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Guigz a écrit :Sinon quelqu’un a jeté un œil à High Score, la série docu sur les jeux vidéo sur Netflix ?

Oh elle est sortie ? Je ne me souvenais plus de la date, mais elle m'intéresse, je serais curieuse aussi de voir des avis :)

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Je crois que Gilthanas l'a vue. ;)
Perso, j'ai visionné pour le moment un bout du premier épisode, c'est prenant. Mais j'ai vu pas mal de critiques reprochant à la série d'aller trop vite et/ou de se montrer exagérément laudative.

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Sur canal ils diffusaient hier le très bon documentaire de Kapadia sur Diego Maradona, consacré à sa meilleure période en tant que joueur, la période napolitaine donc (84-91) et évidemment en sélection (la victoire en 86 avec la "Main de Dieu" contre l'Angleterre, la finale perdue en 90 avec la demie contre l'Italie à Naples).
De quoi se rappeler (ou découvrir) l'immense joueur qu'il était, mais aussi ses aspects plus troubles (la drogue, la mafia...)

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Si vous avez Netflix jetez un oeil sur "Kiss the ground", bon c'est plein de star, plein d'effets de manche, de mise en scène choc, mais les messages sont là.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Vu ce week-end un magnifique documentaire en 2 parties sur ARTE sur l'émulsion musicale collective à LAUREL CANYON dans les années 60.
Avec l'émergence et la création de groupes comme: Love, les Byrds, les Doors, Crosby, Still & Nash, les Mamas & Papas, les Eagles...
Incroyable vivier de talents qui se sont retrouvés dans une vallée derrière Hollywood.
Partie 1
Partie 2

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Elle fait partie du documentaire :)
Tout comme une chanteuse que je ne connaissais pas et qui a grandement contribué à la création des Eagles: Linda Ronstadt. Une voie incroyable

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J'ai un vieux disque de John Mayall qui s'appelle "Blues from Laurel Canyon". Il évoque Canned Heat. C'est encore du blues, mais j'en écoute beaucoup.:) On doit en parler dans ce documentaire ?

En tous les cas, merci pour les liens. :) Je visionnerai cela plus tard.

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Vu le docu sur BigFlo et Oli sur Netflix et j'ai vraiment passé un bon moment.

Sans être spécialement amateur de rap, j'ai toujours bien aimé ce duo et je sui hyper admiratif de la qualité de leurs textes, surtout au regard de leur âge.

Le docu suit les deux frères durant leur dernière tournée de 2019 et c'est intéressant de voir comment les deux ne gèrent pas forcément le stress et le rapport à la scène et à la célébrité de la même manière.

Je recommande !

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Mieux valant tard que jamais, je signale ce documentaire sur Arte : The Cleaners, les nettoyeurs du web (Hans Block et Moritz Riesewieck, Allemagne, 2018).

Qui modère nos contenus en ligne ? Les réseaux sociaux contribuent-ils à l'accroissement de la haine ? Des Philippines à la Silicon Valley, une enquête exhaustive et brutale sur la violence à l'ère du Web.

Ignorer ou supprimer ? Cette question, les modérateurs des réseaux sociaux se la posent chacun vingt-cinq mille fois par jour. Aux Philippines, ils sont des centaines à effectuer ce travail que Facebook sous-traite à une multinationale : purger le Net de ses images les plus violentes. De la pédopornographie aux décapitations terroristes en passant par l'automutilation ou la simple nudité, proscrite par les chartes des grands groupes, l'impact psychologique des images les plus rudes – seul quotidien de ces abeilles ouvrières du Web – est aussi violent qu'ignoré par la Silicon Valley, pour laquelle le rendement passe avant tout. Mais les règles de modération imposées trouvent bien vite leur limite, dès lors que la question de l'art ou de la politique fait irruption. Quelle est la frontière entre modération et censure ? Doit-on "nettoyer" les réseaux des images de guerre, alors qu'elles documentent les conflits ? Lorsque l'administration du président Erdogan demande aux géants des réseaux sociaux de supprimer des contenus d'opposition politique qu'elle juge terroristes, sous peine de bloquer les sites sur le territoire turc, pourquoi les entreprises s'exécutent-elles ? Comment ne pas y voir une logique froidement mercantile ?

Le mal du XXIe siècle

Quel est le meilleur moyen d'engranger de l'audience ? "L'indignation", répond Tristan Harris, ancien cadre de Google. En privilégiant les contenus choquants, les réseaux sociaux – seule source d'information pour un nombre grandissant d'internautes – voient leur vision segmentée s'imposer à leurs utilisateurs, polarisant une haine et déchaînant une violence bien réelles. C'est tout le paradoxe de ces nouveaux maîtres du Web, qui épuisent leurs sous-traitants à purger les réseaux tout en bâtissant des algorithmes au service de la colère. Un mal du XXIe siècle intelligemment expliqué par Hans Block et Moritz Riesewieck qui, des Philippines à la Silicon Valley, examinent les deux côtés de la chaîne dans un documentaire exhaustif et passionnant.

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Tiens je l'avais raté celui là, merci Gillo.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Vu le documentaire réalisé en 2013 par Samantha Fuller, sur son père Samuel, A Fuller Life.
Adapté des mémoires de son père, il prend la forme d'un récit où des acteurs/réalisateurs (James Franco, Mark Hamill, Wim Wenders, Joe Dante, William Friedkin...) lisent des extraits accompagnés d'images d'archives.

Né en 1912, Samuel Fuller fut un des réalisateurs les plus singuliers du cinéma américain de l'après WW2 : grouillot adolescent vendant des journaux dans la rue, pigiste, journaliste criminel à peine majeur, scénariste à Hollywood au milieu des années 30, soldat dans l'infanterie pendant la guerre, il fut tout cela avant de passer à la mise en scène en 49, jusqu'à la fin des années 80 (même si sa carrière battra de l'aile à partir du milieu des années 60).

Si vous avez vu le formidable documentaire qu'a réalisé Sorsese à la fin des 90's, Voyage à travers le cinéma américain (si vous ne l'avez pas vu et aimez le cinéma US, je le recommande vivement), Fuller faisait partie de ce que Scorsese appelait les cinéastes"smugglers" - des contrebandiers.
Ainsi Shock Corridor (un journaliste se fait passer pour fou pour enquêter dans un asile - l'extrait situé ci dessous
► Afficher le texte

https://www.youtube.com/watch?v=NU-lAyKDYAs

Une bonne partie du métrage est consacrée à son expérience de soldat : engagé dans l'infanterie, il participa au débarquement en Afrique du Nord, en Sicile et Normandie (avec son humour habituel, il dira que les 200 mètres séparant les barges de la plage furent les 200 mètres les plus longs de sa vie), avant d'être de ceux qui arrivèrent les premiers au camp de Falkenau dont il filma des images bouleversantes.
Il tirera un beau film de guerre de son expérience de soldat, The Big Red One.

Un personnage singulier, dont le documentaire, trop court par rapport à la vie du bonhomme, mérite d'être vu.
Et ses films tout autant !
Il fait une apparition dans Pierrot le Fou de Godard où il déclare :
le cinéma est comme un champ de bataille : l'amour, l'action, la violence, la mort. En un mot, l'émotion.