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Après lecture, mon avis est plutôt négatif :/J'adore l'horreur, qu'elle soit couplée à de la fantasy, de la sf, seule ou avec d'autres genres encore. Je regrette toujours de ne pas en trouver beaucoup (ou de ne pas savoir où chercher en dehors de Stephen King), et American Elsewhere m'a tout de suite intrigué et donné envie. Globalement, le roman est trop long, l'auteur m'a donné l'impression de remplir en sur-expliquant beaucoup trop son scénario. Dans les points positifs, j'ai aimé Mona, la description assez juste de sa personnalité, et certaines scènes .Dans ce que je n'ai pas aiméBon après, je n'ai pas aimé mais tout n'est pas à jeter : l'auteur n'hésite pas à se montrer cruel et ça, ça fait vraiment plaisir, le genre horrifique n'est pas là que pour faire joli et certains persos sont très intéressants à suivre. Je pense lire les prochains livres traduits de l'auteur, son style d'écriture m'intéresse et je veux voir ce que ça donne lorsqu'il n'est pas "bloqué" dans le monde réel...Voilà, désolé. J'en attendais sûrement beaucoup trop de ce roman...
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Gillossen a écrit dans sa chronique que American Elsewhere était un livre qu'il aurait aimé écrire. Moi c'est un livre que j'aurais aimé aimer.Avec un synopsis intrigant et des références à S.King (j'apprécie la grande majorité de ses écrits), je partais avec un à priori plus que positif.Bien que j'ai accroché à la première partie du récit (le mystère étant entier), j'ai assez vite déchanté une fois que l'on comprend un peu mieux ce qui se passe à Wink. La suite du récit ne m'a pas du tout emballé et j'ai même eu parfois du mal à y retourner.Au final, je suis déçu de cette lecture. J'en attendais sûrement beaucoup trop. (en me relisant je m'aperçois que c'est quasi la même phrase de conclusion que Nephtys: pas fait exprès )
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Remontage de topic, pour parler de ce livre fort sympathique dont j'attendais rien.
Je voulais juste un truc mieux que le fantastique que je lisais dans les années 90, si possible un machin baroque et amorale à la Brussolo. De la fantasy urbaine qui lorgne un peu à gauche à droite.
J'ai pas été déçu. J'aime le parti pris de l'auteur. Mais c'est pas la licorne à six pattes, non plus !
Je dirais que l’auteur a réussi à rendre son récit agréable à lire tout en évitant de trop reposer sur son mystère et le sentiment de malaise. Et comme il sait très bien écrire, sa proposition est vraiment solide. Par exemple, les touches d’humour sont vraiment justes et les moments plus tragiques ne forcent jamais. On alterne avec les points de vue sans vraiment avoir l'impression que l'auteur veut juste "gagner du temps".
Après, l'intrigue se « révèle » assez vite et l'auteur travaille plus sur des concepts surnaturels de manière contemporaine.
On sent la volonté de proposer sous forme littéraire ce qui est commun avec d'autres formes de média plus "moderne" (genre les séries TV depuis XFiles et TwinPeaks)
C'est ce qui peut diviser le lectorat. Car l'auteur ouvre sa boîte de Matheson peut être un peu trop tôt...
Le seul truc qui pourrait réduire cette fracture, et encore, c’est un ou deux interludes pour éviter de surexposer ce qu'on a compris depuis un moment.
Même si, je suis sûr que la fluidité du récit doit beaucoup à ce refut du cryptique.
Je voulais juste un truc mieux que le fantastique que je lisais dans les années 90, si possible un machin baroque et amorale à la Brussolo. De la fantasy urbaine qui lorgne un peu à gauche à droite.
J'ai pas été déçu. J'aime le parti pris de l'auteur. Mais c'est pas la licorne à six pattes, non plus !
Je dirais que l’auteur a réussi à rendre son récit agréable à lire tout en évitant de trop reposer sur son mystère et le sentiment de malaise. Et comme il sait très bien écrire, sa proposition est vraiment solide. Par exemple, les touches d’humour sont vraiment justes et les moments plus tragiques ne forcent jamais. On alterne avec les points de vue sans vraiment avoir l'impression que l'auteur veut juste "gagner du temps".
Après, l'intrigue se « révèle » assez vite et l'auteur travaille plus sur des concepts surnaturels de manière contemporaine.
On sent la volonté de proposer sous forme littéraire ce qui est commun avec d'autres formes de média plus "moderne" (genre les séries TV depuis XFiles et TwinPeaks)
C'est ce qui peut diviser le lectorat. Car l'auteur ouvre sa boîte de Matheson peut être un peu trop tôt...
Le seul truc qui pourrait réduire cette fracture, et encore, c’est un ou deux interludes pour éviter de surexposer ce qu'on a compris depuis un moment.
Même si, je suis sûr que la fluidité du récit doit beaucoup à ce refut du cryptique.
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Ça me fait penser que je l'ai lu il y a pas longtemps !
Le thème de la petite ville trop parfaite pour ne rien cacher d’horrible est déjà vu, mais l’auteur a su y apporter sa touche avec brio et je n’ai pas du tout eu une impression de réchauffé. C’est un beau mélange des genres, entre fantastique et science-fiction, fleurtant même avec l’épouvante. Ça fait beaucoup penser à du Lovecraft, sauf qu’autant je n’ai jamais accroché à l’œuvre de ce dernier, autant j’ai adoré l’atmosphère de Wink.
J’ai trouvé le mystère de Wink bien amené avec l'alternance de point de vue de personnages qui vivent dedans et celui de l'héroïne qui la découvre. Plutôt que de dévoiler le mystère plus rapidement, ça l’entretient, ça fait monter la pression, et c’est un délice de multiplier les hypothèses face aux pistes plus barrées les unes que les autres qui nous sont servies. Si arrivé vers la fin, on peut aisément deviner le dénouement, c’est assez cohérent et satisfaisant pour que ça ne dérange pas.
L’ambiance est une vraie réussite. On sent le malaise, l’atmosphère aliénante de cette ville parfaite dont on s’efforce à tout prix de ne pas gratter le vernis… Sans verser complètement dans l’horreur, certains passages sont angoissants à souhait voire carrément gores. Et on a droit à quelques belles scènes d’action !
Malgré le pavé conséquent, le rythme est au rendez-vous, l’écriture est très efficace. Les pages défilent toutes seules sans qu’on s’en rende compte. C’est vraiment difficile à lâcher !
Mona est un personnage attachant à suivre. Ancienne flic au lourd passé, rongée par ses failles, elle est pragmatique, observatrice, souvent impulsive. C’est donc loin d’être une cruche inutile, sans non plus tomber dans le rôle de gros bill invincible. J’ai apprécié que son passé difficile ait un vrai intérêt dans l’intrigue et ne soit pas juste du pathos tire-larmes.
Les autres personnages sont moins attachants mais tous hauts en couleur et développés.
Et à travers tout ça, l’auteur aborde de nombreux thèmes : la maternité, la quête du bonheur, le besoin de sentir à sa place quelque part, celui de se conformer à certaines « normes » quitte à renier ce qu’on est réellement… Si divertissante qu’elle soit, son œuvre est loin d’être creuse.
Bref, une belle découverte de Robert Jackson Bennet pour moi, du coup je me suis ruée sur Vigilance chez Une heure lumière que j'ai trouvé vraiment très bon aussi et je louche fortement sur Les maîtres enlumineurs.
Le thème de la petite ville trop parfaite pour ne rien cacher d’horrible est déjà vu, mais l’auteur a su y apporter sa touche avec brio et je n’ai pas du tout eu une impression de réchauffé. C’est un beau mélange des genres, entre fantastique et science-fiction, fleurtant même avec l’épouvante. Ça fait beaucoup penser à du Lovecraft, sauf qu’autant je n’ai jamais accroché à l’œuvre de ce dernier, autant j’ai adoré l’atmosphère de Wink.
J’ai trouvé le mystère de Wink bien amené avec l'alternance de point de vue de personnages qui vivent dedans et celui de l'héroïne qui la découvre. Plutôt que de dévoiler le mystère plus rapidement, ça l’entretient, ça fait monter la pression, et c’est un délice de multiplier les hypothèses face aux pistes plus barrées les unes que les autres qui nous sont servies. Si arrivé vers la fin, on peut aisément deviner le dénouement, c’est assez cohérent et satisfaisant pour que ça ne dérange pas.
L’ambiance est une vraie réussite. On sent le malaise, l’atmosphère aliénante de cette ville parfaite dont on s’efforce à tout prix de ne pas gratter le vernis… Sans verser complètement dans l’horreur, certains passages sont angoissants à souhait voire carrément gores. Et on a droit à quelques belles scènes d’action !
Malgré le pavé conséquent, le rythme est au rendez-vous, l’écriture est très efficace. Les pages défilent toutes seules sans qu’on s’en rende compte. C’est vraiment difficile à lâcher !
Mona est un personnage attachant à suivre. Ancienne flic au lourd passé, rongée par ses failles, elle est pragmatique, observatrice, souvent impulsive. C’est donc loin d’être une cruche inutile, sans non plus tomber dans le rôle de gros bill invincible. J’ai apprécié que son passé difficile ait un vrai intérêt dans l’intrigue et ne soit pas juste du pathos tire-larmes.
Les autres personnages sont moins attachants mais tous hauts en couleur et développés.
Et à travers tout ça, l’auteur aborde de nombreux thèmes : la maternité, la quête du bonheur, le besoin de sentir à sa place quelque part, celui de se conformer à certaines « normes » quitte à renier ce qu’on est réellement… Si divertissante qu’elle soit, son œuvre est loin d’être creuse.
Bref, une belle découverte de Robert Jackson Bennet pour moi, du coup je me suis ruée sur Vigilance chez Une heure lumière que j'ai trouvé vraiment très bon aussi et je louche fortement sur Les maîtres enlumineurs.
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J'arrive à la fin du bouquin, sur les conseils de Gillo, et je crois bien que j'adore.
En tout cas je suis vraiment pris dans l'histoire. J'ai accroché à pratiquement tout ce qui m'était proposé. Pour moi l'histoire réussit un truc assez fou, à savoir conter une histoire fantastique, tout en expliquant le fantastique, ce qui est un oxymore !
Je vais voir si la fin me séduit tout autant que les trois quarts, mais en tout cas je suis content d'avoir redonné une chance à Bennett, étant donné que j'avais été déçu l'an dernier par Les Maitres Enlumineurs.
En tout cas je suis vraiment pris dans l'histoire. J'ai accroché à pratiquement tout ce qui m'était proposé. Pour moi l'histoire réussit un truc assez fou, à savoir conter une histoire fantastique, tout en expliquant le fantastique, ce qui est un oxymore !
Je vais voir si la fin me séduit tout autant que les trois quarts, mais en tout cas je suis content d'avoir redonné une chance à Bennett, étant donné que j'avais été déçu l'an dernier par Les Maitres Enlumineurs.
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Et bouquin terminé et c'est à ce jour mon préféré de chez AMI, et probablement une des meilleures histoires que j'ai lues depuis longtemps.
Même si la fin a une tonalité plus classique dans son déroulement
j'en retiens surtout que Bennett sait poser une ambiance et dérouler une intrigue qui m'a vraiment accroché du début à la fin.
Du très bon fantastique/horreur pour moi, avec même quelques scènes vraiment puissantes
Même si la fin a une tonalité plus classique dans son déroulement
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j'en retiens surtout que Bennett sait poser une ambiance et dérouler une intrigue qui m'a vraiment accroché du début à la fin.
Du très bon fantastique/horreur pour moi, avec même quelques scènes vraiment puissantes
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