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Bon je viens de commencer, mais ça fait longtemps qu'un bouquin ne m'as fait aussi bonne impression dès le départ !L'écriture est hyper belle et l'ambiance très sympa. Pour l'instant c'est un sans faute ! :)

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Contente que tu accroches dès le début Aka :)C'est la partie qui en général rebute les gens (une entrée en matière assez longue, beaucoup de personnages secondaires avant de découvrir les fameux héros éponymes, peu d'action) alors la suite ne devrait être que du bonheur !

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Surtout avec un début aussi peu "magique", alors que l'on cotoie "la guilde des magiciens" (tous les guillemets ont leur raison d'être, c'est un pare-feu à spoilers), et ensuite, comme l'a dit notre elfette, on est captivé, commesi l'oeil d'un corbeau nous fixait.

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Fini après de nombreuses pauses.Début éprouvant avec la reconnaissance d'un contenu agréable, mais impossible de rentrer dans cette histoire. Beaucoup mieux sur la suite, avec un véritable plaisir de lecture, et j'ai adoré les personnages, principaux, comme secondaires. Et fini ce livre avec une certaine lassitude.Déçu, j'avais beaucoup d'attente de ce livre, et je n'ai pas pu/su l'apprécier. L'histoire traine trop en longueur par moment, cela du notamment aux nombreux échanges entre les personnages, redondants, et lassant.

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@ OceliwinJe te suis dans tes commentaires :c'est une bonne histoire avec de bons personnages...... Mais c'est long, très long, sinon poussif parfois. Reste que parmi d'autres passages j'ai bien aimé la Campagne d'Espagne.L'auteur en a sans doute trop fait dans les effets de style XIXème siècle : à trop coller au ton de la littérature de l'époque, les échanges entre personnages deviennent redondants et lassants (du type :"très cher, saviez au fait que machin m'a raconté que untel a dit à trucmuche qu'il était arrivé quelque chose d'étrange à bidule" en plusieurs exemplaires.Même les notes de bas de page, on les retrouve parfois en plusieurs exemplaire !Bref, épuré de quelques centaines de pages superflues sinon inutiles le roman aurait été à mon avis bien meilleur.Pour le reste, si je n'ai pas radoté, je renvoie à mon message #205

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Ca y est je l'ai fini depuis un peu plus d'une semaine, et c'est a tête reposée et doué d'un flegme tout britannique que je m'apprête à vous dire ce que j'en ai pensé. S'il y a bien une phrase de la critique de Gillo que je reprend avec plaisir dans la mienne c'est
Gillo a écrit :Voilà donc un roman [...], à déguster assis dans un bon fauteuil, devant un feu de cheminée ronflant paisiblement, avec une tasse de thé et des biscuits à portée de mains…
Voila ce qui m'a vraiment plu dans ce roman : l'ambiance qui s'en dégage. La construction de l'intrigue est menée de main de maitre et c'est un véritable plaisir de lecture à tout moment. Ce plaisir est exacerbé par le fait que j'ai en plus une édition hardcover, illustrée et imprimée sur un papier d'excellente qualité, ce qui souligne le coté "bibliothécaire" qui sévis dans la première partie de l'oeuvre.Tout ça pour dire que tout ce qui n'a pas plu à Albéric est justement ce qui moi m'a séduit : la lenteur du récit, les notes en bas de pages, les effet de styles, les 800 pages,...Mais malgrés ça il reste un petit point noir à mon gout : le final !
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Ca restera clairement un de mes coup de coeur de l'année (juste après ToM of course ! :p ) mais c'est une lecture que je ne conseillerais pas forcement à tous le monde !Si vous aimez le caractère désuet de l'aristocratie anglaise, les récit tout en longueur qui dégagent un charme particulier mais se basent plus sur l'ambiance que sur l'action directe alors ce livre est pour vous. Dans le cas contraire, lisez plutôt le Trône de Fer ! ;) (remarquez l'un empêche pas l'autre ! :p )

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c'est a tête reposée et doué d'un flegme tout britannique que je m'apprête à vous dire ce que j'en ai pensé.
:mrgreen::ange:Je me rends compte avec surprise que je ne me rapelle quasiment plus rien de cette fin qui t'a tant déçue alors que j'ai un souvenir très fort du reste du roman :o Finalement c'est peut être qu'il n'a pas vraiment d'importance et que c'est ce lent développement, rempli de digressions qui fait la saveur de Jonathan Strange and M.Norell ?

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Serait-ce rapport avec cet oeil de corbeau géant qui leur rappelle que la magie c'est sérieux, que même le plus grand magicien parmi les mortels est un moucheron pour les fées et qui dégonfle leur ego ?Alors qu'on avait eu un étalage de pouvoir magique, ça nous ramène à une dimension bien terrestre et terre-à-terre.Pas de happy end, pas de glorieuse fin en fanfare.

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Je parlais d'un truc "classique", pas d'un évènement presque inattendu.Bon alors, c'est ça ou pas ? La fin est quand même difficile à pévoir en entier.

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pour moi, et de ce que je m'en souviens
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Le reste est tellement complet que je ne m'attendais pas à ça.
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Fini en trois jours, pour une fois pas parce que j'ai dévoré le livre, mais parce que je voulais en avoir fini le plus vite possible... je rejoins alberic et oceliwin dans leurs critiques.Je salue l'exercice de style: coller à la littérature du XIXème, c'est très réussi dès les premières pages, j'ai eu l'impression de lire Dr Jekyll et Mr Hyde. j'ai beaucoup aimé le livre de Stevenson. Sauf que Dr Jekyll & Mr Hyde c'est 150 pages et pas 1150... Du coup, passé les 100 premières pages une impression très forte de ramer, surtout au début, pour... pas grand chose durant les 400 premières pages. A tel point que j'aie un peu lu en croix les 450-500 suivantes à quelques passages interessants (présentation de strange, campagnes militaires de Norell puis de Strange, passages avec Hyde)... avant de me replonger plus sérieusement dans l'histoire pour les 200 dernières.J'ai bien aimé la fin (
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). Finalement, un bilan un peu désappointé de ce roman, qui se révèle,pour moi, très difficile à aborder à cause de sa taille qui rehausse sa poussivité déjà impressionnante...

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@ DuarcanUn livre qui assurément aurait gagné à être moins verbeux, car l'auteur fait preuve d'un très grand talent !Expurgée de ses longueurs et de ses répétitions on aurait frôlé le chef-d’œuvre... ;)

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Ah, justement, pour moi c'est justement tous ces détails, ces digressions et le fait que l'auteur ne semble pas se presser d'annoncer où elle veut en venir qui font le charme du roman :)

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D'accord avec Zakath, qui m'a devancé sur le coup. Si on enlève le côté verbeux et le rythme très lent, voire indolent, ce n'est plus du tout le même bouquin et il perd en charme à mes yeux. Ceci dit, je comprends que ça puisse déplaire : j'ai recommandé à ma sœur, pensant que ça passerait bien, mais niet, elle s'est ennuyée.

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La lenteur calculée a toujours ses fans je vois (y compris moi quand je lis du G. G Kay). ;)Mais le livre fait 850 pages en grand format, et 1150 en format plus réduit. Pas mal de pages quoi...Vous pensez vraiment que l'ambiance en aurait fortement pâtie avec disons... 200 pages de moins ?(non je dis cela parce que les passages sur la mondanité de la société britannique du XIXe sont nombreux quand même :rolleyes:)

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Vous pensez vraiment que l'ambiance en aurait fortement pâtie avec disons... 200 pages de moins ?
Non, mais cela aurait été un livre fort différent...qui ne m'aurait peut être pas plus davantage (mais que j'aurai mis moins de temps à lire par contre !:mrgreen:)Pour le coup, un livre que je tenterai bien de relire un de ces jours.:)