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John Doe a écrit :- Les Voitures qui ont mangé Paris, Peter Weir
Tout un programme ! je sais pas quand je lis le titre je m’attend à rire et non pas à avoir peur... :DQuand à voir Freaks cité ici cela me semble pas correct. Ce film n'est pas un film d'horreur: il n'y a que les sentiments qui sont monstrueux. Ce film opère un drôle de charme avec ses vrais monstres de foire et c'est plutôt notre fascination qui est monstrueuse... Si Freaks est à mettre dans la case horreur il faut y mettre aussi Elephantman... Pour ma part à part les aliens j'ai pas vu grand chose... les téléfilms avec "ça" m'ont fait bondir. Mais l'un des trucs les plus angoissants que j'ai vu c'était Misery... on est loin des zombies et autres monstres ! ;)

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John Doe tu cites The Descent 1, moi j'ai vu le 2 et c'est un des plus mauvais films que j'ai vu de ma life entière, le 1er opus est donc vraiment recommandable ?Concernant la trilogie de l'Apocalypse, je l'ai vue en entière il y a quelques mois. The Thing est vraiment un indémodable, par contre j'ai eu beaucoup plus de mal avec L'Antre de la Folie. L'histoire s'avérait assez cool de prime abord, mais franchement ce film a tellement vieilli ! L'image est devenue vraiment kitsch et certains enchaînements de scènes n'ont absolument aucun sens (notamment celles qui se passent dans la fameuse ville hantée). J'ai par exemple le souvenir de l'arrivée des héros au niveau de la méchante église qui me revient en tête, faut que je revisionne ce passage tiens.Ah, et puis j'ai rarement vu une actrice jouer aussi mal que la compagne de Sam Neil, après c'est de l'ordre du subjectif.

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Guigz a écrit :John Doe tu cites The Descent 1, moi j'ai vu le 2 et c'est un des plus mauvais films que j'ai vu de ma life entière, le 1er opus est donc vraiment recommandable ?
The Descent fait partie des tous meilleurs films d'horreur, vraiment vraiment flippant. Dans mon top facilement.Mais si tu veux un des films d'horreur les plus réussis et les plus géniaux de ces dernières années, c'est Martyrs de Pascal Laugier mais faut être bien accroché. Très bien accroché.

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Déjà Descent 2 c'est pas le même réal' que le 1. Donc oui, c'est un bon film le Descent premier du nom.Martyrs c'est super flippant. C'est le seul film que j'ai vu qui m'a vraiment mis mal à l'aise, au point de ne pas être trop rassuré après avoir éteint la lumière. BrrrFreaks la fin est quand même bien horrifique, avec
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En classique 70's il y a aussi Suspiria et les Frissons de l'Angoisse de Dario Argento et le Sisters de De Palma.

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Je n'ai pas vu s'il avait été cité mais Ring (la trilogie, même si le "0" est un cran en dessous selon moi) est pas mal du tout. Ah, ce maudit puits... et quand elle sort de la télé, on a tendance à s'enfoncer dans son canapé...Mais les films qui m'auront fait le plus flipper sont les suivants :Le Projet Blair Witch (premier du nom)...
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La Maison de Grand-Mère !!! Bon j'avais même pas 6 ans (j'avais pas le droit mais j'ai bravé cet interdit) quand je l'ai vu donc j'en suis resté traumatisé à vie... J'en ai fait des cauchemars pendant des mois :p
The Thing. Pas vraiment flippant mais excellent en tous points. Un Kurt Russell au top de sa forme.Et puis Rec (premier du nom également), avec une fin très tendue...

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Bon, sur vos conseils j'ai vu le premier The Descent.C'est pas trop mal, l'atmosphère claustro est très bien rendue. Après je trouve que le travail sur la profondeur des personnages est vraiment très inégal et au final hormis l'héroïne et sa "rivale", les autres sont bien pâles. Ah, et puis j'ai un peu de mal avec les fils de Gollum, même dans ce premier opus :mrgreen:Bon, sinon j'ai vu Sinister hier.Et c'est une grosse bouse, vraiment. Là on prend vraiment le spectateur pour pire qu'un jambon (je t'emprunte l'expression Witch ;)), une couenne.Le pitch de départ est sympa, mais franchement qui n'avait pas deviné au début ce que le héros devine avec grand effroit à la toute fin
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Non, mais vraiment c'est ridicule... Et puis les scènes d'horreurs avec des gamins maquillés à la va-vite à qui on demande de faire une tête de méchant derrière le héros pour que le spectateur ait peur ça peut passer si tu filmes comme Hideo Nakata, mais là c'est VRAIMENT ridicule. Les enfants jouent méga-mal, on dirait qu'ils ont envie de rire dans chaque scène et leurs expressions sont forcées.Et puis qu'est-ce que c'est que ce méchant sorti d'un concert de black metal ?? :ph34r:Franchement, le pitch avait de bons éléments pour mettre en place une histoire sympa, comme le dit plutôt bien cette chronique, le scénario dans les mains de quelqu'un d'autre aurait pu faire des étincelles. Vraiment, passez votre chemin sur cette horreur.

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Critique du film d'horreur culte, Evil Dead, aussi sur Just A Word :Cinq jeunes vacanciers s'installent dans une baraque au cœur d'une sinistre forêt. En descendant dans une cave lugubre, les deux garçons de la bande découvrent un vieux magnétophone qui, une fois remis en marche, émet une incantation magique. Laquelle réveille les forces du mal, déclenchant ainsi une horreur sans nom...Premier long-métrage du jeune Sam Raimi, Evil Dead figure parmi les incontournables du genre de l’horreur. C’est également une figure de proue du cinéma système D. Alors qu’Hollywood prépare un remake sous la houlette de Fede Alvarez, il était plus que temps de voir l’illustre ancêtre… Mais voilà, les années ont passé et le long-métrage a vieilli, vraiment, vraiment vieilli…Bon, allez, soyons francs, descendre Evil Dead niveau effets spéciaux, acteurs, moyens… c’est un peu comme tirer au fusil-mitrailleur sur un handicapé en fauteuil roulant, c’est peut-être très jouissif mais beaucoup trop facile. Rappelons qu’Evil Dead a été fait par un jeune Sam Raimi, alors totalement inconnu, avec 350.000 à 400.000 dollars de budget sur 3 années. Effets spéciaux maison donc avec ketchup à gogo, marionnettes, carton-pâte et autres animatronics, pas la peine de dire qu’aujourd’hui, le tout fait assez ridicule mais permet de bien appréhender comment faire des choses effrayantes avec trois bouts de ficelle. Certains maquillages restent d’ailleurs relativement convaincant et devaient, à l’époque, faire vraiment peur.D’autre part, niveau acteur, et en sachant que tous, sauf Bruce Campbell, ont jeté l’éponge avant la fin du film, pas la peine de dire que c’est Campbell qui tire le mieux son épingle du jeu. Mais bon, pas non plus de quoi pavoiser. Les autres acteurs-figurants restent toujours insipides et ne sont pas arrangés par leurs personnages, caricaturaux au possible, et totalement jetables. Les réactions semblent d’ailleurs étranges de même… Tiens, ma copine vient de pousser un hurlement terrible après un bris de glace dans la chambre d’à côté, surtout ne me pressons pas, ce n’est pas comme si y’avait déjà une fille possédée dans la cave… Ou encore la fille qui a peur d’un enregistrement audio mais qui, quelques minutes après, part dans les bois seuls car elle a entendu une chose lui dire « Join Us »… Ben oui. Pourtant tout n’est pas à jeter, toute l’histoire autour du livre des morts et du chercheur ayant redonné vie à un démon fait froid dans le dos, mais malheureusement, le reste n’est pas à la hauteur, ou encore l’excellentissime scène du viol par les arbres.Le film s’embourbe et sauve un peu les meubles lorsque Ash, interprété par Campbell se retrouve seul à lutter. On peut admirer d’ailleurs l’ingéniosité de Raimi pour terminer son film à grand renfort de mannequins et maquillages en tout genre. Bien sûr, pas la peine de compter le nombre de faux raccords dans le film…on y passerait des heures… Dommage également que la tronçonneuse ne soit pas exploitée ! De plus, la réalisation n’a rien de déshonorante, Raimi redore même le blason de la « vue subjective » à travers les yeux du démon et se permet quelques beaux plans. On entrevoit un tout petit peu le génie de Spiderman dans ces quelques plans. Mais ce premier essai, même si plein de bonne volonté, s’avère un ratage presque total aujourd’hui, et prête souvent plus à rire qu’autre chose.Film culte pour beaucoup, Evid Dead l’est certainement pour l’obstination de Sam Raimi pour faire un film d’horreur avec presque rien. Mais malgré toute sa bonne volonté et celle de son ami Bruce Campbell, son personnage Ash restant un des seuls bons éléments du film, Evil Dead premier du nom rate le coche...Et donne plus d’éclats de rire que de cris de terreurs.

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Bon, je poste ici mais c'est en ce moment au ciné, et c'est très très bien, Mister Babadook de Jennifer Kent :Véritable triomphe au dernier festival de Gerardmer, Mister Babadook compte parmi cette nouvelle vague de films d’horreurs en provenance de l’Australie. A l’image d’un The Loved Ones, Jennifer Kent réalise un premier métrage choc et intelligent qui se joue des clichés habituels du genre. Contrairement aux insipides resucées servies par les grands majors américains, Mister Babadook puise dans l’horreur psychologique et la force de ses personnages pour terrifier son public. Rajoutez à cela un duo d’acteurs épatant et vous obtenez une vraie bonne surprise.Voilà 6 ans que le mari d’Amélia a trouvé la mort dans un accident de voiture. Mais pas n’importe lequel puisque c’est lors du trajet vers l’hôpital pour l’accouchement que le drame s’est produit. Depuis, Samuel n’a jamais pu profiter de son anniversaire synonyme de funestes souvenirs pour lui et sa mère. Celle-ci a d’ailleurs le plus grand mal à tisser des liens avec son fils qui affiche de sérieux troubles du comportement. Lorsque la lecture d’un simple conte horrifique - intitulé Mister Babadook - entraîne une série d’évènements étranges dans la vie d’Amélia et Samuel, le gouffre de la folie menace de les engloutir...A moins que le Babadook n’existe réellement... Au lieu de nous plonger directement sans une histoire surnaturelle, Babadook installe lentement ses deux personnages principaux : Amelia et Samuel. Deux acteurs exceptionnels les incarnent : Essie Davis et Noah Wiseman. Kent comprend que pour monter un bon film d’horreur, le simple coup du jump scare et des vieux trucs usés jusqu’à la corde ne suffisent plus. Elle capitalise alors sur les traumatismes d’Amelia et en fait le point de mire de son long-métrage. Sa relation, esquissée par quelques gestes fugaces (un enfant qui étrangle presque sa mère en dormant contre elle, une mère qui éprouve le besoin irrésistible de s’éloigner de son fils pendant son sommeil...), permet non seulement de solidement ancrer le film dans le prisme de la relation mère-enfant mais également de donner de la profondeur à ses protagonistes, là où d’habitude ceux-ci ne servent que de chair à canon. A bien des égards, le film refuse tout le long ce parti simpliste de personnages-marionnettes et permet une chose primordiale : l’exploration de la psyché et du travail de deuil.Babadook tente de comprendre le lent glissement de ses personnages et de nous faire communier avec eux. Ainsi, on s’approche au plus près, d’abord de Samuel, puis ensuite d’Amelia. Dans un premier temps, l’horreur et la crainte ne proviennent même pas d’éléments fantastiques mais quasi-entièrement du petit garçon qu’on devine largement perturbé, construisant obsessionnellement des machines-objets dangereuses pour protéger sa mère. Derrière ce simple postulat, on devine le trouble sous-jacent du jeune garçon devant la mort de son père et la peur pathologique de perdre également sa mère. Puis, imperceptiblement, c’est cette même mère qui prend la place du jeune garçon dans ce petit jeu de folie/horreur. Essie Davis compose une figure maternelle torturée et passionnante avec un talent insolent, parfois sur la corde raide du surjeu, mais toujours du bon côté. Kent transforme petit à petit son métrage en film d’horreur fantastique mais surtout, elle ne délaisse pas ce qu’elle a patiemment construit et en joue pour épaissir son intrigue.Dès l’entrée en scène du Babadook et des événements surnaturels, le métrage change de ton, se fait plus sombre, plus noir...en fait plus terrifiant. Profitant d’une esthétique léchée – le boogeyman est une pure réussite – et d’un mixage sonore grinçant à souhait, l’Australienne mène de front un film d’horreur fantastique et la lente déliquescence d’une cellule familiale bancale. Son vrai coup de génie, c’est de toujours laisser planer le doute et ne jamais apporter une réponse claire en évitant le piège d’appuyer trop ostensiblement sur de potentielles hallucinations vécues par la mère. Déroulant son intrigue avec talent, Kent va crescendo dans la peur sans jamais tomber dans l’esbroufe. C’est parfois des séquences d’une grande simplicité – le trou à cafards, les images du livre d’enfant – qui sonnent le plus juste. En réalité, l’économie de moyens réalisés permet de délivrer quelques scènes chocs qui synthétisent l’horreur du Babadook, c’est-à-dire cette insidieuse sensation que le fantastique n’est qu’un prétexte pour montrer l’effondrement psychique d’une mère à bout.Parmi ces scènes, il serait impensable de ne pas citer la première intrusion dans la chambre du Babadook, simple ombre griffue au cri terrifiant, ou surtout cette séquence épurée où la pièce semble se perdre dans une infinité obscure où le mal se terre, comme deux ailes tranchantes et menaçantes. Tantôt suggéré, tantôt montré, le Babadook fait à la fois office de gros méchant de service mais aussi de métaphore psychiatrique. Jennifer Kent va d’ailleurs jusqu’au bout de ses intentions avec ce passage qui joue avec les clichés du film d’exorcisme mais qui garde surtout cette notion inquiétante d’envahissement de la psyché. On ne s’étonne donc pas que la fin soit laissée à la libre-interprétation du spectateur qui verra dans la descente à la cave ce qu’il veut y voir. Mister Babadook semble avoir tout compris au genre. Non pas un simple prétexte pour frissonner, le film de Kent fait la part belle à son histoire et ses personnages, les magnifie et nous entraîne entre la folie et l’horreur pure et simple. Il nous tarde de découvrir ce que l’Australienne nous réserve par la suite...

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Guigz a écrit :Quelqu'un a vu The Visit, le dernier Shyamalan ? J'hésitais à me laisser tenter.
Juste affligeant de bout en bout.La purge de l'année à mon sens. Après bon, ce n'est que mon avis.

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Littlefinger a écrit :
Guigz a écrit :Quelqu'un a vu The Visit, le dernier Shyamalan ? J'hésitais à me laisser tenter.
Juste affligeant de bout en bout.La purge de l'année à mon sens. Après bon, ce n'est que mon avis.
Wow, je viens de voir ton avis... :| On dirait que Shyamalan s'enfonce encore et toujours davantage dans les méandres de la médiocrité.Sinon j'ai eu un petit coup de coeur pour le film indépendant It Follows ! :)Peu d'effets spéciaux, une idée vraiment bien exploitée, des acteurs convaincants, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film d'épouvante de qualité ! :)