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Merci pour la chronique ! Bon le mien attend sagement dans ma pal, je vais voir ça en 2020.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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J'avais bien aimé la première partie du livre et la seconde m'exaspère un peu. Il me reste 100 pages à lire et ça me gonfle un chouilla :o C'est trop expéditif par certains aspects :/

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Petite question parce que j'ai rien vu là-dessus:
C'est un one shot? un diptyque? une trilogie? une série complète?
Je demande, parce que j'ai suffisamment de retard sur mes lectures pour me lancer dans une série au long court.
par contre, si c'est un one shot, je peux me laisser tenter

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Finalement j'ai craqué avant Noël et me le suis acheté.
J'ai commencé vite fait les 100 premières pages pour me donner une idée et maintenant que j'ai plus de temps, je vais pouvoir me remettre dessus :)
C'est qu'il est pas mal conséquent, le bougre :p
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Gillossen a écrit :Alors, personne ne l'a eu sous le sapin ? :)

Oui ! (merci maman !)

lu en ce début d'année et ça a été une très chouette lecture. Des héroïnes attachantes, une mythologie, un contexte historique, des dragons, de la magie ... tout ce qui me plaît !

petit bémol sur la fin, qui m'a semblé un peu précipitée et qui aurait mérité 50 pages de plus pour l'étoffer un peu (50 pages de plus ou de moins...) et que cela s'explique mieux. J'ai trouvé que certaines ficelles de l'intrigue se sont résolues en un claquement de doigt.

Je pense qu'il se justifie en jeunesse, (notamment parce que l'intrigue politique, bien qu'intéressante est survolée et peu creusée) mais pour un lecteur averti.

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Je viens tout juste de le terminer, aussi vais-je réagir un peu à chaud.

Globalement, j'ai trouvé le roman moyen, au sens qu'il a des qualités évidents (l'univers, la plume fluide, du souffle, etc), et des défauts, parfois impardonnables. Malheureusement, après une première moitié assez chouette et solide, j'ai trouvé que les défauts prenaient le dessus dans la seconde.

En fait, j'ai un VRAI problème avec le traitement des personnages, et ce, dès le début. Lorsque le roman commence, j'ai eu l'impression que la plupart d'entre eux ne savaient rien d'eux-même ni des autres ni même du monde qui les entourent. Comme s'ils étaient presque tous une page blanche que le lecteur découvraient en même temps qu'eux ou que l'auteur. De fait, ils dégagent une certaine naïveté, et agissent parfois de manière décalée avec ce que la situation exigerait. Plusieurs fois, je me suis surpris à avoir envie de les secouer, ces automates qui agissent comme l'intrigue demande et pas comme ils le devraient. Alors, oui, on pourrait me rétorquer que la plupart doivent obéir à ce que la société exige d'eux - pour moi, c'est le sujet principal du livre, notamment sur le rôle des femmes, le fait de devoir enfanter, etc - ou à des ordres, mais ces personnages pourraient au moins s'interroger. Or, il y a très peu de passages réflexifs, et presque à chaque fois, la prise de conscience d'un personnage sur une situation ou le rôle qu'a joué un autre dans tel ou tel événement passe par le dialogue, alors que le lecteur l'a compris depuis très très longtemps. Franchement, mettre 400 pages à comprendre que tel personnage est un salaud alors que le lecteur l'a compris en 4 pages lorsqu'il en exile un autre... De fait, on a toujours l'impression que les personnages sont en retard sur nous, qu'ils leur suffiraient d'ouvrir un peu les yeux ou d'y réfléchir, mais non, on attend la discussion où viendra l'épiphanie pour qu'enfin l'intrigue avance - nous rattrape. C'est d'autant plus pénible qu'il y a parfois de vraies longueurs dans le roman - Sanderson n'aurait pas fait mieux. ^^ Enfin, comme ont pu le dire d'autres elbakiniens avant moi, la fin est quelque peu précipitée. A ce titre, je trouve que la Grande Menace est tellement mise au second plan durant le roman qu'elle peine à être tangible, à être réelle, et que cela pèse sur la fin.

Bref, voilà pour mes élucubrations de lecteur, j'ai sans doute pris un peu en grippe certains tics de l'auteure, et comme je n'insiste que sur les défauts, on peut avoir l'impression que j'ai détesté. J'ai quand même été au bout des 950 pages du roman, hein, avec l'envie de savoir, de connaître la fin. L'autrice possède un vrai potentiel, j'espère juste qu'elle corrigera le tir pour ses prochains romans.

Enfin, petite remarque pour l'éditeur : si vous pouviez faire attention au niveau des veuves et des orphelines, c'est pas grand-chose, mais c'est mieux sans. ;)

Zedd

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J'ai honte mais c'est justement ce côté vendu comme roman féministe qui m'empêche d'ouvrir le livre pour le moment.
Là où je suis d'accord pour les valeurs et les thématiques, la publicité autour me rebute... Ce qui est extremement idiot de ma part puisque si cela est dans l'adn du roman, comment ne pas en parler?

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Ah bah moi c'est la critique de Zedd qui m'a convaincu que ça ne serait certainement pas pour moi. J'ai de plus en plus de mal avec les univers un peu carton-pâte, mais peut-être que ceux qui l'ont apprécié ne seront pas de cet avis :)

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Je n'ai pas trouvé que le livre fanfaronnait à tout va "Regardez comme je suis féministe et comme je suis dans l'air du temps et très très engagé" :D (au contraire d'un autre roman que j'ai lu et même pas fini tellement il m'a fait lever les yeux au ciel)

Et c''est ça que j'ai aimé du coup : que mine de rien, on nous montre que la fantasy peut être autre chose que ce qu'on lit depuis des années (et je ne jette pas la pierre sur mes autres lectures, je prends clairement mon pied sur du Gemmell ou du Katz, mais avoir un autre regard sur les personnages, c'est rafraîchissant)
Memento mori

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je rejoins Kaellis.

Le livre n'est pas si engagé que ça dans le sens où il ne dénonce pas grand chose et ne porte pas de messages sur le féminisme ou la place des femmes.

Par contre, des pays sont gouvernés par des femmes, ce sont les héroïnes de l'histoire, elles ont des devoirs et des obligations liées à leur position, mais pour autant, cela n'est pas revendiquer. C'est juste un fait. Il y a un reinaume, gouverné par une femme, et c'est tout. Est-ce que c'est normal ou pas, est-ce que cela devrait être un homme ou est-ce qu'une femme "fait l'affaire" ne sont pas des sujets abordés dans le livre.
Par contre cette reine à un devoir, qui est de donner un descendant à son royaume, et finalement, ce n'est pas différent d'un royaume que l'on a dans la "vraie vie", dans lequel une reine doit donner un héritier.

Pour le côté carton-pâte, le fait qu'il y ait peu de descriptions du monde peut donner cette impressions. 3 mois après ma lecture, je n'arrive plus à décrire le monde, par contre je me souviens des personnages et de l'intrigue.

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Cet aspect ne m'a pas marqué non plus mais je n'ai toujours pas fini le roman. Mais bon l'article qui donne l'impression que la fantasy se résume à du Gor, c'est moyen. :sweat:

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Bonjour,
Tout nouveau sur ce forum, j'y suis arrivé donc par Le Prieuré de l'Oranger que je viens de terminer.

Les 100 premières pages ont été très difficiles, franchement. Une liste de noms qui n'arrête pas de s'allonger au fil des pages, à un point qu'il est impossible de savoir qui est qui. Si il y avait un quiz des dames de la chambre, de l'anti-chambre, du sous-sol et de la cave, j'aurai lamentablement échoué.
Et au niveau du style d'écriture, je ne trouvais rien de transcendant.

Mais quand on lit "digne de Hobb, Tolkien et Martin" comme références, bon j'ai persisté.

Au final, si le style d'écriture, de mon point de vue, ne décolle jamais, je me suis pris à l'histoire, à avaler les chapitres, au point d'avoir du mal à le fermer pour dormir.
Je ne regrette pas d'avoir insisté, c'était au final un bon cadeau de Noël. Mais si la comparaison avec Hobb peut se valoir (mais ça fait longtemps mes dernières lectures de Robin), c'est totalement galvaudé pour Tolkien et Martin.

Sur le côté féministe de l'oeuvre, c'est tout de même poussé à l'extrême. Au final, à part Loth et Roos, la gente masculine est inexistante ou presque. Vu la quantité d'oeuvres "à l'ancienne", ce n'est qu'un juste retour des choses, et cela ne nuit pas à l'oeuvre. En tout cas cela ne m'a pas dérangé.

Il y a cependant un passage sur la fin du livre que je n'arrive pas à capter
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La lecture étant passée bien trop vite, il me faut maintenant me trouver autre chose à lire ou à relire, en attendant que Martin daigne nous sortir TWOW (déjà 9 ans d'attente, je désespère de lire les deux derniers tomes, surtout en cette période de covid...)

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Je viens de le finir. Et je ne trouve pas la solution ????
"Je ferme au matin, je m'ouvre la nuit
Et quand je suis ouverte, votre œil je réjouis.
Je suis pâle comme la lune et ne vis plus lontemps
Car quand le soleil vient me revoilà partie."
PS: celuo qui l'énonce est noir, donc ça ne peut pas être une partie du corps. J'avais pensé à la paupière ????
Une réponse possible pour Istvan:
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