Posté : sam. 5 nov. 2005 14:48
Un sujet intéressant, je pense... http://www.elbakin.net/plume/fantasy/news/...t-Et-La-Fantasy
Euh, je pense que la question a plus à offrir que les histoires de confort de lecture, etc... Je dis surtout ça parce que je voudrais éviter que le sujet (finisse par) tourne® à un topic "habitudes de lecture" déguisé.Foradan,samedi 05 novembre 2005, 15:00 a écrit :Lire le Cycle de Mars sur écran !! Euh, je passe. Il y a des limites quand même.
Oui, mais quid de l'influence sur des livres encore en édition (papier traditionnelle) et qui constitue parfois un fond de roulement pour certains éditeurs ? Est-ce que cela les condamne ? Certes, lire sur un écran et loin d'être pratique - ou même recommandé - et l'impression d'ouvrage recuilli sur le net coûte cher, mais en quoi cette mise à disposition va-t-elle bien pouvoir influencer les ventes ? Et un autre point me pose problème : Google ne pourrait-il pas à terme déposer un copyright sur ces ouvrages sous prétexte qu'il s'agit d'un nouveau support ? Ou tout simplement garder l'exclusivité de la diffusion sur le net ? Questions juridiques auxquelles je suis bien incapables de répondre...Goldberry,dimanche 06 novembre 2005, 19:20 a écrit :Et c'est vrai que si ça peut donner la possibilité de lire des livres épuisés ou introuvables, on ne peut qu'espérer que ça marche.
Livre en ligne: Google face à la rivalité du tandem libraire-éditeurNEW YORK, 8 nov 2005 (AFP) - - Le projet de Google de numériser des millions de livres a engendré cet automne plusieurs initiatives similaires, pas toutes aussi ambitieuses mais qui cherchent, elles, à se développer sans froisser les éditeurs.Yahoo! et Microsoft, qui sont les deux plus grands rivaux de Google, ont chacun annoncé le projet d'utiliser leur technologie de recherche par mot-clé pour balayer le contenu de livres.Ils n'ont pas dit, comme Google en décembre 2004, qu'ils comptaient numériser en six ans plus de 15 millions de livres. Discrets sur les chiffres, les deux groupes ont surtout précisé qu'avec leurs bibliothèques partenaires ils s'emploieront d'abord à numériser des ouvrages libres de droits.La semaine dernière, le site Amazon.com, dont c'est le métier depuis dix ans d'être un libraire à distance, a été plus loin en dévoilant son intention de vendre en ligne des ouvrages au format numérique, qui pourront être achetés à la page ou au chapitre.Même si d'autres sites --comme ebooks.com-- proposent déjà aux Etats-Unis de télécharger des livres sur son ordinateur, ce projet d'Amazon a été bien accueilli dans le monde de l'édition, qui dénonce en revanche le projet Google Print.Avec le projet Amazon Pages, "plusieurs modèles (économiques) vont être testés et nous essaierons de participer au débat sur ce que veulent les consommateurs et à quel prix", a indiqué John Sargent, PDG de Holtzbrinck Publishers, filiale du groupe allemand Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck.Un autre éditeur, Random House (groupe Bertelsmann), a plus directement fait un appel du pied à Amazon en estimant ce que pourraient être les tarifs de pages électroniques. Selon lui "faire payer 99 cents pour 20 pages pourrait être attrayant comme offre d'introduction" à ce nouveau mode d'achat."L'industrie du livre doit trouver l'équivalent d'iTunes (le populaire site d'Apple pour télécharger des chansons, ndlr) et peut-être que c'est un pas dans la bonne direction", a commenté dans le Wall Street Journal Paul Aiken, dirigeant de la Guilde des auteurs, à l'origine d'une plainte contre Google pour violation des droits d'auteurs.En se référant au modèle de la musique en ligne, le monde du livre signifie sa volonté de retirer un profit financier de la numérisation de ses oeuvres. Il accueille beaucoup plus fraîchement Google, l'accusant de favoriser l'échange gratuit au mépris de la propriété intellectuelle."L'objectif de Google Print n'est pas de mettre des livres gratuitement à disposition, il y a trop de confusion", s'insurge Rebecca Jeschke, de l'Electronic Frontier Foundation (EFF), qui plaide pour un internet libre et juge "fantastiques" les projets de bibliothèques virtuelles."Il s'agit de créer une nouvelle manière d'accéder aux livres", pas de remplacer le libraire, ajoute-t-elle. "Cela va aider le public et les auteurs et éditeurs".Google, qui vient d'ouvrir l'accès à une série de livres tombés dans le domaine public, n'a cessé de répéter pour que pour les ouvrages protégés il ne proposerait que "de courts extraits" à moins d'avoir eu un feu vert de l'éditeur.Quant aux perspectives des sites qui veulent vendre du livre électronique, les experts sont sceptiques."Cela semble avoir du sens pour les universitaires ou les étudiants qui cherchent des extraits précis d'un livre, mais moins pour les gens qui lisent Harry Potter", explique Patti Freeman Evans, du cabinet Jupiter Research."Ce n'est pas aussi facile d'extraire une section et de lui donner de la valeur que pour un CD", ajoute-t-elle. En outre, la musique se transporte plus facilement au format numérique, alors qu'a priori rien ne présentera la même flexibilité qu'un livre "physique", selon l'analyste.
Oui, mais bon, s'il est disponible, mais à 10 exemplaires de par le monde... ;)Et c'était précisément l'article que je voulais copier/coller moi aussi.esdeo,mardi 08 novembre 2005, 23:36 a écrit :Comment savoir que tel livre est réellement épuisé et introuvable chez un bouquiniste.
NEW YORK (Reuters) - Google, premier moteur de recherche sur le web, a sondé un éditeur sur l'intérêt d'un programme permettant aux internautes de lire pendant une semaine des exemplaires de nouveaux livres, selon le Wall Street Journal.Le prix envisagé pour un tel service de location de livre en ligne représente 10% de celui de l'achat du même ouvrage dans le commerce, précise le quotidien dans son édition de dimanche, citant un éditeur sans préciser son nom.Le groupe américain a déjà lancé son Google Print Library Project, qui prévoit de numériser les pages de millions de livres pour permettre au consommateur de faire des recherches en ligne.Un porte-parole du groupe n'était pas immédiatement disponible pour un commentaire.
Voir Clubic pour l'article proprement dit.Est-ce la fin du papier ? Faut-il tout numériser ? Google fait-il main basse sur la culture ? Y a-t-il urgence à mettre en place une riposte européenne ? Ces différentes questions ressurgissent de plus en plus fréquemment dans l'actualité, qu'elle soit grand public, politique ou orientée nouvelles technologies. Il y a matière donc à faire un « point » sur la situation, tant les données et les enjeux nous dépassent – on parle numérisation sur 300 ans pour Google Print ! – et en même temps nous touchent de près : si nos archives sont perdues ou se dégradent au point de devenir illisibles, quelle connaissance garderons-nous de notre histoire ?
Alors qu'il s'est attiré les foudres de plusieurs défenseurs des droits d'auteurs, le service et projet de numérisation d'ouvrages papiers signé Google, Google Print, change de nom. Le service est désormais nommé Google Book Search. Le célèbre moteur de recherche justifie ce choix pour éviter certaines confusions (Google Print était parfois pris pour un service d'impression) et précise que ce nom colle mieux à la finalité du projet.Désormais l'adresse officielle pour accéder à ce service qui a déjà fait, sans mauvais jeu de mots, couler beaucoup d'encre, est Books.Google.com, l'adresse print.google.com redirige d'ailleurs vers cette nouvelle adresse internet.
Je ne pense vraiment pas que le "charme" soit la seule notion là-dedans. Entre le confort de lecture, la préservation... C'est bien beau le numérique, mais quand ça plante.stormbringer,mercredi 16 novembre 2005, 13:46 a écrit :Je me souviens chez mes grands parents d'immenses bibliothèques remplies de livres. Nous on aura d'immenses serveurs replis de contenus multimédias (aussi bien livres que films ou musiques). C'est sûr que ça a moins de charme mais c'est un autre problème.
Ah, la page ? Comme dit plus loin dans l'article, ça risque tout de même de concerner peu de monde à part les étudiants ou les chercheurs. Et on dirait que certains "experts" du livre découvre les e-books, c'est un comble.La semaine dernière, le site Amazon.com, dont c'est le métier depuis dix ans d'être un libraire à distance, a été plus loin en dévoilant son intention de vendre en ligne des ouvrages au format numérique, qui pourront être achetés à la page ou au chapitre.