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Le Linceul de l'Eternité

Titre VO: Shroud of Eternity

Tome 2 du cycle : Les Chroniques de Nicci
ISBN : 979-102810778-9
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Terry Goodkind

Après avoir repoussé l’attaque des Norukai contre Renda-sur-Baie, Nicci et ses compagnons – Nathan le sorcier déchu et Bannon le jeune escrimeur – se lancent dans une nouvelle quête. 
Leur mission : rendre ses pouvoirs à Nathan, et, pour la magicienne, rien de moins que sauver le monde. Guidés par la prophétie de la voyante Rouge, les trois voyageurs font cap sur Ildakar, une ville fabuleuse dissimulée par son linceul d’éternité. Mais les sinistres avertissements qui se dressent sur leur chemin – des têtes coupées de Norukai fichées sur des piques, un monstre génétiquement modifié et une armée pétrifiée – ne sont qu’un avant-goût des horreurs qui les attendent, dans une société qui se tient pour idéale…

Critique

Par Gillossen, le 12/07/2018

Terry Goodkind a déjà fait fort cette année : pour preuve, la polémique l’opposant à Bastien Lecouffe-Deharme, après s’être ouvertement moqué du travail de ce dernier sur sa page officielle Facebook, avant de se cacher derrière son éditeur face aux retours en grande majorité négatifs et à l’ampleur prise par cette affaire, sans jamais vraiment assumer de son côté.
Autant dire que Le Linceul de l’éternité était précédé d’une réputation encore plus “sulfureuse” que d’ordinaire à l’approche de sa sortie. Pourtant, une fois que l’on se retrouve plongé dedans, il faut bien avouer que - logiquement - cette suite directe des nouvelles aventures de Nicci n’offre aucun changement en tant que tel, ni sur le fond, ni sur la forme.  
La narration défaillante l’est toujours, les dialogues se révèlent quant à eux toujours aussi peu naturels, le “style” de l’auteur se construit toujours à base d’images outrancières flirtant avec le ridicule, l’intrigue est en pilotage automatique au point que l’on se demande presque si Goodkind n’aurait pas fini par engager quelqu’un pour lui faire gagner du temps et “écrire” à sa place, puisque, de toute façon, il semblerait qu’une large part de ses lecteurs continue coûte que coûte à le suivre. C’est un peu comme mes chroniques le concernant : j’ai l’impression que je pourrais presque les écrire à l’avance et c’est bien le plus malheureux ! 
Mais que dire de plus ? C’est un tome 2, qui n’apporte donc aucune réponse concrète, qui fait avancer l’histoire de façon forcée (il suffit de lire son dernier chapitre…), peuplé de personnages toujours aussi repoussants, psychologiquement parlant. Maxime et Bannon sont d’ailleurs sans doute parmi les pires jamais créés par l’auteur, ce qui n’est pas peu dire, quand on songe à son “tableau de chasse” en la matière au fil des ans. Impossible ainsi de s’attacher à la moindre figure gesticulant et éructant au gré des chapitres, sans même revenir une fois encore sur la moralité toute particulière des histoires de Goodkind. L’auteur a bien sûr le droit d’assumer les positions qu’il veut dans ce domaine, mais c’est toujours plus intéressant quand cela peut s’exprimer de façon un minimum nuancée. 
On se retrouve donc au bout du compte avec un énième roman tiré de cet univers, sans doute l’un des plus fades de Goodkind en prime. Pas étonnant que cette chronique manque donc de sel ! Encore que. 

2.5/10

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