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Si tu lis la VO sans difficulté (ce qui semble être le cas), je ne vois pas de raison de ne pas sauter sur les excellentes intégrales avec les couvertures de Raymond Swanland.
La traduction VF n'est pas mauvaise, mais l'avantage de la VO (outre que c'est la VO), c'est que tu pourras avoir accès à des textes pas traduits si tu kiffes le cycle : quelques nouvelles mais surtout Port of Shadows, le très bon dernier tome en date.
Par contre, avec toutes les intégrales qui se promènent (perso ce serait J'ai Lu pour la VF et l'édition de Tor pour la VO), aucun intérêt d'aller chercher les tomaisons originelles (découpées pour certains tomes en VF d'ailleurs).
La traduction VF n'est pas mauvaise, mais l'avantage de la VO (outre que c'est la VO), c'est que tu pourras avoir accès à des textes pas traduits si tu kiffes le cycle : quelques nouvelles mais surtout Port of Shadows, le très bon dernier tome en date.
Par contre, avec toutes les intégrales qui se promènent (perso ce serait J'ai Lu pour la VF et l'édition de Tor pour la VO), aucun intérêt d'aller chercher les tomaisons originelles (découpées pour certains tomes en VF d'ailleurs).
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LordAtticus a écrit :J'ai terminé l'intégrale 1 il y a déjà quelques mois. J'ai adoré. Les autres tomes sont-ils de la même trempe? Parce que le tome 1 peut largement se suffire à lui-même et montre une certaine conclusion.
J'en suis au tome 6 pour l'instant et oui ça vaut clairement le coup !
Le tome 4 est du même niveau que les précédents tout en étant bien différent.
Le tome 6 reprend l'histoire de ceux qui sont restés dans le Nord à la fin du tome 3
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Personnellement Jeux D'ombre et Rêves d'acier sont mes préférés, je les ai trouvés encore meilleurs que les trois premiers livres ! Et l'histoire reprend exactement là où elle s'est arrêtée, c'est la suite directe.
Après pour la Pierre scintillante c'est un peu plus mitigé, mais j'ai adoré L'eau dort et j'ai trouvé le dernier tome très sympa aussi.
Et pour le choix de l'édition, si elle est encore trouvable, l'intégrale de l'Atalante avec les illustrations de Didier Graffet est vraiment très belle, mais pas très pratique à transporter
Je rajoute un petit PS : lire ces posts m'a fait repenser au moment où j'ai découvert cette série à la bibli et à mes réactions face aux différents tomes.. Que de nostalgie !
C'est vraiment une excellente série !
Après pour la Pierre scintillante c'est un peu plus mitigé, mais j'ai adoré L'eau dort et j'ai trouvé le dernier tome très sympa aussi.
Et pour le choix de l'édition, si elle est encore trouvable, l'intégrale de l'Atalante avec les illustrations de Didier Graffet est vraiment très belle, mais pas très pratique à transporter
Je rajoute un petit PS : lire ces posts m'a fait repenser au moment où j'ai découvert cette série à la bibli et à mes réactions face aux différents tomes.. Que de nostalgie !
C'est vraiment une excellente série !
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VOsu avez déjà joué au Tonk ? Pour avoir testé j'ai du louper quelquechose car je n'ai pas vu trop de stratégie dans ce jeu.
http://fafaragorn.over-blog.com/article-27491749.html
http://fafaragorn.over-blog.com/article-27491749.html
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J'ai décidé de me relancer dans la relecture de la série comme l'année dernière avec "Les Instrumentalités de la Nuit".
Petite remise dans le contexte, découverte de "La Compagnie Noire" et lecture des 13 tomes entre le milieu et la fin des années 2000. Cela avait été une énorme claque et je considère la série comme étant le saint graal en fantasy. Tout, je dis bien tout, m'avait marqué lors de cette période-là. Cela m'avait donné envie de lire tous les romans de Glen Cook et permis de découvrir les Instrumentalités et de reprendre une autre claque.
Bref. Lecture du tome 1 dernièrement.
J'avais complètement oublié à quel point l'esprit de camaraderie était le rouage essentiel de ce tome. Et cette ambiance se met très rapidement en place, limite dès les vingts premières pages. Sans cette esprit, je dois avouer que ce 1er tome n'aurait pas du tout la même saveur et serait un simple livre d'aventure, à mon sens.
Chose qui ne m'avait pas non plus sauté aux yeux à l'époque, l'auteur ne s'endimanche pas non plus dans une construction poussée de son roman. J'entends par-là que j'ai eu la sensation de suivre plusieurs scènettes à différents endroits dont le lien est très minime. Tel chapitre la Compagnie se trouve à tel endroit, le chapitre suivant nous la fait retrouver dans un autre endroit sans "lien narratif".
Assez déroutant ou génie de la part de Glen Cook ? Cela n'a pas été dérangeant mais la construction est assez étrange, je l'admets.
Outre cet aspect-là, j'ai remarqué que le manque d'explications quand aux évènements peut en dérouter certains. La Compagnie Noire n'est pas un roman où tout est apporté sur un plateau d'argent. On entre dans un monde en ébullition et à deux doigts de se fracturer - quoi que c'est déjà un peu le cas - mais les explications arrivent par petites touches, nous éclairant au fur et à mesure... Finalement, c'est grâce à l'esprit de camaraderie que l'on retrouve dès le début que l'on tient les 50 premières pages.
J'ai beaucoup apprécié l'introduction et le développement du personnage de Corbeau. Glen Cook sait mesurer ses mots pour nous faire comprendre l'importance de ce personnage sans trop en faire à en dégouter le lecteur (comme cela a pu arriver lors de mes dernières lectures). Idem pour celle qui l'accompagne à chaque instant finalement.
Le côté très réaliste des combats et batailles est aussi à mettre au crédit de l'écrivain. Que dire de ce final de toute beauté qui m'a - une nouvelle fois - tenu en haleine ? Il y a cette impression de "grandeur" qui en ressort. La lecture des premières lignes de ce final m'a rappelé ma lecture d'il y a 10-13 ans, c'est dire ! Puis cette enchaînement de petites révélations, de retournement de situation, d'enjeux. Pfiou ! Je comprends pourquoi cela m'avait tant plu !
Finalement après un si long laps de temps, j'ai eu l'impression de redécouvrir le début de cette série. Glen Cook nous amène et nous lâche un peu dans son univers. On est à la fois perdu et admiratif de découvrir cette Compagnie.
Hâte de lire le deuxième tome
Petite remise dans le contexte, découverte de "La Compagnie Noire" et lecture des 13 tomes entre le milieu et la fin des années 2000. Cela avait été une énorme claque et je considère la série comme étant le saint graal en fantasy. Tout, je dis bien tout, m'avait marqué lors de cette période-là. Cela m'avait donné envie de lire tous les romans de Glen Cook et permis de découvrir les Instrumentalités et de reprendre une autre claque.
Bref. Lecture du tome 1 dernièrement.
J'avais complètement oublié à quel point l'esprit de camaraderie était le rouage essentiel de ce tome. Et cette ambiance se met très rapidement en place, limite dès les vingts premières pages. Sans cette esprit, je dois avouer que ce 1er tome n'aurait pas du tout la même saveur et serait un simple livre d'aventure, à mon sens.
Chose qui ne m'avait pas non plus sauté aux yeux à l'époque, l'auteur ne s'endimanche pas non plus dans une construction poussée de son roman. J'entends par-là que j'ai eu la sensation de suivre plusieurs scènettes à différents endroits dont le lien est très minime. Tel chapitre la Compagnie se trouve à tel endroit, le chapitre suivant nous la fait retrouver dans un autre endroit sans "lien narratif".
Assez déroutant ou génie de la part de Glen Cook ? Cela n'a pas été dérangeant mais la construction est assez étrange, je l'admets.
Outre cet aspect-là, j'ai remarqué que le manque d'explications quand aux évènements peut en dérouter certains. La Compagnie Noire n'est pas un roman où tout est apporté sur un plateau d'argent. On entre dans un monde en ébullition et à deux doigts de se fracturer - quoi que c'est déjà un peu le cas - mais les explications arrivent par petites touches, nous éclairant au fur et à mesure... Finalement, c'est grâce à l'esprit de camaraderie que l'on retrouve dès le début que l'on tient les 50 premières pages.
J'ai beaucoup apprécié l'introduction et le développement du personnage de Corbeau. Glen Cook sait mesurer ses mots pour nous faire comprendre l'importance de ce personnage sans trop en faire à en dégouter le lecteur (comme cela a pu arriver lors de mes dernières lectures). Idem pour celle qui l'accompagne à chaque instant finalement.
Le côté très réaliste des combats et batailles est aussi à mettre au crédit de l'écrivain. Que dire de ce final de toute beauté qui m'a - une nouvelle fois - tenu en haleine ? Il y a cette impression de "grandeur" qui en ressort. La lecture des premières lignes de ce final m'a rappelé ma lecture d'il y a 10-13 ans, c'est dire ! Puis cette enchaînement de petites révélations, de retournement de situation, d'enjeux. Pfiou ! Je comprends pourquoi cela m'avait tant plu !
Finalement après un si long laps de temps, j'ai eu l'impression de redécouvrir le début de cette série. Glen Cook nous amène et nous lâche un peu dans son univers. On est à la fois perdu et admiratif de découvrir cette Compagnie.
Hâte de lire le deuxième tome
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Merci pour ce retour sur ta relecture ! Faudrait aussi que je tente de relire toute la Compagnie Noire, en VO cette fois-ci.
Concernant la structure des romans, c'est un truc que j'adore chez Cook et qu'on ne relève pas assez : il ne respecte rien de toutes les règles d'écriture standard pour raconter une histoire. Et pourtant, ça marche tout le temps ! Parfois ses livres n'ont pas réellement de fin, il ne réfléchit pas forcément en arcs narratifs, il saute de temps en temps du coq à l'âne, traite certains évènements importants avec juste un paragraphe, etc.
Mais tout est porté par un travail impressionnant sur l'ambiance et le réalisme des relations entre personnages. Et de plus en plus sur ces derniers romans, un vrai sens de la mélancolie.
Concernant la structure des romans, c'est un truc que j'adore chez Cook et qu'on ne relève pas assez : il ne respecte rien de toutes les règles d'écriture standard pour raconter une histoire. Et pourtant, ça marche tout le temps ! Parfois ses livres n'ont pas réellement de fin, il ne réfléchit pas forcément en arcs narratifs, il saute de temps en temps du coq à l'âne, traite certains évènements importants avec juste un paragraphe, etc.
Mais tout est porté par un travail impressionnant sur l'ambiance et le réalisme des relations entre personnages. Et de plus en plus sur ces derniers romans, un vrai sens de la mélancolie.
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Merwin Tonnel a écrit :Merci pour ce retour sur ta relecture ! Faudrait aussi que je tente de relire toute la Compagnie Noire, en VO cette fois-ci.
Concernant la structure des romans, c'est un truc que j'adore chez Cook et qu'on ne relève pas assez : il ne respecte rien de toutes les règles d'écriture standard pour raconter une histoire. Et pourtant, ça marche tout le temps ! Parfois ses livres n'ont pas réellement de fin, il ne réfléchit pas forcément en arcs narratifs, il saute de temps en temps du coq à l'âne, traite certains évènements importants avec juste un paragraphe, etc.
Mais tout est porté par un travail impressionnant sur l'ambiance et le réalisme des relations entre personnages. Et de plus en plus sur ces derniers romans, un vrai sens de la mélancolie.
Ma lecture des Instrumentalités étant encore assez fraîche, il y a tout de même une structure plus développée chez Les Instrumentalités que dans ce 1ère tome de la Compagnie !
Là, j'ai vraiment eu l'impression de passer du coq à l'âne comme tu dis d'un chapitre à l'autre. Je suis pourtant bien d'accord avec toi, ça marche !
