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Le Noir est ma couleur

(Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : Olivier Gay
Le Noir est ma couleur

Le Pari

Adolescents, Alexandre et Manon sont dans la même classe mais s’ignorent. Lui, bad boy séducteur et boxeur, attend avec ses copains au fond que les cours finissent. Elle, est la meilleure élève. La plus secrète aussi. Un jour, pour gagner un pari, Alexandre invite Manon à boire un pot. Au détour d’une ruelle, il la découvre attaquée par une dangereuse créature. Il vient à son secours. Mais qui est vraiment Manon ?

Le Noir est ma couleur

La Menace

Mage Noire effrayée par le pouvoir qui grandit en elle, Manon hésite à rendre la mémoire à Alexandre, témoin de la bataille qui a fait rage entre Mages et Ombres. Malgré tout, le bad boy séducteur garde des réminiscences de scènes qui le déroutent. Il repousse avec succès les nouvelles attaques d’Ombres, échappe à une explosion et s’interroge, avec la jeune fille, sur l’entité qui anime les créatures. De qui s’agit-il ? De Brandon le lycéen américain à l’étrange comportement ? D’un nouveau Mage ?


Critique

Par Gillossen, le 03/11/2014

Avec Olivier Gay s’attaquant aux romans Young Adult, on pouvait s’attendre à quelque chose de… détonnant. Et c’est le cas, avec un premier tome - il est ici question d’une série d’ores et déjà prévue en sept volumes ! - plutôt réussi.
Dès le premier chapitre (enfin, les deux premiers du coup…), l’auteur bouscule les habitudes confinant parfois à la routine. Non, le bad boy du coin n’a pas forcément un grand cœur ou disons qu’il n’hésite pas à mettre à profit ses “compétences”. Et non, la jeune héroïne tombant sous le charme d’un beau ténébreux n’est pas forcément condamnée à se présenter sous les traits d’une jeune fille timide et renfermée.
L’alternance de leur point de vue, à la première personne, impose en tout cas à l’histoire un rythme bondissant qui ne faiblit jamais. Pas de temps mort en vue chez Olivier Gay ! Il faut dire que l’histoire peut également compter sur des dialogues percutants mais surtout qui sonnent juste, ce qui n’est pas toujours le cas, loin de là, dans ce genre de romans Jeunesse (ou Young Adult, peu importe l’appellation retenue) conservant un cadre “‘réaliste” (avec le risque de s’avérer sans saveur car sans surprise, ce qui n’est donc pas le cas ici).
Ce premier tome se lit un peu comme le pilote d’une série TV, un sentiment conforté par le fait que l’auteur ait pensé son intrigue globale en sept tomes. Saura-t-il conserver jusqu’au bout ce rythme soutenu et son sens des rebondissements ? Il est évidemment encore trop tôt pour prédire un quelconque essoufflement mais aussi trop tôt pour asséner un avis définitif quant à la série elle-même, évidemment. Pour l’instant, rien ne garantit que l’on ne finisse pas déçu car il demeure encore trop de zones d’ombre pour trancher. Toutefois, si tous les tomes font la même taille que celui-ci, il n’y a sans doute pas de quoi imaginer qu’Olivier Gay tire sur la corde plus que de raison. Il lui faudra malgré tout tenir la cadence, puisqu’on nous annonce un tome tous les trois mois.
Quoi qu’il en soit, il n’y a là pas de quoi bouder notre plaisir de lecture, à la découverte de cette mise en bouche aux personnages attachants dont les aventures se révèlent habilement menées, avec une magie inventive et un final surprenant. On serait tenté de dire que Le Noir est ma couleur représente un “divertissement estival” parfaitement calibré, en attendant de pouvoir juger de la série dans son ensemble.
Le tome 2 confirme largement les promesses entrevues et suit la même formule : rythme effréné et surprises bien négociées. C’est presque chaque bas de page et non chaque fin de chapitre qui nous pousse plus loin dans l’intrigue. Alors, certes, comme dans le premier tome - et en attendant le troisième calé pour janvier 2015 - il faut savoir ne pas tiquer devant un contexte très contemporain et surtout ses références - Ah, Flo Rida… -, mais la verve de l’auteur n’est pas en cause ici. 
A l’image du personnage d’Alexandre, on apprécie de voir ce début de cycle gagner en assurance, et gratter au passage un demi-point en plus par rapport à la chronique du seul premier volume.

7.5/10


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