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Foradan,samedi 05 novembre 2005, 15:00 a écrit :Lire le Cycle de Mars sur écran !! Euh, je passe. Il y a des limites quand même.
Euh, je pense que la question a plus à offrir que les histoires de confort de lecture, etc... ;) Je dis surtout ça parce que je voudrais éviter que le sujet (finisse par) tourne® à un topic "habitudes de lecture" déguisé. :o

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ce nouveau service a l'air de ressembler beaucoup à tous les sites de e-books plus ou moins gratuits qui fleurissent sur le net

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Pour le moment, je me demande si le Google classique n'est pas tout simplement plus efficace. En parlant de Burroughs justement, si on tape A Princess of Mars sous Google, on trouve plus facilement le roman tout entier (par exemple avec le projet Guttenberg) que sous Google Print. :huh:

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J'ai fouillé un peu sur google print et c'est quand même pas très pratique de trouver ce que l'on cherche même avec une recherche avancée. Par exemple le choix de la langue n'est pas proposé mais bon c'est une version d'essai, ils ne peuvent que l'améliorer. ;) Et c'est vrai que si ça peut donner la possibilité de lire des livres épuisés ou introuvables, on ne peut qu'espérer que ça marche. :P

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Goldberry,dimanche 06 novembre 2005, 19:20 a écrit :Et c'est vrai que si ça peut donner la possibilité de lire des livres épuisés ou introuvables, on ne peut qu'espérer que ça marche. :P
Oui, mais quid de l'influence sur des livres encore en édition (papier traditionnelle) et qui constitue parfois un fond de roulement pour certains éditeurs ? Est-ce que cela les condamne ? Certes, lire sur un écran et loin d'être pratique - ou même recommandé - et l'impression d'ouvrage recuilli sur le net coûte cher, mais en quoi cette mise à disposition va-t-elle bien pouvoir influencer les ventes ? :unsure: Et un autre point me pose problème : Google ne pourrait-il pas à terme déposer un copyright sur ces ouvrages sous prétexte qu'il s'agit d'un nouveau support ? Ou tout simplement garder l'exclusivité de la diffusion sur le net ? Questions juridiques auxquelles je suis bien incapables de répondre... <_<

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D'un point de vue purement pratique, ce n'est pas encore tout à fait au point. Entre les parties inaccessibles (car sous copyrigth) et le fait de ne pas pouvoir accéder à une version lisible "hors-ligne" <_< Ca ne vaut pas le bon vieux .pdf <_< (HS)Bref, pas convaincu, à coté leur projet Google Earth me parait plus interessant (/HS)

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Hm...je suis d'accord avec Goldberry en ce qui concerne les ouvrages introuvables ou épuisés...mais pour le reste, les questions de copyrights me dérangent quand même, tout ça n'est pas clair du tout...et je dois dire que je ne comprendrais vraiment pas qu'on interdise le téléchargement de musique ou de film et que l'on autorise celui des livres... :o Thys

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Oui le cadre juridique reste un peu flou surtout pour le commun des mortels ... Sans doute que les avocats doivent plancher dessus, mais ces zones d'ombre et cette possibilité d'illégalité et de pseudo-piratage qui plane sur ce projet n'est pas fait pour le crédibiliser (même si cela leur permet de faire énormément de com' dessus ... comme d'habitude vec Google d'ailleurs ;) ).Le cas des livres épuisés est bien sûr le contre-exemple pour justifier le projet, mais même cela ne me convainc pas plus que cela : j'ai un peu peur que cela reste un prétexte. Comment savoir que tel livre est réellement épuisé et introuvable chez un bouquiniste. Et tiens faisons-vous l'avocat du diable pour provoquer un chouia : ne pensez-vous pas que cette numérisation ressemble à une opération de désacralisation du livre ? Il y perd une partie de sa noblesse, sur un vulgaire support informatique, dans un but commercial. Les livres rares et anciens ne seront plus quasi-inaccessibles, tels des objets de culte qu'on consultait avec d'infinies précautions ... :huh:EDIT : Des précisions :
Livre en ligne: Google face à la rivalité du tandem libraire-éditeurNEW YORK, 8 nov 2005 (AFP) - - Le projet de Google de numériser des millions de livres a engendré cet automne plusieurs initiatives similaires, pas toutes aussi ambitieuses mais qui cherchent, elles, à se développer sans froisser les éditeurs.Yahoo! et Microsoft, qui sont les deux plus grands rivaux de Google, ont chacun annoncé le projet d'utiliser leur technologie de recherche par mot-clé pour balayer le contenu de livres.Ils n'ont pas dit, comme Google en décembre 2004, qu'ils comptaient numériser en six ans plus de 15 millions de livres. Discrets sur les chiffres, les deux groupes ont surtout précisé qu'avec leurs bibliothèques partenaires ils s'emploieront d'abord à numériser des ouvrages libres de droits.La semaine dernière, le site Amazon.com, dont c'est le métier depuis dix ans d'être un libraire à distance, a été plus loin en dévoilant son intention de vendre en ligne des ouvrages au format numérique, qui pourront être achetés à la page ou au chapitre.Même si d'autres sites --comme ebooks.com-- proposent déjà aux Etats-Unis de télécharger des livres sur son ordinateur, ce projet d'Amazon a été bien accueilli dans le monde de l'édition, qui dénonce en revanche le projet Google Print.Avec le projet Amazon Pages, "plusieurs modèles (économiques) vont être testés et nous essaierons de participer au débat sur ce que veulent les consommateurs et à quel prix", a indiqué John Sargent, PDG de Holtzbrinck Publishers, filiale du groupe allemand Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck.Un autre éditeur, Random House (groupe Bertelsmann), a plus directement fait un appel du pied à Amazon en estimant ce que pourraient être les tarifs de pages électroniques. Selon lui "faire payer 99 cents pour 20 pages pourrait être attrayant comme offre d'introduction" à ce nouveau mode d'achat."L'industrie du livre doit trouver l'équivalent d'iTunes (le populaire site d'Apple pour télécharger des chansons, ndlr) et peut-être que c'est un pas dans la bonne direction", a commenté dans le Wall Street Journal Paul Aiken, dirigeant de la Guilde des auteurs, à l'origine d'une plainte contre Google pour violation des droits d'auteurs.En se référant au modèle de la musique en ligne, le monde du livre signifie sa volonté de retirer un profit financier de la numérisation de ses oeuvres. Il accueille beaucoup plus fraîchement Google, l'accusant de favoriser l'échange gratuit au mépris de la propriété intellectuelle."L'objectif de Google Print n'est pas de mettre des livres gratuitement à disposition, il y a trop de confusion", s'insurge Rebecca Jeschke, de l'Electronic Frontier Foundation (EFF), qui plaide pour un internet libre et juge "fantastiques" les projets de bibliothèques virtuelles."Il s'agit de créer une nouvelle manière d'accéder aux livres", pas de remplacer le libraire, ajoute-t-elle. "Cela va aider le public et les auteurs et éditeurs".Google, qui vient d'ouvrir l'accès à une série de livres tombés dans le domaine public, n'a cessé de répéter pour que pour les ouvrages protégés il ne proposerait que "de courts extraits" à moins d'avoir eu un feu vert de l'éditeur.Quant aux perspectives des sites qui veulent vendre du livre électronique, les experts sont sceptiques."Cela semble avoir du sens pour les universitaires ou les étudiants qui cherchent des extraits précis d'un livre, mais moins pour les gens qui lisent Harry Potter", explique Patti Freeman Evans, du cabinet Jupiter Research."Ce n'est pas aussi facile d'extraire une section et de lui donner de la valeur que pour un CD", ajoute-t-elle. En outre, la musique se transporte plus facilement au format numérique, alors qu'a priori rien ne présentera la même flexibilité qu'un livre "physique", selon l'analyste.

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esdeo,mardi 08 novembre 2005, 23:36 a écrit :Comment savoir que tel livre est réellement épuisé et introuvable chez un bouquiniste.
Oui, mais bon, s'il est disponible, mais à 10 exemplaires de par le monde... ;)Et c'était précisément l'article que je voulais copier/coller moi aussi. :P

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Dans le prolongement (et parce que franchement, un tel sujet ne mérite pas de s'arrêter si vite, on parle de l'avenir du livre, là ! ;) :giveup: )...
NEW YORK (Reuters) - Google, premier moteur de recherche sur le web, a sondé un éditeur sur l'intérêt d'un programme permettant aux internautes de lire pendant une semaine des exemplaires de nouveaux livres, selon le Wall Street Journal.Le prix envisagé pour un tel service de location de livre en ligne représente 10% de celui de l'achat du même ouvrage dans le commerce, précise le quotidien dans son édition de dimanche, citant un éditeur sans préciser son nom.Le groupe américain a déjà lancé son Google Print Library Project, qui prévoit de numériser les pages de millions de livres pour permettre au consommateur de faire des recherches en ligne.Un porte-parole du groupe n'était pas immédiatement disponible pour un commentaire.

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Mouaip, je ne suis pas hyper convaincue là... :huh: J'éspère que l'éditeur en question va répondre que c'est du grand n'importe quoi parce que personnellement, il faudrait me payer pour que je lise un livre entier sur internet si j'ai la possibilité de l'acheter tout imprimé sur du beau papier que je pourrai garder et consulter ensuite comme il me chante...Je sais bien que les e-book ont déjà pas mal de succès dans d'autres pays, mais me concernant, c'est un changement radical des habitudes de lecture qui me parait inenvisageable...Et plutôt que de contraindre ceux qui n'ont pas assez d'argent pour acheter les livres à les lire sur écran, on ferait mieux de se poser la question de savoir comment baisser le prix des livres, mais j'imagine que c'est un autre débat... :rolleyes: Alors, google pour lancer des recherches sur les livres, ça pose déjà des problèmes, mais pour lire, faudra pas compter sur moi pour engraisser leur caisses! ;)Thys

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Toujours dans la même veine, et parce que vraiment, je ne saisis pas trop la raison du relatif insuccès de ce sujet... :o :(
Est-ce la fin du papier ? Faut-il tout numériser ? Google fait-il main basse sur la culture ? Y a-t-il urgence à mettre en place une riposte européenne ? Ces différentes questions ressurgissent de plus en plus fréquemment dans l'actualité, qu'elle soit grand public, politique ou orientée nouvelles technologies. Il y a matière donc à faire un « point » sur la situation, tant les données et les enjeux nous dépassent – on parle numérisation sur 300 ans pour Google Print ! – et en même temps nous touchent de près : si nos archives sont perdues ou se dégradent au point de devenir illisibles, quelle connaissance garderons-nous de notre histoire ?
Voir Clubic pour l'article proprement dit.

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Pour ma part, je m'étonne que cela surprenne autant de monde et surtout d'entendre d'aussi virulentes critiques.Cela fait un petit moment que je me dis que de plus en plus de choses vont passer à l'ère du numérique, et le livre n'y échappera pas. De là à dire que c'est la fin du papier, c'est aller un peu vite quand même. ;) Pour moi, dans la mesure où cela se fera, le débat devrait tourner autour de comment faire pour que ce soit bien fait: Ce qu'on attends des livres et surtout de la littérature. Que le livre disparaisse me pose beaucoup moins de problèmes que si les histoires disparaissent. <_< Je me souviens chez mes grands parents d'immenses bibliothèques remplies de livres. Nous on aura d'immenses serveurs replis de contenus multimédias (aussi bien livres que films ou musiques). C'est sûr que ça a moins de charme mais c'est un autre problème. :rolleyes: Quand je vois ce qu'à pu m'apporter la lecture (j'y ai pris gout par la fantasy) je suis pour la propager au maximum quelque soit le moyen (légal et respectant les auteurs bien entendu).( :rouge: Je sais pas si je suis bien dans le sujet car j'ai du mal à cerner la particularité par rapport à la fantasy :rouge: )

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Je ne comprend pas bien en quoi Google révolutionne le domaine puisque les ouvrages qui sont tombés dans le domaine public, on pouvait déjà les consulter en cherchant un peu sur internet. Donc sur ce plan la à part peut-être une centralisation, Google n'apporte rien de fondamentalement nouveau (si j'ai bien compris). Maintenant reste le problème des antiquaires (j'suis pas convaincu que ça fasse vraiment chuter leur ventes...).Sur le plan des nouveaux romans là je suis plus alarmé. Parce que avec ce genre de système on aura vite fait de se retrouver avec des versions pirates, et si les livres piratés sont nouveaux ce serait dommage. D'ailleurs j'imagine mal un éditeur qui voudrait risquer de boycotter sa propre source de revenu. D'autant plus que lire sur un écran d'ordi c'est d'un désagréable (ça m'a d'ailleurs longtemps bloqué pour les FAAB). Et je doute qu'il y vraiment beaucoup de gens prêts à payer pour se procurer des livres sur internet et devoir les lire en version "moche", au contraire des disques, je pense que la démarche des gens niveau lecture est un peu différente, ou en tout cas je l'espère (à moins peut-être que pour les gros succès Internet serait quand même utilisé).Pour ce qui est des E-Book je suis assez pour l'alternative au papier (les pauvres arbres ;)) mais ce qui me fait peur est encore le piratage. Mais si on pouvait avoir un système sécurisé, et pas trop désagréable à lire, et si ça pouvait faire baisser le prix sans pour autant ruiner les éditeurs, je suis assez pour.

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Pour la forme (et merci pour vos messages, stormbringer et digarl !) :
Alors qu'il s'est attiré les foudres de plusieurs défenseurs des droits d'auteurs, le service et projet de numérisation d'ouvrages papiers signé Google, Google Print, change de nom. Le service est désormais nommé Google Book Search. Le célèbre moteur de recherche justifie ce choix pour éviter certaines confusions (Google Print était parfois pris pour un service d'impression) et précise que ce nom colle mieux à la finalité du projet.Désormais l'adresse officielle pour accéder à ce service qui a déjà fait, sans mauvais jeu de mots, couler beaucoup d'encre, est Books.Google.com, l'adresse print.google.com redirige d'ailleurs vers cette nouvelle adresse internet.

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stormbringer,mercredi 16 novembre 2005, 13:46 a écrit :Je me souviens chez mes grands parents d'immenses bibliothèques remplies de livres. Nous on aura d'immenses serveurs replis de contenus multimédias (aussi bien livres que films ou musiques). C'est sûr que ça a moins de charme mais c'est un autre problème. :rolleyes:
Je ne pense vraiment pas que le "charme" soit la seule notion là-dedans. :huh: Entre le confort de lecture, la préservation... C'est bien beau le numérique, mais quand ça plante. :rolleyes:
La semaine dernière, le site Amazon.com, dont c'est le métier depuis dix ans d'être un libraire à distance, a été plus loin en dévoilant son intention de vendre en ligne des ouvrages au format numérique, qui pourront être achetés à la page ou au chapitre.
Ah, la page ? Comme dit plus loin dans l'article, ça risque tout de même de concerner peu de monde à part les étudiants ou les chercheurs. :o Et on dirait que certains "experts" du livre découvre les e-books, c'est un comble. :giveup:

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Moi les e-books je trouve ça pas mal quand ça permet de découvrir un prologue deux mois avant la sortie du roman complet, comme avec les derniers tomes de la Roue du Temps.Après, jamais je n'irai lire un roman entier de 700 ou même 300 pages comme ça.