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A l'occasion des 25 ans du prix unique en France... :o Attention, ceci ne se veut pas un sujet "bonnes affaires", adresses de revendeurs d'occasion, etc... ;)
Les 25 ans du prix unique du livre: une exception qui dure Par Dominique CHABROLPARIS (AFP) - Votée dans la tourmente il y a tout juste 25 ans, la loi Lang fixant le prix unique du livre a contribué à préserver les secteurs de l'édition et de la librairie en France et fait désormais l'objet d'un large consensus dans le monde du livre."C'est un miracle qu'on puisse avoir une loi qui protège le livre, l'édition, la librairie, qui évite de dévaloriser le produit", se félicite Serge Eyrolles, le président du Syndicat national de l'édition (SNE). En 1981, le prix unique avait pourtant plus d'adversaires que de partisans. Le livre était alors soumis au régime du "prix conseillé", puis du "prix net", mis en place par le gouvernement de Raymond Barre. Les libraires avaient toute liberté de fixer le prix de vente des livres et pouvaient, notamment les grandes surfaces, pratiquer d'importants rabais sur les livres à succès. Le risque était de voir disparaître les revenus des plus grosses ventes du réseau des petites librairies privées. Durant l'été 1981, le projet de loi sur le prix unique, pour assurer "l'égalité des citoyens devant le livre", sera l'un des premiers textes soumis au Parlement après l'élection de François Mitterrand à l'Elysée. La presse, les grandes surfaces comme les sociétés de consommateurs sont alors majoritairement hostiles. Contre toute attente, le texte défendu par Jack Lang, nouveau ministre de la Culture, est pourtant adopté à l'unanimité et promulgué le 10 août 1981: chaque livre a un prix fixé par l'éditeur ou l'importateur et ce prix s'impose à tous les détaillants. Ces dernier peuvent toutefois pratiquer une remise de 5%. Vingt-cinq ans plus tard, les éditeurs soutiennent massivement ce dispositif. "Ils sont unanimes. Il n'y a pas photo", souligne Serge Eyrolles, dont l'organisation regroupe quelque 400 maisons d'édition. Les éditeurs opposent la résistance du secteur du livre à la confusion sur le marché de la musique, faute de prix unique du disque. Prudent, le président du SNE préfère s'en tenir au système en place. "Si on commence à décortiquer la loi, on va tout remettre en cause. On a toujours la crainte que cette +exception culturelle+ soit battue en brèche un jour", souligne-t-il. Une crainte que ne partage pas le Syndicat de la librairie française (SLF). Né du regroupement des défenseurs du prix unique, le SLF (550 adhérents) réclame une meilleure prise en compte des difficultés des libraires : augmentation des loyers en centre ville, des frais de transports, concurrence de la vente en ligne... "La loi a sauvé le réseau mais ce n'est pas le but, sinon ce serait une ligne Maginot contre la concentration", souligne Benoît Bougerol, le président du SLF, qui rappelle que la loi prévoit, non pas de supprimer la concurrence sur le marché du livre, mais de la faire porter "sur le conseil, le service, la qualité de l'offre et non sur les prix". "Il faut desserrer l'étau, nous donner de l'oxygène", affirme-t-il. Le syndicat de libraires propose soit une renégociation des accords interprofessionnels avec les éditeurs pour une meilleure prise en compte de la qualité du service des librairies, soit la suppression de la remise de 5%. Les adversaires traditionnels du prix unique du livre n'ont pas renoncé pour autant et le SLF doit régulièrement engager des actions en justice contre des hypermarchés ou grandes surfaces qui tentent de contourner la loi.
Estimez-vous que les prix sont "corrects" par chez nous, sachant qu'il faut bien que l'éditeur, l'imprimeur, etc, s'en sortent derrière... :sifflote:

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Interessant cet article :) Après, je trouve difficile de dire "c'est cher"/"c'est pas cher", ça dépend du budget de chacun: quand j'étais étudiant, sortir 20 ou 25€ pour un livre me tuait le porte-monnaie, mais depuis que je travaille, j'avoue y faire moins attention (au prix): un livre est susceptible de plaire, je l'achète :)

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Faut le dire franchement, les livres sont chers....Mais c'est vrai que vu comme ça pas si cher que ça...Sauf quelques éditions du genre Bragelonne :sifflote: .Mais si on fait un rapport qualité/prix, c'est vrai que c'est un peu cher des fois.(l'encre qui vous noircit les doigts, la couverture qui se décolle petit à petit,des taches noires en plein milieu de la page...etc).

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Gillossen,lundi 17 juillet 2006, 14:22 a écrit :sachant qu'il faut bien que l'éditeur, l'imprimeur, etc, s'en sortent derrière...
Justement, à ce propos je suppose que les couts liés à l'édition sont plus ou moins les memes partout en Europe / US (à priori - je ne vois pas trop de raison pourquoi produire un livre en France ou en Angleterre engendrerait des couts différents). Les éditeurs, les imprimeurs, les auteurs doivent bien vivre, il est normal que une part du prix soient leur salaire.Comment alors peut-on expliquer la différence du prix du livre entre la France et les Etats-Unis ?Sachant que les libraires ne sont pas ceux qui s'en mettent plein les poches (en France - à cause du prix fixé par l'éditeur), qui profite de tout cet argent ? Car ca doit quand meme représenté de belles sommes, vu la différence de prix.

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Justement, à ce propos je suppose que les couts liés à l'édition sont plus ou moins les memes partout en Europe / US (à priori - je ne vois pas trop de raison pourquoi produire un livre en France ou en Angleterre engendrerait des couts différents). Les éditeurs, les imprimeurs, les auteurs doivent bien vivre, il est normal que une part du prix soient leur salaire.
Le prix de l'édition peut-être pas, mais à mon avis le coût de la main d'oeuvre bien (ce qui rentre après tout dans le prix de l'édition ;) ). Désolé de rentrer dans ce vieux débat, mais aux USA peu de sécurité sociale, etc, donc moins de coût pour les employeurs ! (hs, mais pour être clair : je préfère qu'employeurs et employés paient plus d'impôts pour que tout le monde puisse profiter d'un minimum de confort dans la vie)De plus, le marché est plus important aux USA où les livres de fantasy peuvent truster les premières places des ventes (cfr A Feast For Crows dans la liste des bestsellers du New York Times). Il y a plus de lecteurs qu'en Europe francophone, et le public est plus intéressé => plus de production, donc prix plus intéressants.Bref, je ne pense pas que le livre soit si cher que cela. En tout cas, je doute que son prix puisse beaucoup baisser.
Sauf quelques éditions du genre Bragelonne
Pour ce prix-là, tu as une meilleure présentation, et tu ne dois pas attendre l'hypothétique sortie en poche. Mais je te comprends, c'est difficile de débourser autant lorsqu'on est étudiant...

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Etudiant ou pas en ce qui me concerne, mettre 30€ pour un livre qui n'appartient pas à la catégorie "beaux livres et/ou qui n'est pas une édition omnibus, je refuse ! :angry: ;)

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D'un côté, je pense qu'il faut bien se fixer des limites. :) Je ne sais pas à quel roman John fait précisément référence, mais je me souviens de mon côté d'une réédition de Krondor à 30€, et là, tout de même... :o Ok, présentation très soignée, illustration de couv idem, nombre de pages plus que conséquent... Mais bon, ça restait un grand format "banal".

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Je ne suis pas choqué par les prix pratiqués. Entre les poches et les grand formats, il y a une gamme de prix assez variées et le plus souvent en rapport avec la qualité du papier, de l'encre, du nombre de pages.Et je préfère de loin me retrouver avec un marché comme celui ci, où les grand format représentent quand même un certain investissement financier (on n'achète pas 10 livres à 30€ par mois), mais où les très petites maisons d'éditions ont une place et où l'objet livre gardent une certaine valeur :)

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Mon avis reste assez tranché sur la question et même si je garde à l'esprit qu'il existe des coûts pour la production, je trouve le coût des livres élevés en poche quel que soit le genre, Fantasy ou qutre. C'est par moment assez inabordable pour les étudiants mais aussi pour des gens qui n'ont guère de revenus. Il existe certes les bibliothèques mais d'un autre côté, lorsqu'on aime les livres et la lecture, posséder son livre rend le lien plus fort et rends le livre 'personnel'.Maintenant, pour les livres plus chers car plus soigné, cela ne me pose aucuns problèmes si l'on offre la possibilité à tout le monde de pouvoir "s'offrir" une version plus classique. Je sais je suis utopique.Cela me coûte beaucoup de le dire mais je continue de penser que l'Art est résérvé à une élite et malheureusement l'écriture n'y échappe pas.En ce qui concerne la différence de prix entre les US et la France je partage largement l'opinion de Nero sur la plus grande possibilité de lecteurs donc de productivité.Ashes

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Bonjour,Je pense que c est trop cher... Cette loi n aurai jamais du etre votee. Puis penser aux autres c est bien jolie tout ca, mais c est la concurrence mes petits !!! C est la vie!!! Pour vous dire, la je suis en Chine, et ici un livre coute environ 20 yuan, soit 2 euro. Et ici, tout le monde vie parfaitement bien sans cette loi, et les livre se vendent comme des petits pains!!! Vous me direz la qualitee de vie n est pas la meme oui, mais tout le monde vit et tout le monde peut s acheter des livres contrairement a la France ou les jeunes ne peuvent pas acheter 2 livres par mois en poche! :( La loi au ils ont vote doit etre abrogee. La majoritee des gens s en oppose donc il faut la supprime. Sinon un livre de poche coute quand meme 7 euro... Pour moi etudient c est assez cher. Sinon les editions grand format sont vraiment inabordables pour certaines personnes!!! <_< En conclusion, une loi qui ne sert a rien, et aussi des prix assez chers, voire trop. :angry: Bonne journee. :)

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Je trouve ta position quand même assez radicale.
Le risque était de voir disparaître les revenus des plus grosses ventes du réseau des petites librairies privées.
Si celle loi a permis aux petites librairies de survivre alors elle mérite d'exister. Je préfère largement acheter mes livres en petite librairie plutôt qu'en grande surface ou sur le net, même si le prix peut y être un petit peu plus élevé. Pour moi une librairie est un endroit "sacré", un accès privilégié à la culture, dans un cadre souvent agréable, et j'préfère donner de l'argent à celles-ci qu'à un gros centre commercial qui ne sait même pas ce qu'il te vend. Après en ce qui concerne le prix, je le trouve justifié, l'auteur y travaille pas mal de temps, et y'a pas mal d'intermédiaires entre l'écriture et la mise en vente, il faut bien rémunérer tout le monde. Et avec les poches on a quand même de quoi faire pour trouver un prix abordable, mais avec une moins bonne qualité de papier, d'encre, moins belle couverture, etc... mais faut savoir ce qu'on veut. Je n'achète preque que des poches pour le moment mais quand j'aurai un revenu, je suis sûr que les belles éditions m'intéresseront plus.En ce qui concerne les prix de ventes des livres en Chine, tu l'as dit, le niveau de vie n'est pas le même du tout, là-bas on se contente de moins qu'en Europe pour (sur)vivre, les 3/4 des livres sont certainement censurés, c'est une dictature... Si je devais payer mes livres 2 euros, j'aurai presque pitié pour mon libraire : comment vivre avec si peu en Europe ?Donc voilà mon avis en gros : les prix des livres me paraissent abordable une fois qu'on a son propre revenu, mais pour la plupart des étudiants c'est assez difficile, malgré tout y'a les livres de poches qui semblent être une bonne solution. J'pense aussi qu'il faut rappeler que la fantasy, avec des cycles de 5-10-15 tomes, 100 pour Guin Saga si je me souviens bien, n'est pas une littérature des plus accessibles.

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LaoTseu,jeudi 20 juillet 2006, 05:10 a écrit :La loi qu'ils ont voté doit être abrogée. La majorité des gens s'y oppose donc il faut la supprimer.
Euh .. si tu relis l'article, je crois que c'est l'inverse qui est dit justement, la majorité des gens sont tout à fait content de cette loi, et les libraires réclament même l'abrogation de la remise de 5% pour avoir vraiment un prix unique partout ! :o

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LaoTseu,jeudi 20 juillet 2006, 04:10 a écrit :ici un livre coute environ 20 yuan, soit 2 euro.
Tu vois cela avec l'oeil du nanti pour qui 2 euros ne valent rien du tout.Tu connais la Chine mieux que moi (je n'y suis d'ailleurs jamais allé), c'est un fait, mais j'ose quand même affirmer que la plupart des paysans par exemple, ne débourseront jamais 2 euros pour un bouquin. Pour eux, cette somme doit représenter beaucoup...Mojo a déjà parlé de l'aspect censure, reparlons de l'aspect économique. Si la plupart des entreprises (textiles, par exemple) délocalisent en Chine, c'est parce que la main d'oeuvre y est pour rien, et travaille énormément plus que la main d'oeuvre européenne ! Bien que cela va sans doute changer, avec l'économie qui se met en marche...J'espère que tes paroles sur la concurence sont plus le fait du manque d'expérience de la vie économique que réellement des pensées réfléchies sur le sujet.Je navigue sur la frontière du HS, mais dans le prix du livre intervient un aspect fortement économique, difficile de ne pas en parler.

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Comme l'a souligné Nero: il faut replacer les choses dans leur contexte. Pour nous deux euros ce n'est rien en effet, pour les chinois hors classe aisée c'est l'équivalent de près d'un jour de travail. L'argumentation comparative entre les deux prix ne me semble donc pas pertinente.Pour ma part, ce prix de 7 euros pour un livre de poche n'a rien de scandaleux, même pour un étudiant qui peut se permettre de dépenser une quinzaine d'euros pour 700 pages par mois. Alors quand je vois qu'on déclare que cette loi du prix unique est un frein à la lecture, je trouve que l'on y met beaucoup de mauvaise foi et un peu de mauvaise volonté. A moins de lire à la vitesse d'un TGV deux livres par semaine (ce qui est le cas d'une infinitésimale partie des lecteurs assidus, qui eux-mêmes ne constituent qu'une partie de la population globale), le prix unique ne peut empêcher d'acheter.Et puis si vraiment certains trouvent ces livres trop chers, rien ne les empêche de se tourner vers les bibliothèques ou les livres d'occasion à deux euros. Certes ça ne vaut pas un livre neuf, mais le contenu et le plaisir de lecture restent les mêmes. :) Pour ma part je fais partie de la majorité qui se dit satisfaite de cette loi pour tous les effets bénéfiques déjà listés précédemment. B)

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Desole de vous contredire, mais c est ma vision des choses. La concurrance c est la vie. Mes parents sont commercants et je peux vous dire que l experience c est pas ce qui manque. L autre jour je parlai avec une personne agee des centres commerciaux qui ouvrent le dimanche. Ici c est la meme chose, les petits magasins de vetement ralent parce que ils pensent que c est de la concurrence deloyal mais c est la concurrence meme ils n ont cas ouvrir eux aussi le dimanche! :angry: Je suis desole mais c est de la faignantise. La avec les petites librairies elles sont dans leurs droits de fermees fautes de clients, c est a eux de faire le necessaire pour le contre. Sinon ici en Chine 20 yuans vraie que c est pas mal. La comparaison n avait pas lieu d etre, mais je voulai dire quand meme que maintenent un jour de salaire ( pour un hors classe) est d environ 50 yuan vous dire que ca augmante chaque annee!!! Et ici 20 yuans presque tout le monde peut deboursee!! Si si ca change. En ce qui concerne la censure, les livres de fantasy n y sont pas! On dit que la Chine est une dictature, c est a moitie vraie. Avec la television, le gouvernement ne peux presque plus voile les choses. En ce aui concerne les votes, ils y a des represantants elus ! Puis comment faire pour parfaitement faire un vote au suffrage universel direct pour elire le president avec 1,5 milliard d habitants? Puis ici, j ai demande a mes cousins ce qu ils en pensaient, ils m ont dit que ce n etait pas leurs affaires ( eux petits habitants) , mais les affaires d une sorte de Maire qu ils peuvent elireMa vision des choses parait pessimiste, mais c est la mienne. Sinon en France 7 Euro c est quand meme beaucoup pour un etudient. Encore moi j ai de l argent de poche, mais j ai des amis qui n ont rien sauf lors de leurs anniversaires. :( Le prix unique est un frein pour la lecture. Si tout etait fixe a un prix unique, pourquoi parlerai t on de concurrence? Les petits magasins de proximite seront fleurissants au detriment des grandes surfaces... Cercle vicieux. En ce qui concerne les bibliotheque il y a deja un sujet ou on a dit qu il y avait pas assez de fantasy. Bonne journee! ( Quand meme) PS Je ne suis en Chine que depuis 15 jours, je reviendrai en France dans 15 jours

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La discussion semble s'écarter définitivement du sujet initial pour arriver sur un sujet plus politique, aussi je te propose de continuer cette discussion par mp.J'espère simplement que tu finiras par comprendre ce que tu dis. De la fainéantise ... :blink:

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Encore une fois tu y vas un peu fort Lao Tseu: prendre un jour de repos dans la semaine ne m'apparaît pas comme de la fainéantise quand même. :) Pour le reste, j'avoue ne pas bien comprendre le potentat de base de ton argumentation: je ne vois pas en quoi le prix unique est un frein à la lecture. Si les éditeurs étaient brusquement libres de fixer leurs prix, on pourrait tout à fait arriver à la situation inverse que celle que tu décris avec le monopole des grandes surfaces qui seront libres de fixer le prix de leur choix. Par souci de rentabilité (ta chère concurrence) on pourrait aussi aller vers une course à la baisse de qualité des livres, ce qui serait la mort des grands formats.Ce n'est pas non plus dans notre mentalité de tout acheter automatiquement à un grand centre unique. Les magasins spécialisés sont souvent plus fournis et les vendeurs plus compétents (et disponibles), ce qui fait le charme des librairies de proximité. Après, je sais que pour les japonais par exemple, les petits magasins (hors convinis) sont considérés comm une perte de temps. Un jour par semaine ils amènent les charettes et prennent tout ce dont ils ont besoin pour 7 jours dans une grande surface. Question de culture. ;) Enfin pour la Chine, je ne te contredis pas, d'autant plus que tu es sur place. ;) C'est un régime autoritaire, mais dictature est un terme là aussi un peu fort. Bonne fin de séjour à l"'empire du Milieu." :) PS: et attention à ton orthographe.

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Je suis très tenté de réagir à tout ce que tu viens de dire Lao Tseu, mais ça ne ferait que pourrir le sujet ... d'autant plus que les gens savent bien ce qu'il en est, entre la fainéantise de ceux qui refusent de travailler 7j/7 24h/24 (sûr que la chine à ce niveau là ils sont pas fainéants :rolleyes: ) et la souplesse du gouvernement chinois (va dire ça aux opposants au régime qui sont en prison actuellement).Pour en revenir au sujet, non, le prix unique n'est pas un frein à la lecture. D'une part parce que lire un livre ne signifie pas l'acheter, et qu'on n'achète pas 10 grand format dans le mois.La question du prix unique est très simple, elle consiste à savoir si l'on considère le livre comme une marchandise comme une autre ? Rien de plus, rien de moins.Si nous ne sommes pas d'accord sur ce point là, à savoir qu'un livre ne se vend pas de la même manière qu'un kilo de patates, alors toutes les argumentations du monde ne serviront à rien, chacun restera sur ses positions.

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Un aspect, qui me gêne beaucoup dans le monde de l’édition, est le « quasi » monopôle de certains éditeurs (Hachette, pour ne pas le citer ;) , a une taille monstrueuse en comparaison aux autres). Ceci n’a-t-il pas contribué à une hausse des prix ? Je m’interroge…Ayant eu la chance de bénéficier une fois des « prix éditeurs » :sifflote: sur un certain nombre de BD, voici le constat :Prix de la BD au grand public : 12,50 €Prix de l’éditeur aux revendeurs, libraires, grande distribution : 8,50 €Difficile de décortiquer le prix au-delà de ça, pour connaître les parts revenant à l’imprimeur, aux auteurs et à l’éditeur…. :unsure: