1250 pages pour Troie.C'est bien écrit, bien amené, bien construit et très vivant sinon réaliste (je déconseille ce livre aux amis des animaux, car les chevaux y sont particulièrement maltraités) mais il y a 3 phénomènes qui me turlupinent :- les choses avancent très vite, trop vite comme si l'auteur s'était restreint pour aller à l'essentiel(mais c'est peut-être un effet d'optique car je sors de Kushiel 2400 pages, Au Nom du Vent 800 pages et l'Empire Ultime 600 pages : je n' étais plus habitué à lire des livres inférieurs à 500 pages depuis un certain temps)- il faut attendre les 2/3 sinon les 3/4 du roman pour voir les personnages prendre réellement de l'épaisseur et de la consistance (là aussi c'est sans doute imputable au condensé résultant du nombre de page)C'est un peu comme ces films où on aimerait en savoir plus sur les seconds rôles et voir les personnages davantage interagir pour les rendre plus humains : les scènes on été coupées au montage, et il faut attendre la version longue...- le récit de Paul Kearney est tellement proche de l'original historique qu'un connaisseur de l'Antiquité comme moi n'est pas surpris, y compris dans les choix de nom de chapitres (thalassa, thalassa...)A la limite tout le décorum pseudo héroic-fantasy (les divinités, les Divins Fléaux, la reconstitution d'une histoire, la reconstitution d'une géographie...) est superflu !Kay, Gemmell, Negrete ont évolué de plus en plus vers l'historicité de leurs récits : on n'y perd pas au change car dans ce processus exit les héros adolescents qui sauvent le monde grâce à une épée magique et une prophétie avec l'aide d'un vieux magicien, d'un guerrier expérimenté et d'une bande de copains...Pourriez-vous confirmer / infirmer :Machts = GrecsTêtes de paille = MacédoniensKefren = PersesArtaka = EgypteJuthen = Juifs ???Les critiques de Gillossen sont paroles d'évangiles*, mais son 7 / 10 me paraît un petit sec par rapport à nombre de bouquins beaucoup plus convenus et moins immersifs qui ont reçu une note similaire ou même supérieur. On est quand même un cran au dessus de la plupart de la production de David Gemmell par exemple.C'est comme à la nouvelle star : "cela vaut un bleu, mais je te mets un rouge car j'attendais mieux de toi". ;)* pour éviter les polémiques, je précise que cette boutade est un hommage et pas une critique

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C'est fini de me charrier, oui ? ;)Personnellement, si on enlève le cadre justement, j'ai trouvé l'histoire elle-même tout de même assez convenue justement, et pas forcément très différente d'un Gemmell dans la moyenne (haute) de ses écrits. Mais oui, c'est un rouge d'encouragement. ;) J'aimerais bien que Kearney retrouve la verve du début des Monarchies Divines voire passe la vitesse supérieure. :)

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Je que l'on pouvait reprocher à Paul Kearney, c'était la dispersion visible dans les monarchies divines (malgré les tas de bons éléments), et archi-visible dans le Sceau de Ran (malgré quelques bons éléments).Du coup j'apprécie 10 000 et son sujet bien cadré et balisé à sa juste valeur.Mais comme tu le dis il manque à Paul Kearnay un match de référence un livre de référence.Cela aurait pu être 10 000, mais l'oeuvre manque un peu de suspens et d'épaisseur.Car finalement ce n'est qu'une reprise de l'Anabase : pour quelqu'un qui s'intéresse à l'histoire, pas de surprise...

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L'une des différentes entre Troie et 10.000 est que Gemmell réécrit la légende de Troie mais tout en restant à peu près dans le même cadre, alors que Kearney invente un nouveau cadre pour y replacer un récit déjà existant. A la limite j'aurais presque trouvé plus intéressant que Kearney reprenne directement l'Anabase et nous en livre sa version personnelle, tout comme Gemmell a su le faire pour le mythe troyen.