SylveLarmes
Les elfes sont en train de mourir... La rivalité entre les quatre collèges de magie a conduit le continent de Balaia à la catastrophe, rongé par la gu...
Les elfes sont en train de mourir... La rivalité entre les quatre collèges de magie a conduit le continent de Balaia à la catastrophe, rongé par la gu...
Cette fois, c'est la guerre. Après des années de conflit larvé, la rivalité entre les quatre Collèges de magie répand le feu et la mort sur Balaia : X...
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Le Guerrier Inconnu a passé des années à pleurer la perte des Ravens, la légendaire bande de mercenaires. Jusqu'au jour où un homme qu'il n'a jamais v...
Et voilà le « grand » retour de James Barclay...
Si l'auteur chérit toujours autant sa bande de mercenaires, ou plutôt ce qu'il en reste, la formule reste une nouvelle fois la même, pour le meilleur et pour le pire. La même que dans les tomes précédents, la même que dans le premier cycle... Si un nouvel ennemi se dresse, principale nouveauté de ce chant du cygne, pour le reste, il faudra à nouveau se contenter, ou savourer, des joutes dialoguées et de furieux affrontements, les armes à la main.
Mais que dire d'autre ? James Barclay semble souvent écrire en pilotage automatique au fil de ses intrigues, noircissant page après page, sans vraiment se poser de questions, quitte à surprendre, non pas par sa gestion somme toute sommaire des rebondissements au sein d'une trame épique en diable (évidemment...), mais bien par les réactions de ses personnages, déconcertantes parfois, y compris pour ceux qui les accompagnent depuis longtemps.
Reconnaissons-lui tout de même un certain penchant pour la noirceur, une noirceur toute relative bien sûr, et souvent entretenue de façon quelque peu artificielle, voire facile, mais, quoi qu'il en soit, l'auteur a le mérite de s'y tenir, avec sérieux. Et ce, quitte même à ne pas plaire à tout le monde, y compris parmi ses lecteurs les plus acharnés, de ceux qui l'accompagnent depuis son tout premier roman.
Et mine de rien, on arrive donc désormais au bout de ces « légendes », des romans qui seront restés, du premier au dernier, dans la masse mouvante des sorties mensuelles, sans parvenir à se démarquer du lot et à marquer durablement le lecteur, sans vision d'ensemble. Qui peut encore vibrer pour la prose de James Barclay, qui pourtant, pour peu que l'on se penche sur ses notes d'intention, semblent viser au moins aussi haut qu'un Terry Goodkind (et malheureusement en sonnant de façon tout aussi pompeuse à nos oreilles...), quant à ce que ses romans sont censés illustrer ? Mais invoquer un récit épique, des valeurs comme l'honneur ou le courage, proposer des défis toujours plus énormes, cela ne suffit pas à hisser une œuvre parmi les références du genre.
Au final, on a davantage l'impression que l'auteur tire sur la corde, sans regret cela dit (à l'image de ce dernier tome, ÂmeRaven, qui n'était pas prévu au départ !), en caressant toujours assez les fans dans le sens du poil pour ne pas se les aliéner définitivement. Une démarche comme une autre, et qui ne semble pas déranger outre mesure ses lecteurs.
Et déjà oubliés, à l'image de cette fade fin.