Honnêtement, ça pourrait toucher un lectorat plus large si tu pouvais classer un livre dans plusieurs rayons en librairie.
Ce qui n'est pas possible. Donc, tu peux tomber sur des gens "frileux" face au côté historique et au contraire, en prime, ne pas être vus par les amatrices/amateurs d'histoire qui ne vont tout de même pas mettre un pied dans un rayon Imaginaire.
Comme quoi, je ne m'en sors effectivement pas si mal !
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
142Ce qui est "amusant", c'est qu'on parle encore régulièrement de Carthage, mais c'est systématiquement pour Hannibal, et pour Hannibal le général.
Pas plus tard que cette semaine :
Pas plus tard que cette semaine :
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
143Le père de la stratégie militaire, ce n'est pas Sun Tzu ?
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
144Hannibal est ingénieux , mais c'est quand même Barracuda qui fait le gros du boulot !!
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
146Oui, et non. Déjà, la réalité du personnage de Sun Tzu n'est pas attestée (plusieurs théories). S'il est certain que ses écrits ont eu un grand impact en Chine, ils ne sont parvenus que plus tardivement en Occident.
Il n'a donc que peu inspiré les grands généraux occidentaux antiques, là où Hannibal a été une référence pour tous ses suivants.
Par contre, l'art de la guerre a eu une vraie influence encore au XXe siècle.
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
147J'aurais aimé placer la réplique dans le roman, mais... Argyll n'a pas voulu.
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
148Autre petite "distinction" pour le roman, comme l'a dévoilé Argyll
https://staging.bsky.app/profile/argyll ... h7haiwis2f
https://staging.bsky.app/profile/argyll ... h7haiwis2f
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
149Encore une belle reconnaissance !
Félicitations !
J'aurais tellement aimé lire la citation dans le roman !
Félicitations !
J'aurais tellement aimé lire la citation dans le roman !
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
150Ah, ça... Les références, c'est amusant à glisser quand on y songe d'un point de vue extérieur, mais ça peut aussi faire sortir du récit, donc...Akallabeth a écrit : mar. 20 févr. 2024 14:33 J'aurais tellement aimé lire la citation dans le roman !
Mon prix ressemble surtout à un diplôme, mais comme chaque fois, je prends.
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
151Un entretien avec l'auteur sur sa conception du roman...
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
152Très cool interview !
Dommage que ce soit pas chez nous !
Dommage que ce soit pas chez nous !
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
154Je n’avais jamais posté mon retour sur Himilce. Avec le temps, beaucoup de détails se sont estompés. J’ai gardé cependant le souvenir d’une intrigue solide du début jusqu’à la fin.
D’ailleurs, en parlant de début et de fin, j’ai retrouvé quelques marques de fabrique typiques de l’auteur. L’élément traumatisant du départ Je ne pense pas que ce soit attesté historiquement, mais ça donne un petit handicap de plus à surmonter pour l’héroïne. Ce n’est pas vraiment essentiel pour la suite, mais pourquoi pas ?
Quant à la fin, elle est encore plus typique. Je m’attendais à voir ressurgir à peu près tout le monde sauf
Par contre, l’autre élément que je n’avais pas vu venir, c’est Pas le moindre indice glissé quelques dizaines de pages auparavant (ou alors je ne l’ai pas remarqué). Je ne dis pas que ce rebondissement tombe de nulle part, mais en raison de son potentiel, il aurait mérité un développement plus détaillé, pas facile à mettre en place, je l’accorde.
Concernant le fond, j’avais tout d’abord eu peur de me trouver face à une Mère Teresa antique.
Crainte sans fondement. Le personnage d’Himilce est traité avec beaucoup de justesse. Il est criant de vérité. Et ce dans toutes les situations. J’ai beaucoup apprécié l’épisode du retrait loin de Carthage, mais où l’on sent, en peu de mots, que l’héroïne évolue lors de cet exil dans l’exil.
Aspar ne pouvait pas être traité autrement, mais son sort m’a laissé assez indifférent. Il n’a jamais réussi à me surprendre.
La matrone du clan Barca sonne juste et l’évocation des péripéties vécues par son fils apporte au récit la petite touche réaliste qui nous relie à la grande Histoire.
Il y a aussi la voleuse, dont les apparitions relèvent plutôt, pour moi, d’un effet “fil rouge” efficace.
Mais comment ne pas évoquer la figure de Sophonibaal (j’ai découvert il y a peu qu’elle était dénommée autrement – Sophonisbe – et que ça me renvoyait à un tas d’illustrations où on la voit en train de picoler un dernier verre) ?
Ce personnage n’est pas loin de chiper la vedette à l’héroïne ! Un coup de cœur, assurément.
J’ai apprécié le parti pris de ne pas nous offrir un univers Canada dry et de nous plonger dans la véritable Histoire. Je n’ai rien (au contraire) contre l’autre procédé quand c’est bien fait. Pour Himilce, je peux regretter l’absence de magie qui me fait hésiter à parler de fantasy. Est-ce la contrepartie du poids de l’héritage historique ?
D’ailleurs, en parlant de début et de fin, j’ai retrouvé quelques marques de fabrique typiques de l’auteur. L’élément traumatisant du départ
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Quant à la fin, elle est encore plus typique. Je m’attendais à voir ressurgir à peu près tout le monde sauf
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Concernant le fond, j’avais tout d’abord eu peur de me trouver face à une Mère Teresa antique.
Crainte sans fondement. Le personnage d’Himilce est traité avec beaucoup de justesse. Il est criant de vérité. Et ce dans toutes les situations. J’ai beaucoup apprécié l’épisode du retrait loin de Carthage, mais où l’on sent, en peu de mots, que l’héroïne évolue lors de cet exil dans l’exil.
Aspar ne pouvait pas être traité autrement, mais son sort m’a laissé assez indifférent. Il n’a jamais réussi à me surprendre.
La matrone du clan Barca sonne juste et l’évocation des péripéties vécues par son fils apporte au récit la petite touche réaliste qui nous relie à la grande Histoire.
Il y a aussi la voleuse, dont les apparitions relèvent plutôt, pour moi, d’un effet “fil rouge” efficace.
Mais comment ne pas évoquer la figure de Sophonibaal (j’ai découvert il y a peu qu’elle était dénommée autrement – Sophonisbe – et que ça me renvoyait à un tas d’illustrations où on la voit en train de picoler un dernier verre) ?
Ce personnage n’est pas loin de chiper la vedette à l’héroïne ! Un coup de cœur, assurément.
J’ai apprécié le parti pris de ne pas nous offrir un univers Canada dry et de nous plonger dans la véritable Histoire. Je n’ai rien (au contraire) contre l’autre procédé quand c’est bien fait. Pour Himilce, je peux regretter l’absence de magie qui me fait hésiter à parler de fantasy. Est-ce la contrepartie du poids de l’héritage historique ?
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
155Interview trés interéssante sur les "dessous" du livre et de l'approche de son auteur. Merci pour le lien !!
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
156Il y a pourtant quelques allusions en amont.► Afficher le texte
Sans panneau "Warning!", je le reconnais.
Ah oui, même dansAspar ne pouvait pas être traité autrement, mais son sort m’a laissé assez indifférent. Il n’a jamais réussi à me surprendre.
► Afficher le texte
En tout cas, merci beaucoup pour ton retour, et notamment sur les personnages féminins !
C'est vrai qu'on sent, je pense, que j'aime les figures comme Sophonibaal...
Content aussi de savoir que "l'interlude campagnard" t'a plu.
Et merci pour l'interview, John !
Re: Critique ! [Himilce - E. Chastellière]
157Vous pourrez me retrouver à Rennes ce week-end, uniquement sur le stand d'Argyll.
(Je me permets de le signaler comme ce sera l'un de mes derniers festivals/salons...
(Je me permets de le signaler comme ce sera l'un de mes derniers festivals/salons...