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Dette d'os

Titre VO: Debt of Bones

ISBN : 978-235294242-9
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Terry Goodkind

Il y a très longtemps, avant la création de la frontière, la guerre faisait rage entre D’Hara et les Contrées du Milieu. Dans ce climat inquiétant, une jeune femme se rendit dans la cité d’Aydindril pour obtenir une audience avec le Premier Sorcier.
Elle s’appelait Abby et venait lui demander de sauver les habitants de son village. II s’appelait Zeddicus Zu’l Zorander et sa lutte contre la dangereuse magie de Panis Rahl allait prendre un nouveau tournant…

Critique

Par Gillossen, le 14/01/2009

Tel un Pygmalion publiant indépendamment les nouvelles de Robin Hobb – et d’autres – issues du même recueil de nouvelles, le premier Légendes, Bragelonne se lance dans cette voie avec la parution en solo de cette nouvelle.
Toutefois, pour amortir l’addition, signalons que cette courte préquelle dispose d’une nouvelle traduction, d’une couverture cartonnée, de crayonnés, et des reproductions des magnifiques couvertures du défunt Keith Parkinson.
L’œuvre de Terry Goodkind est-elle plus « supportable » à petites doses ? On peut se poser la question après avoir redécouvert cette nouvelle. Il faut dire que même si l’on retrouve une partie de ses obsessions, on évite globalement les aspects les plus glauques, et restent surtout au fil des pages des interrogations lancées à la face du lecteur, avec une « subtilité » légèrement supérieure à la moyenne chez cet auteur.
De même, l’histoire profite grandement de son statut antérieur par rapport au cycle en lui-même, puisque l’on peut ainsi se passer de Kahlan et surtout de Richard ! Zedd, personnage bien plus sympathique mais aussi charismatique, s’impose d’emblée comme la figure marquante de la nouvelle, et le Premier Sorcier se montre à la hauteur de son rang, à tous les niveaux.
Comptons également sur une dose de suspense et un univers qui ne s’éparpille pas mais se limite aux bases solides rappelées dès le début du récit, tout en levant le voile (ah, ah) sur une caractéristique importante des Contrées du Milieu. Et, pour une fois, on peut finalement dire qu’il est possible de lire un volume entier de L’Épée de vérité sans lever les yeux au ciel toutes les 10 pages.
Alors, certes, il faut bien avouer que certains dialogues prêtent toujours à sourire, que l’auteur se tient évidemment droit dans ses bottes et ses héros avec lui, et que l’initiative éditoriale reste sujette à débat, mais si les fans sont prêts à investir 15 euros, ils ne seront probablement pas déçus.

7.0/10

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