Les dragons de la cité rouge, ça vous parle ? Peut-être pas, effectivement, ce livre est sorti il y a maintenant sept ans du côté de chez Bragelonne, et en poche depuis moins d'un an. Ce one-shot français, signé Erik Wietzel, reprend de multiples éléments archétypaux de la fantasy grand public, tels que l'épée magique, le dragon qui parle ou encore la reine en détresse. De quoi en faire fuir certains(es) ? Attendez un peu et jetez tout de même un coup d’œil à la critique de Belgarion.
Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est le premier volume de cette aventure adaptée en bande dessinée par Soleil Productions. Une aventure à découvrir ou redécouvrir, qui offrira une expérience de lecture différente en fonction du lecteur. Pour ma part, j'ai retrouvé Alec Deeran avec plaisir, comme j'avais pu me l'imaginer. On retrouve également l'inévitable Shen Say, la démone, liée à notre chasseur de primes par un sulfureux pacte. Si on peut tiquer sur sa quasi-nudité, qui d'une certaine façon est un rappel permanent de la nature du lien qui les unissent, rappelons aussi que c'est une succube, qui n'est donc potentiellement pas concernée par les problèmes de température.
Le dessin est pour le moins agréable et sert convenablement l'histoire, notamment le traitement des dragons, plutôt original. Bémol tout de même en ce qui concerne les visages des personnages, trop souvent brouillons. La colorisation, quant-à-elle, confère une belle force de caractère à l'ensemble.
En somme, une adaptation réussie et qui nous fait renouer avec les principaux points forts du roman !
— Tzeentch