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Bilbo et la crise bancaire !

Par John Doe, le samedi 21 avril 2012 à 15:36:39

bilbo Décidemment, on n'arrête plus Bilbo !
Après le film de Peter Jackson, attendu pour cette fin d'année, on doit à Peter Erickson une parodie du livre de J.R.R. Tolkien. L'auteur s'est inspiré de la crise bancaire de 2008, et notamment de la débâcle de Washington Mutual (WaMu) pour imaginer The Wobbit : A Parody, dans lequel les nains sont inspirés de personnes qu'il a croisées dans diverses institutions financières, dont WaMu. D'après Richard Barrington, un analyste financier, Washington Mutual est un peu le symbole de la crise bancaire, celui qui a retenu l'attention du grand public. Avec plus de 6.000 e-books vendus, The Wobbit se classe au 43ème rang des parodies, selon Amazon.com. Peter Erickson espère tirer avantage de la sortie du film de Peter Jackson The Hobbit: An Unexpected Journey ; il travaille actuellement sur une autre parodie de Tolkien, Superfriends of the Ring.
Carsten Polzin prévoit de traduire The Wobbit en Allemagne. Le travail d'Erickson est à la fois drôle et respectueux du chef d'oeuvre de Tolkien, déclare t-il. Les banquiers s'intègrent à merveille dans l'histoire : on se demande presque comment Tolkien a pu faire sans. Dans le livre, le personnage de Bilbo Baggins (Bulbo Bunkins) voyage à travers une Petite Terre affligée par la récession. Sa mission est de voler le trésor du dragon et de sauver l'économie. Les Nains, tels que décrits par Tolkien, sont avares, respectueux de la hiérarchie, et tous plus ou moins reliés les uns aux autres. J'ai pensé que cela correspondait assez bien aux banquiers. Il m'a donc été facile d'écrire dans cette veine, explique l'auteur. Une profession aussi dépourvue d'humour peut-elle générer assez de matière pour un roman parodique ? Kevin J. Williams, un ancien banquier qui travaille désormais dans le monde de la comédie, le pense. Une parodie de hobbits qui sont des banquiers est une bonne chose, dit-il. J'ai déjà travaillé avec des banquiers qui ressemblaient physiquement à des hobbits. Utiliser la parodie comme un outil pour représenter une industrie ou une profession est une bonne chose. Si nous n'en sommes plus capables, c'est signe que nous perdons notre capacité de réflexion.
A noter que l'auteur est un contributeur de Reuters.

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