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J'ai lu les livres mais j'attends des retours conséquents sur la saison 1 avant de me lancer. J'espère qu'on pourra tenir là un digne successeur à Battlestar galactica (et quand je vois que certains déplorent, sur cette série des années 2000, le côté cheap des effets spéciaux, sans relever la densité du fond, il faudra être agile pour allier les deux).

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J’ai lu les livres il y a bien longtemps. J’avais passé un très bon moment.

C’est éloigné en tout cas et c’est peut être mieux car la série modifie beaucoup de choses.
Je n’aurais peut être pas été aussi tolérant après une lecture récente. Il est peut être aussi bien que certains découvrent la série sans l’expérience de la lecture.

En tout cas j’apprécie pour ma part et je trouve le show plutôt compréhensible. C’est sûr, les choses se mettent en place lentement et sans donner toutes les clés. Je pense que le spectacle doit s’apprécier sur la durée ici.

J’espère en tout cas que l’ensemble sera réussi, car si le fond n’est pas encore convainquant, sur la forme c’est WoW.

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Ce qui m'a principalement choqué c'est le robot/Daneel aka Eto qui torture personnellement ce qui va quand même à l'encontre des lois de la robotique même en tenant compte de la loi zéro.

L'empereur décliné/cloné en trois versions psychopathes qui tue les gens pour un oui ou pour un non, aime les pendre personnellement... son empire est d'ailleurs une dictature... (dans le livre c'est certes un homme politique mais pas mauvais et son empire est certes stagnant mais plutôt éclairé).

Eradiqué le passé de premier ministre de Seldon et son influence sur l'empire, ce qui lui permet de développer tranquillement la psychohistoire d'ailleurs...

Eradiqué le "faux" projet d'encyclopédie des suiveurs/de la fondation de Seldon qui au lieu d'être un groupe d'universitaires d'élite sélectionnés par Seldon deviennent simplement des opposants politiques affiliés à Seldon expulsés sur une planète paumé (dans le livre on se souviendra que c'est Seldon qui au contraire prépare longuement leur installation sur Terminus qu'il a choisi à dessein, installation qu'il a financé grâce à l'empereur).

La cérébralité, subtilité d'Asimov loin des batailles spatiales est gommée...

Etc... Rien à voir avec les livres donc et la vision d'Asimov...

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Bon.

J'étais plutôt satisfait des 3 premiers épisodes, mais les suivants ne m'aident pas à défendre à la série. Ca devient foutraque et mal réalisé, voire cheap. Et pas sûr que les acteurs y croient vraiment. J'ai l'impression de voir une baisse drastique de qualité au fil des épisodes.

Dommage.

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Idem, on retrouve effectivement un côté cheap, notamment sur les fonds verts côté Empire ou les figurants côté Terminus ; certains scènes sont notamment extrêmement mal réalisées et peu crédibles, en particulier dans le dernier épisode.

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Ce n'est pas comme ça que la série va se pérenniser, malheureusement...Ça vire au pétard mouillé pour moi. D'autant plus dommage qu'ils avaient mis le paquet sur les 2 premiers épisodes, notamment côté FX.

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Saison finie et c’est un assez gros NON pour ma part.

Les deux premiers épisodes hypent pas mal, tant en terme de FX que de scénario. Et puis c’est la dégringolade progressive et ininterrompue. Beaucoup d’idées idiotes, de réactions de personnages WTF, de scènes cheap (bordel, jouez au moins l’effet de la pesanteur dans l’espace ! Même les premières saisons de The Expanse avec zéro budget le font mieux), de deus ex machina pourris (coucou celui de la fin du 9) et puis, surnageant, quelques bonnes scènes par moment qui font dire que c’est quand même un sacré gâchis.

Même ressenti que Raised by Wolves, même si on sent quand même plus nettement le potentiel latent de la série. Cela dit, vu le niveau, je doute que le showrunner arrive à la faire perdurer le temps qu’il projette (7 saisons au moins).

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Si vous cherchez une adaptation des romans d'Asimov : c'est très mauvais, vu que cela va même carrément à rebours de certains thèmes des livres.
La faute à une volonté de surfer sur l'air du temps et ses propres combats sociologiques ( ce qui est assez ironique en fait).
Un manque de compréhension de l'auteur et de ce qu'il a voulu écrire.

Sinon : en tant que série sf, sans avoir jamais lu Asimov, ça passe assez bien.
Des moyens plus ou moins conséquents, de belles images, certains acteurs assez bons, une histoire qui se traîne mais pas plus que dans bcp de récents Star Trek ou autres.
Bon, la thématique de la jeune fille de modeste condition qui réussit tout par instinct et par miracle est en train de contester la place de pire cliché au jeune berger élu des légendes qui triomphe des forces du mal par le pouvoir de l'amitié et de la chance, mais c'est l'air du temps.

Cela m'épuise qu'on ne trouve plus que rarement des personnages écrits avec nuance. C'est le même problème dans cette série.
Alors que justement les thématiques d'Asimov permettaient de traiter tout cela avec un peu de complexité et de hauteur.
Mais non : L'Empire est mauvais parce que voilà c'est comme ça ( alors que justement il est là pour éviter que tt le monde s'entretue avec des robots surpuissants dans la Galaxie) et les autres sont bons parce qu'ils veulent renverser l'Empire ( sans qu'à aucun moment on nous explique leur projet, qui a tout l'air de juste remplacer un Empire par un autre).

C'est l'inverse des livres.

Et je crains encore plus pour le traitement des suites, avec
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.

On verra la seconde saison.
Mais bon, on risque de se retrouver avec un mauvais Star Wars mené par nos braves héroïnes qui vont sans doute encore maîtriser la force pour attaquer l'Empire. Du jamais vu.

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juriss a écrit :Du jamais vu.

Justement si, c'est du vu, revu et re revu jusqu'à l’écœurement...

C'est un mauvaise adaptation, et une histoire de SF tellement classique que je ne vois vraiment pas l'intérêt de la regarder à moins de n'avoir absolument rien d'autre à faire.

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Arte diffuse un documentaire de 2020 : Isaac Asimov, l'étrange testament du père des robots. Visionnable (gratuitement et sans création de compte) jusqu'au 4 avril 2023.

Isaac Asimov, l'étrange testament du père des robots

Considéré comme l’un des maîtres de la science-fiction, Isaac Asimov (1920-1992) a exploré des thématiques futuristes qui font écho aux grands défis actuels. Quel message d’espoir a-t-il à nous livrer ?


En 1923, Isaac Asimov a 3 ans quand ses parents émigrent de Russie aux États-Unis. Lecteur compulsif et passionné d’histoire, le gamin dévore les illustrés que vend son père dans une échoppe à New York. Devenu docteur en biochimie, après s’être consacré à l’enseignement universitaire, il se replie dans son bureau-bibliothèque pour tenter de répondre à cette question qui le taraude : "Où allons-nous ?" Pour y parvenir, il publiera plus de cinq cents livres : des romans et des nouvelles de science-fiction, ainsi que des ouvrages de vulgarisation scientifique. Auteur de trois cycles romanesques majeurs – Fondation, Robots et Empire –, Isaac Asimov a imaginé à quoi pourrait ressembler notre futur, proche et plus souvent lointain. Trois décennies après sa mort, son œuvre visionnaire fait encore écho aux grands défis d’aujourd’hui.

Testament visionnaire

D'une cassette vidéo, avalée par un antique magnétoscope, émerge le visage d’Isaac Asimov. Pendant près d’une heure, recréé par une intelligence artificielle, son avatar nous livre un passionnant message testamentaire, construit à partir d’extraits des conférences, livres, préfaces, articles, entretiens et lettres personnelles qu’il a produits entre 1950 et 1989. Illustré par de nombreuses archives, le portrait que consacre à Asimov Mathias Théry ne donne qu'une envie : se (re)plonger dans son œuvre pour méditer ce que ce génial écrivain espérait pour nous, lui qui avait compris que "l’humanité n’a pas les moyens de gaspiller ses ressources financières et affectives dans d’interminables conflits dépourvus de sens".

Réalisation :
Mathias Théry

Pays :
France

Année :
2020