Vous êtes ici : Page d'accueil > J.R.R. Tolkien > Bibliographie > Seigneur des Anneaux > Poésies et chansons du Seigneur des Anneaux > Livre VI

Poésies et chansons du Seigneur des Anneaux - Livre VI




La Chanson de Sam dans la Tour de l'Orque

Dans les pays de l'ouest sous le Soleil
Les fleurs peuvent sortir au Printemps,
Les arbres bourgeonner, les eaux courir,
Les joyeux pinsons chanter.
Ou ce peut être une nuit pure
Où les hêtres ondoyants portent
Les étoiles elfiques tels des joyaux blancs
Parmi leur chevelure rameuse.

Bien qu'ici en fin de voyage je sois
Dans les ténèbres profondément enfoui,
Au-delà de toutes les tours fortes et hautes,
Au-delà des montagnes escarpées
Au-dessus de toutes les ombres vogue le Soleil
Et les étoiles à jamais demeurent :
Je ne dirai pas "le Jour est fini",
Je ne ferai pas aux Etoiles mes adieux.

"Vive les Semi-hommes ! Louez-les avec de grandes louanges !

Cuio i Pheriain anann ! Aglar'ni Pheriannath !
Louez-les avec de grandes louanges, Frodo et Samsagace !
Daur a Berhael, Conin en Annûn ! Eglerio !
Louez-les !
Eglerio !
A laita te, laita te ! Andave laituvalmet !
Louez-les !
Cormacolindor, a laita tárienna !
Louez-les ! Les porteurs de l' Anneau, louez-les avec de grandes louanges ! "

La Chanson de la Mer de Legolas

A la Mer, à la Mer ! Les mouettes crient.
Le vent souffle et l'écume blanche vole.
A l'Ouest, l'Ouest lointain, le soleil rond descend,
Navire gris, navire gris, les entends-tu appeler,
Les voix des miens qui sont partis avant moi ?
Je vais partir, je vais quitter les bois où je suis né ;
Car nos jours se terminent, et nos années déclinent.
Je vais franchir les vastes mers en une navigation solitaire.
Longues sont les vagues qui sur la dernière grève déferlent,
Douces sont les voix qui dans l'Ile perdue appellent,
En Eressëa, au pays des Elfes que nul homme ne peut découvrir,
Où les feuilles ne tombent point : terre des miens pour toujours !

La Chanson de l'aigle

Chantez maintenant, ô vous, gens de la Tour d'Anor,
Car le royaume de Sauron est fini à jamais,
Et la Tour Sombre est jetée à bas.

Chantez et réjouissez-vous, ô vous, gens de la Tour de Garde,
Car votre guet n'a pas été vain,
Et la Porte Noire est brisée ;
Votre Roi l'a franchie,
Et il est victorieux.

Chantez et soyez heureux, ô vous, enfants de l'Ouest,
Car votre Roi reviendra,
Et il résidera parmi vous
Tous les jours de votre vie.

Et l'Arbre qui fut désséché sera renouvelé,
Et il le plantera dans les hauts lieux,
Et la cité sera bienheureuse.

Chantez, ô vous tous !

Hors du doute, hors des ténèbres, vers le lever du jour

Il chevaucha, chantant dans le Soleil et l'épée hors du fourreau.
Il ranima l'espoir, et dans l'espoir il finit;
Au-dessus de la mort, au-dessus de la peur, au-dessus du destin élevé,
Hors de la ruine, hors de la vie, vers une durable gloire.

La Route se poursuit sans fin

Descendant de la porte où elle commença.
Maintenant loin en avant s'est poursuivie la Route ;
Que d'autres la suivent, qui le pourront !
Qu'un nouveau voyage ils commencent ;
Moi enfin, les pieds las,
Vers l'auberge éclairée je me tournerai,
Pour trouver mon repos du soir et le sommeil.

Derrière le tournant, ils peuvent encore attendre

Une nouvelle route ou une porte secrète;
Et, bien que j'aie souvent passé auprès,
Un jour viendra enfin
Où je prendrai les chemins cachés qui courent
A l'ouest de la lune, à l'est du Soleil.

A ! Elbereth Githoniel !

Silivren penna míriel
O menel aglar elenath,
Gilthoniel, A ! Elbereth !
Nous nous rappelons encore, nous qui vivons
En cette terre lointaine sous les arbres,
La lumière des étoiles sur les Mers Occidentales.


Dernières critiques

Derniers articles

Plus

Dernières interviews

Plus

Soutenez l'association

Le héros de la semaine

Retrouvez-nous aussi sur :