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L'Art

Tome 2 du cycle : L' Assassin Royal [BD]
ISBN : 978-230200478-8
Catégorie : Bd
Auteur/Autrice : Jean-Charles Gaudin (Proposer une Biographie)
Dessin : Laurent Sieurac (Proposer une Biographie)

Le Roi Subtil a décidé de faire de Fitz, fils illégitime du prince Chevalerie, son assassin personnel. Ce dernier suit donc en grand secret l’enseignement d’Umbre qui l’initie aux arcanes complexes de la cour et à l’art raffiné de l’assassinat diplomatique.
Celui qui pour tous reste “le bâtard du roi” sera formé à l’Art magique, discipline pourtant réservée au sang pur…


Critique

Par Gillossen, le 18/05/2009

Le premier album tiré de l’adaptation de l’Assassin Royal de Robin Hobb avait déçu, n’y allons pas par quatre chemins.
Le tir a-t-il maintenant été corrigé ? Là encore, autant le dire tout de suite : pas vraiment. Si ce deuxième album retient l’attention durant sa lecture, c’est avant tout parce qu’il se concentre sur l’apprentissage et les déboires de Fitz sous les ordres de Galen, censé lui apprendre l’Art. En tant que tels, ces passages ne sont pas foncièrement ratés, de même que la retranscription d’un Fitz enfin accepté par certains mais rejeté par d’autres. Cela dit, quand Majipoor parvient à rendre accessible son histoire, les auteurs ont choisi ici de demeurer dans une approche qui sera sans doute toujours difficile d’accès pour celles et ceux qui ne connaissent en rien les romans originaux.
Bien entendu, à chacun son parti pris : le fait est qu’en refusant visiblement de se détacher du texte, ce deuxième volet confirme l’impression de ne rien apporter de plus à l’histoire de Fitz née dès le précédent, d’autant que la plupart des personnages souffrent d’un relatif manque de profondeur, leurs mises en valeur successives restant trop brèves ou sibyllines. Et ce quand bien même le lecteur peut commencer à retrouver quelques marques voire éprouver de l’attachement pour Fitz, enfin.
Et ce ne sont pas les dessins qui mettront là encore partisans et détracteurs d’accord. Au-delà du débat de l’apparence de tel ou tel personnage qui concerne toute adaptation du papier vers le visuel et qui se poursuivra ici, il faut bien admettre que le trait de Laurent Sieurac ne semble pas s’épanouir pleinement dans le cadre de Castelcerf et ses visages, en premier lieu, paraissent plus d’une fois maladroits, ses personnages raides, y compris le Fou, sans compter une colorisation sans saveur particulière. Car si la couverture de ce deuxième album est toujours très réussie, elle est également une nouvelle fois signée par Didier Graffet et le contraste entre les deux se révèle à tout le moins frappant, comme constaté précédemment.
Bref, si vous n’aviez pas accroché à cette transposition BD, ce deuxième tome ne devrait pas vous faire changer d’avis. Dans tous les cas, voici un album qu’il vaut mieux feuilleter avant d’acheter.

6.5/10

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