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Encore une découverte intéressante et qui pourrait avoir un intérêt pratique pour une future expédition sur Mars :)J'avais pas vu le robot. Il a une tête franchement bizarre et j'en vois pas trop l'intérêt en plus :huh:Tanis

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Une image détaillée prise par la sonde Mars reconnaissance Orbiter pourrait-elle remettre en cause l’idée que les scientifiques se font du passé climatique de Mars ? Datée d’octobre 2007 mais rendu public le 30 octobre 2009, ce cliché à haute résolution montre des chenaux de 250 m de large, visiblement creusés par des écoulements d’eau, qui ont pour origine des éjectas issus du cratère Hale, situé à 170 km plus au sud-est. L’hypothèse avancée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) est que de grandes quantités de glace présentes dans le sous-sol martien ont été chauffées et liquéfiées par l’énergie de l’impact. Le cratère Hale est en effet un vaste cratère de 150 km de diamètre causé par la chute d’un énorme bolide. Compte tenu de sa taille et du terrain sur lequel il se trouve, il est considéré comme assez ancien.Mais si ce phénomène de libération d’eau a bien eu lieu pour cet impact, il a pu être nettement plus marqué pour des impacts plus anciens et plus importants encore. Par conséquent, une bonne partie des lits aujourd’hui asséchés observés sur Mars pourraient avoir une origine similaire. De quoi remettre en question l’idée selon laquelle la planète rouge a connu jadis un long épisode au cours duquel elle possédait une atmosphère dense et chaude de nature à permettre l’existence de grandes étendues d’eau et de fleuves. Certains de ces prétendus fleuves ne seraient-ils pas le résultat d’impacts météoritiques gigantesques ? Cette image pose la question. Mais l’hypothèse, qui à ce jour n’a pas fait l’objet d’une publication scientifique, mérite encore d’être étayée. Affaire à suivre…
Des ingénieurs russes affirment qu'ils sont capables de construire à partir de 2012 une navette spatiale propulsée à l'énergie nucléaire qui pourra emmener des passagers sur Mars et même au-delà.A la suite d'une réunion avec les meilleurs scientifiques de l'espace du pays, le président russe Dimitri Medvedev a donné le feu vert pour le projet et s'est engagé à le financer à hauteur de 600 millions de dollars, soit un peu plus de 400 millions d'euros. «C'est un projet très sérieux, et nous devons trouver l'argent» a-t-il affirmé aux scientifiques.Des réacteurs nucléaires de petite taille et autre batteries atomiques sont utilisés depuis longtemps pour propulser des satellites sans passagers, mais la NASA (projets Orion et Prométhée)et le programme spatial de l'URRS ont dépensé des sommes colossales pour trouver un système sûr de propulsion hors de l'atmosphère terrestre, à l'image de la propulsion des sous-marins nucléaires.La plupart des navettes spatiales sont propulsées par des roquettes chimiques et complètent leurs besoins en énergie par des panneaux solaires. Mais cette technologie n'est pas suffisante pour les voyages longue distance, comme les trois ans qu'il faut pour aller sur Mars et revenir.
http://www.slate.fr/story/12385/russie- ... ars-espace

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A la suite d'une réunion avec les meilleurs scientifiques de l'espace du pays, le président russe Dimitri Medvedev a donné le feu vert pour le projet et s'est engagé à le financer à hauteur de 600 millions de dollars, soit un peu plus de 400 millions d'euros. «C'est un projet très sérieux, et nous devons trouver l'argent» a-t-il affirmé aux scientifiques.
Et c'est reparti pour la "guerre des étoiles" si les russes veulent faire cavalier seuls :rolleyes: (je croyais pourtant que le projet de voyage sur Mars était international :huh: ).Quand à la première info, voilà qui pourrait remettre en cause, les différentes théories qui donnaient à la planète rouge un passé avec fleuve et océan si elle était confirmée. A suivre donc.Tanis

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Ciel et Espace a écrit :Ensablé depuis avril 2009, le robot martien a bougé pour la première fois. Le mouvement n'est toutefois pas spectaculaire. La commande envoyée par les ingénieurs de la Nasa le 19 novembre a permis en effet à l'engin de se déplacer de 12 mm seulement !Deux images (voir ci-contre) prises par la caméra du robot à deux jours d'intervalle en témoignent. Elles montrent la roue avant gauche se dégager légèrement du sable et l'ombre du bras de l'engin se déplacer vers la droite.Après une première tentative le 17 novembre, qui s'était soldée par un échec, la Nasa avait revu à la hausse la valeur limite de la distance au-delà de laquelle Spirit doit s'arrêter. À savoir, si le déplacement dépasse 1 cm, alors le robot stoppe automatiquement. Une correction qui a donc permis à Spirit de bouger. Mais, à ce rythme, son sauvetage prendra plusieurs semaines, voire plusieurs mois.Au sujet de la panne de Spirit, lire aussi nos actualités du 12 mai et du 4 juin.

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AFP a écrit :Nouvelles indications de l'existence passée d'un vaste océan sur MarsWASHINGTON — Une nouvelle carte plus détaillée de Mars montre des réseaux de vallées tout autour de l'équateur témoignant d'un climat passé humide avec des précipitations et la présence d'un vaste océan dans l'hémisphère nord, selon des travaux publiés lundi.Cette carte réalisée par des chercheurs américains avec un nouveau programme informatique indique que cet ensemble de vallées est au moins deux fois plus étendu qu'estimé dans la précédente et unique cartographie faite jusqu'alors."Toutes les indications obtenues en analysant les réseaux de vallées sur la nouvelle carte mettent en évidence le scénario d'un climat particulier dans le passé de la Planète rouge", explique Wei Luo, professeur de géographie à l'Université de North Illinois (nord), l'un des auteurs de cette recherche.Alimenter de tels ensembles de rivières et de fleuves "nécessitait des pluies et l'existence d'un océan (pour les alimenter ndlr) qui devait recouvrir la plus grande partie de l'hémisphère nord, probablement un tiers de la superficie de la planète", précise-t-il.Cette étude paraît dans la dernière édition du Journal of Geophysical Research.Le système de vallées martien a quelques ressemblances avec ce qui existe sur la Terre laissant penser que Mars a été plus chaude et plus humide dans son passé qu'elle ne l'est aujourd'hui.Mais depuis la découverte de ces réseaux de vallées en 1971 par la sonde américaine Mariner 9, les experts débattent sur le fait de savoir si celles-ci ont résulté d'une érosion de l'eau en surface, indication d'un climat humide avec des pluies ou d'un processus de suintage du sol. Ce phénomène peut se produire dans des conditions sèches et froides.La grande disparité dans les densités entre les réseaux de rivières martiens et terrestres plaide surtout en faveur de la théorie d'une érosion par suintage de l'eau pour expliquer la formations de ces vallées sur Mars, notent ces chercheurs.Mais cette nouvelle carte montre une moins grande différence dans la densité des réseaux de vallées sur la planète rouge, montrant dans certaines régions des ensembles de vallées d'une densité plus comparable à ceux trouvés sur la Terre."Ceci affaiblit l'hypothèse d'une érosion par de l'eau courant sur le sol en faveur d'une érosion résultant du niveau des rivières", relève Wei Luo qui a travaillé sur ce projet avec Tomasz Stepinski du "Lunar and Planetary Institute".

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Beaucoup de théories (enfin toujours moins que pour l'emplacement de l'Atlantide :p ) pour expliquer les réseaux de canaux et de vallées visibles à la surface de Mars, mais pas de certitudes pour le moment. Alors Mars a-t-elle été un jour une planète plus humide et accueillante ? Je me demande si on aura un jour la réponse. Peut-être quand l'homme mettra enfin le pied sur la planète rouge ;)Et j'espère que Spirit arrivera à se dégager. Ce serait vraiment dommage qu'il reste coincé après avoir fonctionné si longtemps.Tanis

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Le Monde a écrit :Barack Obama a-t-il abandonné la Lune pour mieux conquérir Mars ? Après s'être attiré les critiques pour avoir annoncé, en février, sa décision d'annuler le programme Constellation, qui prévoyait le retour des Américains sur la Lune vers 2020 et, au-delà, les vols habités sur Mars, le président américain a surpris son monde en dévoilant un programme spatial des plus ambitieux.Devant les employés de la NASA, au cœur du système, M. Obama a donné des gages : se disant "100 % concerné par le futur de [l'agence spatiale]", le président a assuré que les programmes spatiaux n'étaient pas un luxe pour les Etats-Unis, mais bien une "nécessité". Seulement, a-t-il dit dans un discours prononcé au centre spatial Kennedy, près de Cap Canaveral, "nous ne pouvons pas continuer en suivant les méthodes du passé"."J'ESPÈRE QUE JE SERAI LÀ POUR LE VOIR"Le futur de la NASA version Obama passe donc par Mars. "Au début de la prochaine décennie, des vols d'essai testeront les dispositifs nécessaires pour une exploration au-delà de l'orbite terrestre basse, et vers 2025 nous espérons que des nouveaux vaisseaux spatiaux pourront nous permettre d'envoyer des missions habitées au-delà de la Lune, dans l'espace intersidéral", a déclaré M. Obama."Nous commencerons en envoyant des astronautes sur un astéroïde pour la première fois dans l'histoire. Vers le milieu des années 2030, je pense que nous pourrons envoyer des hommes en orbite autour de Mars et les faire revenir sains et saufs sur Terre." Plus tard, "suivra une arrivée sur Mars", a encore indiqué M. Obama. "Et j'espère que je serai là pour le voir", a conclu le président, qui est âgé de 48 ans, dans ce discours optimiste où il a aussi dévoilé une augmentation de 6 milliards de dollars du budget de l'agence spatiale américaine.LA LUNE ? "BUZZ Y EST DÉJÀ ALLÉ"Cette profession de foi vise de toute évidence à contrer le coup de froid qu'avait constitué l'annonce fin février de l'annulation du programme Constellation. Accompagné par l'un des héros du programme Apollo et deuxième homme sur la Lune, Buzz Aldrin, M. Obama a affirmé qu'il était toujours question de retourner sur le satellite naturel de la Terre. "Nous devrions entreprendre un retour à la surface de la Lune d'abord, comme cela était prévu auparavant. Mais, disons-le franchement, nous y sommes déjà allés. Buzz y est déjà allé", a expliqué le président."Il y a bien davantage d'espace à explorer et bien plus à apprendre lorsque nous le ferons", a-t-il expliqué, plaidant pour une "exploration robotisée du système solaire, dont une sonde dans l'atmosphère du soleil, des missions nouvelles d'exploration vers Mars et d'autres destinations, et un télescope de nouvelle génération pour prendre la suite de Hubble".Alors que les employés de l'agence spatiale américaine envisagent avec appréhension la fin annoncée pour cette année du programme des navettes spatiales après près de trente ans de service, M. Obama a affirmé que son plan pour la NASA créerait 2 500 emplois dans les deux années à venir. Rappelant l'odyssée de la conquête lunaire ayant abouti il y a plus de quarante ans, M. Obama a salué "l'une des plus grandes réussites de l'histoire humaine". "La question pour nous est de savoir s'il s'agissait du début de quelque chose ou de la fin de quelque chose. J'ai choisi de croire que ce n'était que le début."

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Le lobby du réalisateur de tous les records a payé, la NASA va s'équiper d'une caméra 3D pour sa prochaine mission sur Mars selon une information du Pasadena Star News. Le robot explorateur de la planète rouge (Curiosity) sera équipé sur les conseils de James Cameron, promoteur et défricheur de cette technologie à travers son film Avatar, plus grand succès commercial de l'histoire du cinéma. Lire la suite l'articleDéterminé, James Cameron a plaidé sa cause en janvier, directement auprès de Charles Bolden, administrateur de la célèbre agence spatiale américain. Et il n'a pas eu trop de mal à le convaincre. Car le projet Curiosity, hors budget et hors délai, est constamment sous le feu des critiques aux Etats-Unis. Dès lors, quoi de mieux que des images en 3D pour intéresser le public au projet et attiser la curiosité.La NASA a déjà passé commande des caméras. Seule incertitude seront-elles prêtes à temps? Réponse courant 2011.

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Maxisciences a écrit :États-Unis – La Nasa étudie actuellement la faisabilité d'un nouveau type de mission spatiale. Après avoir conçu un vaisseau spatial adapté, l'agence spatiale américaine envisagerait en effet de faire voyager des astronautes jusqu’à Mars, afin d'y installer une colonie. Aucun retour de l'équipage ne serait alors programmé.Le vaisseau a été baptisé "Hundred Years starship" (littéralement : "vaisseau spatial de 100 ans"). Sa mission serait d’amener l'Homme là où il n’a encore jamais posé le pied : sur la planète Mars. Problème : les membres de l'équipage ne reviendront pas.La Nasa fait actuellement des recherches poussées sur la possibilité de coloniser d’autres mondes, comme la planète rouge. Le projet consiste à approvisionner les astronautes depuis la Terre jusqu’à Mars. En revanche, le coût serait trop important pour qu’ils reviennent. Ces hommes sont sensés devenir rapidement auto-suffisants.Le directeur du "Ames Research Center" (l'un des centres de recherche de la Nasa), Pete Worden, a reçu une enveloppe d’un million de livres pour commencer à travailler sur le projet. La Nasa a en outre fourni 100.000 dollars à l’équipe. "Nous espérons également motiver des milliardaires pour qu’ils donnent des fonds pour la création du vaisseau spatial" a annoncé Worden. "Le programme de colonisation d’autres mondes par les humains est maintenant vraiment prêt à débuter". Le coût potentiel d’un aller simple pour Mars avoisinerait les 10 milliards de dollars. Investir de telles sommes dans d’hypothétiques voyages interstellaires a de quoi laisser perplexe, au vu de la situation actuelle de notre planète.La dernière mission sur Mars, qui s’était déroulée entre août 2007 (décollage) et mai 2008 (atterrissage) via le vaisseau Phoenix de la Nasa ne transportait aucun être humain. Les experts affirment qu’une fusée fonctionnant à l’énergie nucléaire pourrait raccourcir le voyage de 4 mois, sachant également que la distance Mars-Terre varie en fonction de la position de la planète rouge au cours de sa révolution autour du Soleil.De toutes les planètes de notre système solaire, Mars est celle qui contient probablement une quantité d’eau suffisante pour pouvoir y survivre, mais les températures peuvent être glaciales à certains endroits. L’atmosphère de la planète pose également problème et nécessiterait de ravitailler les colons martiens en oxygène. Worden précise qu'il faudrait sans doute commencer par coloniser les lunes de Mars, depuis lesquelles les scientifiques organiseraient des explorations télé robotisées de la planète.Les scientifiques Dirk Schulze-Makuch et Paul Davies ont indiqué dans le "Journal of Cosmology" que quatre astronautes volontaires seraient envoyés sur Mars pour la première mission de colonisation. Ils admettent qu’il faudra que la mission aille de pair avec des "considérations éthiques", car l’opinion publique aura à juste titre le sentiment que les pionniers seront abandonnés à leur sort ou sacrifiés.

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Maxisciences a écrit :Des microbiologistes canadiens ont découvert dans une source d'eau salée des régions glacées de l'Arctique, des bactéries qui pourraient être un important indice quant à l'existence de vie sur Mars.C'est d'une façon tout à fait inattendue que ces bactéries se nourrissant de méthane ont été découvertes dans la source de Lost Hammer, sur l'île Axel Heiberg, dans le Nunavut. Le microbiologiste Lyle Whyte, l'un des principaux auteurs de l'étude, souligne que cette source constitue l'environnement le plus froid et salin qu'il ait jamais rencontré.Deux types de bactéries mangeuses de méthane et ne respirant pas d'oxygène ont été mises au jour. Face aux grandes similitudes entre l'environnement martien et celui de l'Arctique canadien, Dale Andersen, un chercheur de l'Institut SETI, en Californie, explique que cette découverte permet de suggérer la possible présence de bactéries analogues sur Mars. Une hypothèse appuyée par de récentes données recueillies par la Nasa, qui indiquent qu'il existe sur la planète rouge des poches de méthane et d'eau gelée, tandis que les températures sont très proches de celles relevées dans la source de Lost Hammer.La possible existence de la vie sur Mars n'est pas l'unique hypothèse engendrée par la mise au jour de ces bactéries. Le microbiologiste Charles Greer, du Centre National de Recherche Canadien, voit en cette découverte un intérêt environnemental pour la planète Terre. Le chercheur a en effet identifié et défini le type et les attributs de ces bactéries capables de proliférer dans des environnements uniques aux conditions extrêmes. "A mesure que la température augmente, le pergélisol fond dans le Nord. Si le sol en venait à se saturer d'eau, le carbone prisonnier du pergélisol devrait libérer du méthane au lieu du dioxyde de carbone, explique-t-il. Or, le méthane est un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone, car il retient la chaleur davantage".Le microbiologiste et son équipe ont alors orienté leurs recherches sur l'activité de ces microorganismes à des températures inférieures au point de congélation, s'intéressant à un éventuelle augmentation d'activité lorsque la température s'élève. "Les microorganismes qui consomment le méthane pourraient jouer un rôle particulier en réduisant les émissions de méthane et leur incidence sur le changement climatique, surtout si nous arrivons à en accentuer l'activité", conclut Charles Greer.

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Allez, une page se tourne (une de plus...) avec le transfert de ce sujet en section Taverne - j'ai hésité avec SF, mais après tout, on est dans le domaine de la science - histoire, pourquoi pas, de discuter de façon plus globale de l'actualité de l'astronomie et autres disciplines attenantes. Qui plus est, ces derniers jours, vous n'avez pu rater ça : http://www.cieletespace.fr/node/7615Du coup, petit panorama de l'eau dans le système solaire. :)
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