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il a des rappels qui font du bien! Moebius/Miyasaki sur 4 mois, c'est sûr que je vais y faire un tour!! l'assemblement paraît un peu dépareillé de prime abord, ce ne sont pas deux artistes que j'aurais mis ensemble mais comme j'aime ce qu'ils font chacun de leur côté ... :P

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Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il semble aimer l'Ouest de la France, après quelques passages obligés sur la région parisienne. C'est du lancement musclé tout de même, non ? :o

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C'est sûr, mais bon, c'est une sortie très attendue ! :) Par contre, dommage qu'il ne soit question que de signatures, et pas de dédicaces... :o Enfin, on ne peut pas tout avoir je présume, et pouvoir discuter un peu avec un tel auteur, c'est déjà un beau cadeau. :)

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Whouaou! Dis-donc, il risque d'y avoir foule, mais ça doit valoir le coup, j'aimerai bien le voir pour de vrai ;) , si quelqu'un y va, j'éspère qu'on aura un compte-rendu! :)Thys

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Snif aussi, j'avais prévu aussi d'y aller. :( Mais je peux pas, je joue à Angers pour le championnat de France d'Ultimate.ça me fait rater le départ du Vendéée Globe en plus... :( Sworld

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Comme ça va être un peu court pour la page agenda, puisque ça se passe aujourd'hui et demain, je poste ça directement, trouvé sur le site de Bragelonne :
Henri Loevenbruck sera en dédicace sur le stand des éditions Livrior à l'occasion de la sortie du CD "La Dame à la Forêt", version audio de cette nouvelle inédite faisant le lien entre la Moïra et Gallica. Il sera présent les 13 et 14 novembre de 14h à 18h .
Avis aux amateurs !EDIT : Salon du Livre Régional de LyonPlace Bellecour69002 Lyon

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Vu qu'il y a pas encore de sujet consacré, j'y annonce ici:je vais à l'expo Moebius/Miyasaki le 4 décembre, alors si d'autres Elbakiniens sont intéressés pour faire une virée elbakinienne, qu'ils me contactent...

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J'ai déjà prévu d'y aller, mais pas de date encore fixée ! ;) Enfin ce serait plutôt pour les vacances de février, donc entre le 12 et le 20 février ! :) (Ce qui pour une date non fixée est quand même assez précis soit dit en passant ;) )En tout cas, pour ceux qui y vont, n'hésitez pas à venir donner vos impressions ! :)

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j'ai moi aussi prévu d'aller voir cette expo. Sans doute pendant les congés de noël car le 4 je bosse, alors si d'autres sont partants pour une deuxième tournée ... ?

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Grand, grand, peut-être mais pas très chevelu :D Vu en compagnie d'Alain Névant (normal...), une trentaine de personnes dans la file (même qu'ils bloquaient l'accès au rayon fantasy poche <_< ) dans une fnac bondée à mort en cette période de fête approchantes. Personellement, j'ai pas été pour la dédicace puisque je n'ai pas encore lu de bouquins du monsieur...

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Suite à notre visite de l'expo Miyazaki/Moëbius, Marvin et Moi vous proposons ce compte rendu, qui j'espère vous donnera l'envie d'y faire un tour! :)
Exposition Miyazaki/MoëbiusVisite 4 décembre 2004 Si l’on s’attendait à un cadre somptueux pour cette exposition, nous ne fûmes pas déçus, c’est tout d’abord une structure en colimaçon qui nous accueille et qui permet simplement une fluidité et un espace de présentation plus vaste qu’il n’y paraît ; structure qui permet également une vision envers/endroit propre à chaque illustrateur. Passé le bouchon devant un film retraçant l’aventure de la création de Princesse Mononoké, c’est l’enfilade de salons lumineux (même par ce temps gris) qui nous attend, pour finir par un salon « de conclusion » où un montage court, mais joliment tourné, fait se mêler les nombreuses œuvres des deux dessinateurs sur la musique de Joe Hisaishi. A noter également le caractère dépouillé de la présentation des dessins, pas ou peu de commentaires, les œuvres parlent d’elles-mêmes. Des thématiques communes : Alors qu’il paraissait difficile au préalable d’imaginer les deux univers de ces artistes de façon conjointe, la visite de cette exposition confirma en partie cette première impression, et c’est dans quelques thèmes qu’il faut chercher la transcendance des différences.- Le thème des engins volants : les avions des années 30 de Porco Rosso, les forteresses volantes de Nausicaä ou de Laputa, l’approche de Moëbius est légèrement différente puisque le vol en général s’associe davantage aux êtres vivants (personnages chevauchant des animaux le plus souvent) mis à part tout l’aspect spatial où évidement Moëbius déchaîne son imagination.- L’amour des paysages, des paysages minéraux fréquents pour le français où le rare végétal prend un aspect organique assez artificiel. Cet aspect participe beaucoup au caractère froid des dessins de Moëbius. Alors que le paysage de Miyazaki est tantôt très réaliste (Princesse Mononoké) tantôt défiguré (la mer de décomposition de Nausicaä) et est souvent le support d’un message écologiste.- La création de vie « différentes », issue du légendaire japonais pour Miyazaki, de l’imagination infinie que permet la Science Fiction pour Moëbius.Mis à part des thématiques qui lient les deux dessinateurs, peu de lien physiques entre eux ; aussi, à ne pas rater, cette planche montrant le dessin de Miyazaki préféré de Moëbius qui le revisite : l’artiste français redessine Nausicäa, c’est surprenant : de l’original mélancolique nous est proposé une adaptation plus froide non dénuée de charme. A l’inverse, le maître japonais revisite son image favorite du français collant davantage à l’original issu d’Arzak où le personnage, de dos, chevauche un oiseau à la forte ressemblance avec Croot (l’oiseau de John Difool) au dessus d’une mer de végétation.Entrons dans le dessin de chaque auteur : Cette exposition permet de cerner l’ensemble de l’œuvre de Miyazaki où l’on retrouve ce qui lui est cher : Les engins volants qui émaillent ses histoires, son bestiaire extraordinaire et ses inspirations : de l’écologie avec un grand E au vivier impressionnant des légendes nippones.Deux aspects de son travail nous sont présentés : au trait souvent fin et répété et son travail tout en ombre que l’on retrouve dans son unique manga Nausicaä de la vallée du vent répond le travail plus simple et net de ses films. Il est frappant de voir les premières ébauches de ses films (par exemple le travail sur les traits du visage de Chihiro) avec ce trait qu’on lui connaît dans Nausicaä.Cette exposition le montre également comme un bourreau de travail : un film retrace l’aventure que constitue la création de Princesse Mononoké, des difficultés pour lancer le projet face aux « montres » hollywoodiens, du retard pris pour la colorisation au travail méticuleux avec Joe Hisaishi pour « saisir au mieux le voyage » dans le thème d’Ashitaka… ; bourreau de travail également dans le perfectionnisme des story-board présentés.La cohérence du travail présenté de Miyazaki n’éclipse cependant pas celui de Moëbius ce qui montre l’équilibre de cette exposition. Cependant, l’image que l’on peut garder de l’illustrateur français est celui d’une dispersion vers une grande variété des projets où il s’est impliqué, de ses nombreuses collaborations cinématographiques (et son étonnant collaboration au projet d’adaptation de Dune avec Jodorowsky, celle du cinquième élément ou d’Abyss)... Moëbius dévoile ici son univers très riche, à la foi en rondeurs et d’une froideur parfois inquiétante, machines insectoïdes, personnages-bulles…Comme Myazaki, Moëbius propose ici deux facettes de son travail : celui des lignes épurées et du dessin simple (Arzak, Little Nemo) et celui des dessins foisonnant (ébauches pour l’univers d’un jeu graphique de Sony) où l’on frise l’overdose de détails.Alors que les story-board du japonais sont précis et détaillés, ceux de Moëbius sont confus et jouent à plein le rôle de brouillons (présence d’une planche remarquable d’un travail en case sur des feuilles de papier d’écolier)En revanche, peu d’évocation ici pour ses travaux qui ont fait son succès, Blueberry, ou l’Incal. Peut-être trouve-t-il plus de plaisirs à montrer ses nombreuses expérimentations graphiques qu’à en remettre une couche pour des œuvres largement diffusées…Que vous soyez familiarisé ou non aux dessins de ces deux auteurs, ce sont de toute manière au minimum deux heures de ravissement que vous allez vivre et vous en sortirez avec une folle envie de connaître davantage les œuvres de Miyazaki et de Moëbius…