Elbakin.net logo
Skip

Le Bélial' - Olivier Girard

Alors que 2019 se termine à peine, quel serait votre premier bilan, à chaud ?

Nous avons publié 21 bouquins, dont quatre numéros de la revue ''Bifrost'', sept volumes de la collection « Une heure-lumière » et quatre recueils. ''Diaspora'' de Greg Egan : une grande fierté. ''Trop semblable à l’éclair'', d’Ada Palmer, qu’il nous a fallu réimprimer un mois après sa sortie. Laurent Genefort. Jean Baret. Plus de sept mille pages au total… Et un CA en hausse de près de 50 %. 2019 restera pour le Bélial’ comme une année exceptionnelle.

A titre personnel, hors parutions, un événement vous a-t-il particulièrement marqué ou surpris au cours de cette année écoulée (un prix, un salon, etc...) dans le paysage des littératures de l'Imaginaire ?

2019 est l’année Alain Damasio. Ce n’est pas hors parutions, mais d’un point de vue éditorial, l’évènement majeur de l’année est bien là : 100 000 exemplaires écoulés en quelques mois, c’est tout simplement phénoménal, que ce soit dans le registre de la littérature de genre ou hors genre. Et puis, sinon, à titre perso et en ce qui concerne le Bélial’, le fait que des titres de la collection « Une heure-lumière » raflent les deux prix littéraires remis aux Utopiales m’a bien halluciné (''Les Meurtres de Molly Southourne'' de Tade Thompson pour le Prix Julia Verlanger, et ''Helstrid'' de Christian Léourier pour le Prix Utopiales).

Quelle place pour la fantasy dans votre programme 2020 ?

Maigre, comme toujours. La fantasy n’est pas notre priorité. D’autres font ça bien mieux que nous…

Enfin, quel sera votre plus grand défi pour cette nouvelle année ?

Notre plus grand défi demeure globalement inchangé : imposer des bouquins exigeants, ambitieux, passionnants. De même que notre plus grande priorité : continuer à bosser avec la même passion, la même sincérité, la même intransigeance.

''Propos recueillis et mis en forme par Emmanuel Chastellière.''