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Gentiment invité par Gillossen à parler science-fiction dans la section science-fiction du forum, je mets ici les liens vers les titres de ma liste qui relèvent de ce genre (et de ses sous-genres divers et variés). Je suis désolé du caractère un peu publicitaire de l'ensemble, mais je ne vois pas trop comment faire autrement...American Elsewhere, Robert Jackson BennettAnatèm, Neal StephensonBlackfish City, Sam J. MillerSemiosis, Sue BurkeJe suis à votre disposition pour discuter de tous ces titres et de leurs auteurs. Je n'ai pas encore fait de page Les étoiles sont Légion / Kameron Hurley ; le livre ne sortant pas avant 2019, ça viendra plus tard.Gilles Dumay, directeur d'Albin Michel Imaginaire

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Flykillerman a écrit :Mise à part peut-être Blackfish City (mais il n'y a pas de synopsis), les 3 autres me paraissent alléchants.J'attendrai les retours. A suivre...
22ème siècle. Les bouleversements climatiques ont noyé une bonne partie des zones côtières, amenant migrations, guerres, violence et mort. New York est tombé ; les États-Unis ont suivi. Au large de pays plongés dans le chaos, de nombreuses cités flottantes ont vu le jour. Elles abritent des centaines de milliers de personnes, dans un confort précaire pour le plus grand nombre et très satisfaisant pour la minorité dominante – les propriétaires.C'est sur Qaanaaq, l'une de ces immenses plate-formes surpeuplées, qu'arrive un jour, par bateau, une étrange guerrière, accompagnée d'un ours polaire et suivie, en mer, par une orque. Qui est-elle ? Est-elle venue en ville pour tuer quelqu'un ? Délivrer un message ? Entretient-elle un lien avec l'effroyable maladie qui touche une partie de la population de Qaanaaq ?Sous des atours d'étonnant western, à la fois urbain et arctique, se cache une réflexion vertigineuse sur l'évolution des sociétés humaines, mais aussi sur celle de l'être humain. Blackfish City qui rappelle par son ambition et la puissance de ses visions futures le Blade Runner de Ridley Scott n'est rien moins qu'un tour de force.Sam J. Miller est une étoile montante de la littérature américaine. Son premier roman The art of starving, publié en jeunesse, a impressionné une presse unanime.(Argumentaire commercial non définitif.)

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Je repost donc ici ce que j'avais écrit concernant la SF d'AMI.
Gilles Dumay a écrit :Anatèm, tome 1 de Neal Stephenson se dévoile davantage.GD
"Parfait pour les fans de grande fresques de science-fiction, telles Dune, Hypérion, Un cantique pour Leibowitz".Un cantique pour Leibowitz est un livre qui m'a énormément marqué. Dans mon entourage, très peu de personnes ont lu ce bouquin (pour ne pas dire "personne ne le connaissait" :| ), ce qui m'étonne toujours vu la qualité du récit. A ce propos, j'extrapole un peu mais l'anime Shin Sekai Yori m'avait parfois fait penser à ce roman. J'avais tenté de placer le bouquin sous cet angle mais manque de bol l'anime n'est pas -du tout- vendeur non plus :DBref, la référence me plait énormément !
Les éditions Albin Michel ont acquis pour leur département éditorial Albin Michel Imaginaire les droits du premier roman de Sue Burke : Semiosis.
Intéressant, je ne connaissais ni le bouquin ni l'auteure. Je n'ai toujours pas lu ce genre de SF, bien que je compte m'y mettre sous peu avec Dans la toile du temps dont le résumé me fait de l’œil. Les résumés de ces deux bouquins se ressemblent un peu d'ailleurs.Seul petit bémol: partir à la conquête, même pacifique, d'une nouvelle planète avec un équipage de 50 personnes me semble un peu léger.

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Tarann a écrit :Seul petit bémol: partir à la conquête, même pacifique, d'une nouvelle planète avec un équipage de 50 personnes me semble un peu léger.
C'est le sujet du livre, ce sont des idéalistes qui tentent quelque chose (créer une utopie) sans avoir les moyens de redondance nécessaire, ça peut paraître idiot (surtout, de nos jours), mais on oublie que c'est comme ça qu'a débuté la colonisation anglaise des futurs USA, avec tous les drames qui ont émaillé les débuts : maladies, famines, Roanoke, les premières guerres indiennes, etc.Je rappelle qu'il y a - aujourd'hui - un projet d'établissement d'une colonie privée sur Mars (du style mission suicide) dans les tuyaux. Je rajoute l'appréciation mission-suicide car quand on lit le projet on ne peut que frémir d'effroi parce ce qu'il sous-tend.GD

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Qui plus est, je comprends bien que le faible nombre de colons soit un moyen pour l'auteure de dérouler son récit. Je ne suis pas du tout un lecteur qui ne jure que par la hard-SF, du coup, si le récit me transporte, qu'il y ait 50 ou 5000 colons, cela reste un détail.

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Tarann a écrit :Qui plus est, je comprends bien que le faible nombre de colons soit un moyen pour l'auteure de dérouler son récit. Je ne suis pas du tout un lecteur qui ne jure que par la hard-SF, du coup, si le récit me transporte, qu'il y ait 50 ou 5000 colons, cela reste un détail.
Le faible nombre de colons n'est pas une facilité scénaristique, elle aurait presque pu écrire la même histoire avec 5000 colons, car chaque partie du livre, centrée autour d'un personnage point-de-vue, décrit une période dans la vie de la colonie. Le roman commence, les colons sont déjà installés et ils sont confrontés à des décès mystérieux dans leur effectif déjà bien entamé par une série d'accidents tragiques.C'est sans doute une lecture trop professionnelle, mais je trouve que Sémiosis est une sorte de commentaire sur les utopies d'Ursula Le Guin / le cycle de l'Ekumen. On part du principe que des colons du futur ne feront pas les mêmes erreurs que les colons du passé, mais l'Histoire nous montre que les mêmes erreurs sont inlassablement répétées.GD

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The Gone World est passé premier dans la liste de mes attentes AMI - SF. J'aime beaucoup les histoires basées sur le voyage dans le temps (Steins;Gate et 999/VLR en tête) et celle-ci a tout pour plaire:La rencontre de True Detective et L’Armée des douze singesRien que ça !Je suis un peu plus impressionné par le bouquin de Kunsken. J'espère que ce n'est pas trop hard car le pitch est plus qu'accrocheur.

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Tarann a écrit :Je suis un peu plus impressionné par le bouquin de Kunsken. J'espère que ce n'est pas trop hard car le pitch est plus qu'accrocheur.
Künsken, c'est de la vraie SF avec de la vraie science dedans... au service d'une intrigue de roman d'aventure style Ocean's eleven. Il doit pas être trop hard, car je ne suis pas un grand fan de hard-SF. Par contre c'est hyper-dense.Le Sweterlitsch est moins scientifique, nettement plus thriller, mais assez vertigineux dans ses "méandres" temporels.GD

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Manchu vient de révéler via son blog une superbe illustration de couverture pour le roman Les étoiles sont Légion. Je vais faire dans le trivial, mais je dois dire que cette illustration est particulièrement couillue ! Anxiogène, horrifique, organique... J'ai hâte de voir le résultat final car on risque de la remarquer de loin cette couverture !
https://2.bp.blogspot.com/-raO7o890qAA/W1DtIM023SI/AAAAAAAAFxY/QVyPMS9l4WEaGldMEt6THbx-YbkX-aU1QCLcBGAs/s1600/DSCN4915.jpg

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Merci pour le partage Littlefinger.Toujours autant tenté par Anatèm et en fonction du portefeuille (période chaude à ce niveau septembre/novembre beaucoup de sorties) peut être American Elswhere qui titille ma curiosité.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Donc, parmi les acquisition SF du sieur Dumay, il y a American Elsewhere de Robert Jackson Bennett.La critique est en ligne.En gros, c'est vraiment pas mal, c'est certainement beaucoup trop long mais une fois que l'on arrive au laboratoire et que les choses s'éclaircissent, on prend vraiment plaisir à la lecture. L'explication à la situation m'a paru très bien et mêle allègrement fantastique et SF, le tout avec un petit regard vers le religieux pas bête du tout. Et surtout, c'est un roman très accessible pour tous les lecteurs.A peu de chose près, il aurait pu être chroniquer sur Elbakin je pense.