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Merci pour ce podcast surprise ! :)

Petite précision, ça spoile un peu ou beaucoup ou pas du tout ? Je suis en train de faire le jeu, histoire de voir si j'attends pour l'écouter ou pas. :P

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J'en suis à 54 minutes, Guigz parle d'en être, au moment du podcast, qu'au chapitre 4 (edit : et Gillo chap 9 !), donc ça devrait aller ^^

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Lauriaen a écrit :Merci pour ce podcast surprise ! :)

Petite précision, ça spoile un peu ou beaucoup ou pas du tout ? Je suis en train de faire le jeu, histoire de voir si j'attends pour l'écouter ou pas. :P

Pas d'inquiétude ! On va modifier la news pour le préciser mais c'est bien évidemment une émission sans spoiler :)

Et oui, j'en suis encore au chapitre 4, je savoure chaque moment ! :P

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Podcast très intéressant que j'ai pris plaisir à écouter.

En ce qui me concerne je n'ai découvert le monde du jeux vidéo qu'à 19 ans avec ff IX (ma mère pensait à l'époque que les jeux vidéos c'était le mal et que ça déclenchait des crises d'épilepsie lol) du coup ff VII n'a pas été une révolution d'un point de vue technique, mais je dois avouer que j'avais adoré l'histoire qui avait titillé ma fibre écologique entre autre. J'ai bien aimé l'historique que vous avez fait.
Quant au remake je l'ai personnellement rushé; en ce qui me concerne quand une fiction, sous quelque forme qu'elle soit, me plait je n'arrive plus à la lâcher avant d'en connaître la fin, quitte à revenir dessus ensuite pour mieux savourer les détails. Et je n'ai pas du tout été déçue, bien au contraire. J'ai vraiment hâte de voir ce que va donner la suite. En plus certaines des thématiques qu'abordent le jeu sont plus que jamais d'actualité.

Si vous refaites ce type de podcast je les écouterai avec grand plaisir.

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Très chouette, ce podcast !

La partie historique du début était très intéressante, je comprends mieux l'impact de ce jeu dans l'imaginaire collectif.
Parce que, pour moi, le peu que j'en ai fait, c'était juste des polygones moches, du tour par tour et une ville un peu pourrie :mrgreen: Bon, c'était la version Steam, aussi...

Ce remake, c'est vraiment l'occasion pour moi de découvrir ce jeu iconique. Et, moi qui en suis au chapitre 9, c'est assez chouette à jouer, je le reconnais, quoique un peu trop dirigiste parfois. :)
Mais, clairement, si ça avait été du tour par tour, je n'y aurais pas joué.

Merci en tout cas pour ce podcast, je vous suis si vous faites d'autres numéros sur du jeu vidéo :D

Ps: bon, par contre, la vidéo dans la news montrant une démo de FF 6 en 3D.. le personnage et sa tenue, on en parle ? :sifflote:

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Oui, mais j'avoue que si j'ai joué à Bladur's gate, Final Fantasy par contre je ne connais pas, et je ne m'y mettrai pas.
J'attends des podcasts sur d'autres sujets. ;)

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Je viens enfin de prendre le temps d'écouter le podcast et j'ai beaucoup aimé, je n'ai pas vu l'heure passer.

Je rejoins l'avis de Guigz sur pas mal de points: FFI et FFII sont tous les deux des jeux particulièrement arides (j'ai pourtant joué aux versions GBA) et FFIII est trop classique pour être marquant. C'est vraiment avec FFIV que la licence commence à devenir autre chose, jusqu'à entamer une pleine métamorphose avec FFVI (j'ai aussi eu du mal à apprécier FFV). Je confirme d'ailleurs ta remarque Guigz: je possède une version complète en parfait état de FFVI, version GBA, et j'ai découvert avec étonnement que quelqu'un m'offrait un montant à 3 chiffres pour se la procurer :o

Un autre point m'a semblé intéressant: la question de la difficulté dans les JV. Tout comme Gillo, plus le temps passe et plus j'ai de mal à jouer à un JV pour son seul gameplay. Et je pense qu'il y a une nette distinction entre un jeu comme, disons Trails of Cold Steel III et Dark Souls III. Pour le premier, je n'ai pas d'hésitation à jouer et demander un mode facile. Quand tu te frottes à ce genre de jeu qui atteint facilement les 100h de durée de vie, je serais vraiment frustré de devoir me taper des sessions de retry sur certains boss. Dans la même lignée, lorsque je jouerai à Persona 5 Royal, ce sera dans le mode de jeu le plus facile. Je pense que ces jeux peuvent être appréciés simplement pour leur histoire.

Par contre, mettre un mode facile dans un jeu à gameplay comme les Soulsborne ou un jeu à la Meat Boy n'a pour moi aucun intérêt. Qu'est-ce qu'il resterait à ces jeux pour lesquels la difficulté est la raison d'être ? On enlève la difficulté dans un RPG, il reste, à divers degrés, l'histoire, les personnages, la découverte du monde. On enlève la difficulté dans Dark Souls III... je ne vois pas trop ce qu'il reste.

Et je termine enfin sur un autre sujet sur lequel nous tombons d'accord: la qualité du Remake de FFVII et, plus particulièrement, le soin apporté à l'élaboration de Midgard. Je rejoue en ce moment à FFVII version originale et le constat est sans appel: je n'éprouve aucun attachement envers la ville sur PS1. On y passe un peu plus de 6h et on y apprend pas grand chose.

C'est tout le contraire dans ce Remake et si certaines quêtes annexes peuvent donner le sentiment de n'avoir aucune utilité, elles servent pour moi à donner vie à Midgard et à ses habitants. En finissant le Remake, on ressent Midgard et l'emprise de Shinra beaucoup plus fortement que la version originale. Et je ne parle même pas du fait que la plupart des perso sont tous plus magnifiques les uns que les autres.

J'ai passé un bon moment donc ! J'espère qu'on aura le droit à d'autres podcast de ce style ;)

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Je fais partie de ces gens qui n'ont jamais approché un FF, pour X raisons que ce soit, et pourtant, il y a des éléments qui ont débordé pour que même sans avoir la manette en main, j'ai une vague notion de Cloud, Tifa et un chocobo (c'est bien comme ça qu'on dit ?).

Mais j'écoute tous les podcasts pour enrichir ma culture, c'était l'occasion d'en apprendre un peu plus.
Par contre, dans l'historique, je n'ai pas l'impression que vous ayez précisé un détail que j'ai entendu jadis : le pourquoi du nom.

Final Fantasy, la dernière fantasy, c'est un drôle de nom pour le premier qui n'avait pas de numéro, comme s'il n'avait de suite prévue.
L'anecdote dont je me souviens, c'est que le studio n'avait plus de projet en cours, et peu d'espoir de pouvoir survivre, ce RPG était alors leur "final fantasy"...mais le succès a tourné le dos aux prévisions, et la fantasie finale a essaimé sans limite.


Ou alors il y a une autre explication au nom de la franchise ?

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Foradan a écrit :Par contre, dans l'historique, je n'ai pas l'impression que vous ayez précisé un détail que j'ai entendu jadis : le pourquoi du nom.

Final Fantasy, la dernière fantasy, c'est un drôle de nom pour le premier qui n'avait pas de numéro, comme s'il n'avait de suite prévue.
L'anecdote dont je me souviens, c'est que le studio n'avait plus de projet en cours, et peu d'espoir de pouvoir survivre, ce RPG était alors leur "final fantasy"...mais le succès a tourné le dos aux prévisions, et la fantasie finale a essaimé sans limite.


Ou alors il y a une autre explication au nom de la franchise ?

Il y a trois théories qui s'affrontent pour des raisons de volonté de créer une légende plus romantique que la réalité :

1 : Les créateurs voulaient un jeu avec une bonne abréviation qui sonne bien. Ils avaient trouvé "Fighting Fantasy" mais à l'époque le nom était déposé par les fameux livres dont vous êtes le héros. Squaresoft est international. Ils voulaient garder FF et Final sonne bien pour un Japonais et a une résonance épique analogue à "Fighting". C'est une version portée par Hironobu Sakaguchi (chef de projet) par divers interview.

2 : Hironobu Sakaguchi voulait quitter Squaresoft pour prendre un poste à l’université/continuer des études supérieures. Il a négocié de faire une dernier jeu pendant sa période de préavis. C'est des ragots d'anciens employés rapportés plus ou moins "en off" par des journalistes occidentaux. Il l'a appelé Final Fantasy.
Mais il a décidé de rester à SquareSoft car il montait en grade grâce au succès de son dernier projet (Ca c'est Benedick qui le dit).

3 : La fameuse théorie de la "Bankrupt": Squaresoft n'avait plus d'argent et Final Fantasy était le chant de signe. C'est Uematsu (le compositeur de la musique) qui parle de cette version. Cependant, en grattant un peu, on s'aperçoit que Squaresoft sort 12 jeux en 1987, année de sortie de Final Fantasy. Notamment un clone de space Harriet qui vend 500 000 copies à l'international avec une techno innovante. De plus, le Japon, à cette époque, à une économie hyper propice au emprunt bancaire et squaresoft développait à la fois pour les consoles (NES) et les micro-ordinateurs (MSX). Ca c'est mon explication de pourquoi certains gens du milieux "grimacent" quand ils entendent cette théorie sans trop en dire.

Après, on pense ce qu'on veut. Personnellement, je pense que c'est un mix des deux premières.

C'est un peu comme la fameuse théorie de Enix qui rachète Squaresoft après l'échec du film "Final Fantasy" qui aurait coulé la boîte.

En fait, la Fusion était un projet de longue date car les deux boîtes c'étaient aperçu que s'ils sortaient leurs jeux respectifs en décalé sur le planing, tout le monde gagnerait plus d'argent. De plus, Squaresoft avait besoin de Enix pour développer des mangas et Enix avait besoin de Square pour mieux percer aux états-unis.

C'est en m'intéressant à la venue de squaresoft dans les mangas (Full Metal Alchemist, Soul Eater, Ubell Blatt) que je suis tombé sur une interview d'un traducteur Français (Vautrin) en cheville avec squaresoft qui a découvert que les pourparlers était anciens.

De plus, perdre du pognon pour faire parler d'une franchise en occident dans les années 2000, c'est pas ce qui fait le plus peur à un Zaibatsu Japonais. Même si je pense que c'est plus les genoux de Sakaguichi qui ont tremblés que ceux de l'entreprise vu les sommes engagées.

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Ce qui est bien aussi avec le succès de Final Fantasy 7 Remake, c'est que cela apporte du grain au débat sur Tetsuya Nomura et sa réelle influence sur le succès d'un FF.

Il est assez courant d'entendre que les problèmes de FF 15 viennent de cet homme qui aurait mis le bazar avant qu'il s'en aille se consacrer à Kingdom hearts (SA série) et FF7 remake (LA série qui lui a permis de monter en grade).

Un des arguments des défenseurs de Nomura était de dire que ce dernier voulait que le système de combat / Gameplay de FF15 soit exactement celui que l'on voit dans FF7 remake ou, dans une moindre mesure, Kingdom Hearts.

Quelque chose de très action, très cinématographique. Maniéré. Qui fait la part belle au échange entre perso.

Sauf que cela faisait pas assez "RPG FF classique" et que les lubies de Nomura ne pouvaient pas être dans tous les projets. Peut être trop ambitieux... Ce qui est un défaut dans la gestion de projet.

De plus, le fait de vouloir suivre la mode du monde ouvert (Witcher 3 a cartonné au Japon) pour d'autres têtes pensantes pouvait aller à l'encontre des priorités/compétences de Nomura.
Ce dernier est plus dans l'ambiance et l'évocation que l'écriture et le world bulding (c'est l'avis de Benedick)

D'où l'idée que les pertes de temps, les incohérences de FF15 viennent du fait que :

- soit Nomura n'a pas assez "Nomuré" FF15.
- soit qu'un Chef de square ne l'ai pas démobilisé rapidement pour aller faire ses délires dans ses trucs à lui, la rock star de Squaresoft.

Mais force est de constater qu'avec FF7 Remake, les bons aspects de Nomura vont être mieux cernés.

Surtout que la seule bonne idée de FF15, le "groupe de mecs" c'est lui qui l'a imposé.

Je reviens la dessus :

On peut penser ce qu'on veut du type, de ses tics, de son chara-design, mais il a quand même volontairement casser le cliché à la con des RPG avec le groupe de perso qui se forme artificiellement en cours de route avec des inconnus prêt à mourir les uns pour les autres à la fin du jeu.

D'où le concept d'un groupe de perso déjà formé, déjà construit dans sa dynamique avant le début du jeu.
Le fait qu'ils soient du même genre et qu'ils possèdent des codes visuels communs évitent le sentiment forcé de l'auberge espagnole fantasy de 90% des RPGs Japonais ou occidentaux. On voulant cassé un cliché de jeu vidéo, il est passé pour un rétrograde matchiste. C'est con pour toi, Nomu. T'avais qu'à faire un groupe de filles !

Et cette vision d'artiste va à l'encontre du marketing, voir de l'ADN des FF:

- le manque de "diversité" selon le code américain est un aimant à emmerde à l'international. Et FF, c'est LE RPG japonais des américains et des européens.

- les FF, depuis le 6, proposent les personnages féminins les plus marquants des RPG Japonais Mainstream.

D'ailleurs, FF13, l'avant-dernier en date, a pour protagoniste Lighting et c'est elle qui porte les deux suites qui ont toutes vendus des millions et des millions. Donc, pas inclure des femmes, c'est foutre un coup de Buster Sword à la tronche des otakus qui attendent d'avoir leur chérie virtuelle.

Mais, allez savoir, Nomura a réussi à imposer cela...

Donc, pour moi, FF7 Remake peut aussi se voir comme ce qu'aurait été FF15 si Nomura avait été au manette, pour le meilleur ou le pire.

Et ma question : cela va-t-il s'ouvrir en termes de world-building pour la suite ?