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Tout d’abord, une bonne année 2023 à vous trois.

Encore un épisode très intéressant. Impossible de vous départager ; je suis d’accord avec tout le monde ! :D

Si je peux me permettre, bien que vous l’ayez sans doute dit sous une autre forme, j’ajouterais qu’en fonction du projet, on ne va pas chercher à attirer l’attention des lecteurs de la même façon que le coup d'avant. Ça semble une évidence, mais il faut bien garder ça en tête.

Toujours à l'écoute du podcast et curieux de découvrir les nouveaux épisodes.

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J'aime beaucoup ce podcast, ne serait-ce que pour le coup de fouet du générique d'intro !
J'avais envie de réagir au dernier épisode sur plier le traitement de texte. Pour les styles de word, vous n'en avez pas parlé mais c'est essentiel pour transformer ensuite son texte en ebook, idem pour le saut de page, quelques petites astuces à prendre le pli pour éviter d'avoir à refaire toute la mise en page. Certains éditeurs ou béta lecteur demandant des ebooks.
Après ce qu'il y a de bien avec word et office c'est aussi leur comptabilité avec tous les autres logiciels annexes, avec tous les formats, le fait que ça soit simple à prendre en main. Perso Scriner rien que l'affichage des menus, l'apparence du logiciel ça m'a rebuté. Je doute pas que ce soit utile. D'autres en lignes comme Writecontrol ont l'air cool mais j'ai pas très envie d'avoir mon texte en ligne sur une plateforme qui pourrait disparaitre un jour, j'ai été traumatisée par mon tout premier traitement de texte qui était une sorte de sous word moins cher mais qui a disparu du jour au lendemain et quand tu essayais d'ouvrir avec word ça te pétait tout... bref des fois y'a aussi le choix du bon vieux logiciel qui a résisté au temps.
Aussi, la fonction recherché de word est pas mal aussi pour traquer les répétitions.
Vous n'avez pas parlé de Gdoc et du drive google, c'est devenu pour moi super utile. Pour écrire à plusieurs mais aussi pour les corrections et la béta lecture. Le mode suggestion notamment est génial. En sachant que Gdoc est gratuit ! Pour ceux n'ayant pas envie de payer la formule abonnement de word et avoir accès à son texte partout en ligne, Gdoc est un vrai plus, vous pouvez aussi télécharger au format .doc et modifier le document .doc depuis le drive, donc sans passer par word ;)

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Merci Eden pour le retour ????
Il me semble avoir mentionné les styles en passant pour Word, mais comme c'était un épisode qui se voulait assez peu technique, je ne suis pas entré dans le détail.

L'idée de l'épisode n'était pas de mentionner tous les TTX existants mais les points communs à leur usage pour l'écriture de fiction ; cependant il est tout à fait juste que Google Docs est très populaire (je sais que Benjamin Lupu s'en sert, par exemple) et je note de le mentionner dans un épisode retour.
J'en profiterai du coup pour dire qu'à mon avis, utiliser un outil de création en ligne (que ce soit Writecontrol ou Google Docs) est une hérésie ????

Scrivener est complexe, c'est vrai. Mais c'est ni plus ni moins que Photoshop pour l'écriture. Avec tout ce que ça implique comme marche d'apprentissage… mais aussi comme puissance à disposition.

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Le podcast est toujours aussi intéressant, merci de le continuer :)

Sur ce dernier épisode, mes quelques oboles en plus :

- Vous avez pas mal parlé de Word et LibreOffice. Il faut savoir qu'il existe aussi OpenOffice, qui est aussi un logiciel libre, mais qui n'est pas la même chose que LibreOffice. En gros, les deux ont fourché il y a quelques années, et ne sont plus programmés par les mêmes gens. Personnellement, je trouve OpenOffice mieux conçu.

- Les logiciels libres tels qu'OpenOffice ou LibreOffice peuvent ouvrir des fichiers.doc ou .docx sans problème, et les convertir aussi sans problème en général, à moins que la mise en page soit vraiment complexe (mais en général, un manuscrit littéraire n'a pas une mise en page très complexe : ce n'est pas à l'auteur de faire la mise en page, et en plus les éditeurs n'aiment pas ça, d'après tout ce que j'ai pu lire). De son côté, Word sait ouvrir les fichiers .odt et faire les conversions, mais râle systématiquement pour vous faire peur et vous persuader de n'utiliser que lui (le sagouin).

- Personnellement, j'utilise très peu des trucs complexes mentionnés par Davoust et Faye (sans doute parce que je n'ai pas encore entrepris de roman choral ou de série en 1d6+2 volumes). Mais les sauts de page et les sauts de sections sont à peu près indispensables pour changer de chapitre ou de partie confortablement.

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Je n'ai résolument pas parlé d'OpenOffice en raison de la lenteur considérable de développement qui a entraîné, il y a quelques années, de graves problèmes de failles de sécurité non colmatées pendant des mois. Je crois qu'aujourd’hui, il n'est pas sûr d'utiliser OO par rapport à LO, à moins d'avoir une raison spécifique (comme toi) de faire ce choix.

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Sapristi, je n'étais pas au courant de ça ! Il me reste à guetter les mises à jour d'OpenOffice et à espérer que LibreOffice améliore son interface. Merci pour cette précision !

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LDavoust a écrit :Par contre, je veux réitérer encore et toujours le fait qu'être connu n'a rien à voir à l'affaire, il s'agit d'abord d'acquérir de la compétence. L'écriture est un métier, comme musicien de studio ou chef cuisinier, et on ne devient pas pro dans ces domaines sans monter en savoir-faire. .

Je suis d'accord oui et non. L'art est quand même un domaine où la subjectivité à la part belle, et même si certains arts sont très pointilleux et technique d'autres le sont beaucoup moins. La musique n'a pas été inventé (comme les maths) mais découverte. De fait, on ne peut pas "jouer ou écrire de la musique n’importe comment
. L'écriture est une invention pure. De fait, aujourd'hui, même si fleurissent les formations à l'écriture, personne ne sait comment il faut écrire. Est-ce qu'un apprentissage concret et universel existe ? Non. La musique, partout dans le monde s'apprend de la même façon. On ne jouera pas la même chose bien sûr, mais une note est une note, peu importe le pays.

L'écriture est bien plus floue et complexe. Parce qu'on ne sait pas comment apprendre l'écriture, on copie sur les génies prédécesseurs et on se raconte les mêmes histoires depuis la Bible et l'Odyssée (ou encore Gilgamesh). Puis ensuite, on a été pas mal inspiré et on l'est d'ailleurs toujours fortement par des grands auteurs qui ont marqués leur temps.

Il me semble qu'à certaines époques, les écrivains écrivaient sans avoir tellement d'influences (il n'y avait pas autant de bouquins à lire déjà et encore moins de romans). Donc sur quoi se basaient-ils ? Ils inventaient. Nous, on nous dit de nous inspirer, d'apprendre, de connaitre les fondations avant de les exploser. Mais justement, quelles sont ces fondations ? Où est le solfège de l'écriture ? Son harmonie ? Sur quoi peut-on se reposer pur apprendre l'écriture ? Sur 1000 manuels qui disent (ou au contraire ne disent pas) la même chose ? D'où sortent-ils leur savoir ? Est-il sourcé, vérifiable ? Est-ce qu'on repomperait pas tous les poncifs depuis 4000 ans ? Puis des poncifs du 18ème ? Est-ce que certains génies n'auraient tellement marqués le monde (ou certains pays) qu'ils aurait finis par influencé tellement de nouveaux écrivains qu'on se dise qu'on doit écrire comme eux et pas autrement ?

Surtout qu'entre les idées anciennes et les nouvelles souvent plus influencées par les ventes et les moeurs du moment (écriture à la netflix et j'en passe) on peut facilement se perdre entre ce qui est réellement bon et ce qui est juste opportuniste, passager, " à la mode". Pas mal de professionnels dans pleins de domaines s'avèrent être des grosses quiches (je ne vise personne mais le statut pro ne prouve rien, il n'y à qu'à voir actuellement l'incompétence flagrante dans pleins de métiers avec un savoir et des compétences qui se perdent notamment dans les métiers du bâtiment). Macdo sont des pros. Font-ils de la bonne nourriture ?

Je trouve qu'il y a débat sur peut-on apprendre l'écriture ? C'est bien trop vaste. Tout comme l'idée largement répandue que plus on apprend mieux on fait. Allons demander si Ridley scott est meilleur réalisateur que lors de son trio de début de carrière avec Alien, Les duellistes et blade runner. L'expérience est une chose, avoir de l'inspiration en est une autre. Hans zimmer ne connait pas le solfège et n'a pas étudié la musique mais les studios se l'arrachent et on a tous aimé au moins une bo de lui. Pourtant, il ne connait techniquement pas la musique.En revanche il a de l'inspiration, une équipé, de l'expérience.

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Dakeyras a écrit :La musique, partout dans le monde s'apprend de la même façon. On ne jouera pas la même chose bien sûr, mais une note est une note, peu importe le pays.

C'est totalement faux. Sans même compter que déjà en Occident, tu as l'école rock et l'école classique (pour simplifier), les approches sont totalement différentes avec les musiques traditionnelles, orientales et/ou moyen-orientales. Ce qui peut sonner faux à tes oreilles occidentales peut être harmonieux pour un Islandais, un Sikh ou un Aborigène de Taïwan. (Et même en Occident, il a fallu attendre Bach pour que la musique commence à libérer certaines tonalités considérées interdites car à la limite de la dissonance, comme les accords diminués et augmentés.) Pour terminer, le solfège n'englobe absolument pas l'intégralité de la représentation possible de la musique (cf musique concrète, par exemple). Désolé, mais ta prémisse est erronée.

Cependant. Certes, les codes de la narration sont un peu plus diffus et complexes car la combinatoire du langage est supérieure à celle du son, entraînant une complexité supérieure et une théorisation plus difficile. Néanmoins, les codes de la narration existent quand même et ils s'apprennent. Cela reste encore timide en France, c'est peut-être pourquoi tu ne le vois pas (on reste très réticent à accepter qu'il puisse exister une mécanique scénaristique, même si elle n'est pas infaillible, exactement comme ne l'est pas le solfège en musique…).
Mais dans le monde anglophone et tout spécialement aux États-Unis, c'est étudié et théorisé depuis des décennies. Et parfois oui, on se contredit, comme dans n'importe quelle discipline. Et aussi, il y a des dérives utilitaristes (qui m'ennuient personnellement). Quelle importance ? Comme choisir ? C'est très simple, tu utilises ta tête et ton cœur, comme dans n'importe quelle discipline, et tu traces ta voie avec le dévouement de l'artisan (cf Picasso).

Mais peu importe au fond. En réalité, il n'y a qu'une seule finalité, avec deux aspects à construire en parallèle :
- construire son goût pour asseoir sa personnalité afin d'embraser son désir de réalisation et son intention personnelle ;
- développer sa maîtrise technique pour porter ladite intention au mieux de sa compétence.

C'est tout, et tout doit viser à nourrir ces deux facettes (tant que l'envie est là). Peu importe le chemin qu'on prend pour y parvenir, qu'on soit autodidacte (Hans Zimmer) ou pas (Mozart). C'est juste qu'apprendre de manière structurée rend les choses un peu plus faciles, comme le savent tous ceux qui ont essayé d'apprendre un instrument dans leur vie. Par où commencer ? Être curieux.se, faire, évaluer et recommencer, un peu comme tout dans la vie. ???? Tant que tu produis ce que tu veux faire, la manière dont tu y parviens n'a d'importance que pour toi.

Pour terminer, je peux te dire sans l'ombre d'un doute que l'écriture s'apprend, car je l'ai apprise. (Et je continue de l'apprendre tous les jours.)

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Hello Lionel,

D’abord un petit mot sur le dernier épisode où je suis plutôt d’accord avec tes consœurs. J’ai testé Scrivener sans arriver à déterminer en quoi il pourrait m’être utile. Alors que, sans être expert, j’arrive à tirer profit de Photoshop que tu as cité. Donc, moi aussi, j’en reste au traitement de texte basique avec des notes à côté. Cependant, je suis un adepte des guillemets avec chevrons pour les dialogues… :D

Mais l’occasion était trop belle de revenir sur la réponse que tu as apportée à Dakeyras.

Néanmoins, les codes de la narration existent quand même et ils s’apprennent. Cela reste encore timide en France, c’est peut-être pourquoi tu ne le vois pas (on reste très réticent à accepter qu’il puisse exister une mécanique scénaristique, même si elle n’est pas infaillible, exactement comme ne l’est pas le solfège en musique…).
Mais dans le monde anglophone et tout spécialement aux États-Unis, c’est étudié et théorisé depuis des décennies. Et parfois oui, on se contredit, comme dans n’importe quelle discipline. Et aussi, il y a des dérives utilitaristes (qui m’ennuient personnellement). Quelle importance ?

Je suis d’accord avec ce que tu dis, notamment que l’écriture peut faire partie d’un processus d’apprentissage. Ça doit rester une démarche volontaire de la part de celui ou celle qui veut progresser. Tout est bon à prendre ; par exemple Procrastination ! :respect:

Mais ton avant-dernière phrase m’interpelle. De quelles dérives veux-tu parler ? Il y a un sujet dont je rêverais qu’il soit abordé, mais j’ai hésité à le soumettre en raison de son aspect problématique. Je sais que beaucoup d’auteurs francophones proposent, qui des masterclass, qui des ateliers ou des retraites d’écriture et que cela constitue une part de revenus non négligeables.

J’estime quand même qu’il y a des abus. Je ne citerai pas de nom ici (j’en ai toute une palanquée en réserve que je peux envoyer par MP), mais parfois j’ai vu des tarifs à trois ou même quatre chiffres pour un contenu qu’on peut trouver dans un livre emprunté en bibliothèque. Il y a effectivement des pratiques qui s’apparentent à du racket.

J’aimerais bien avoir votre avis sur tous ces gens qui s’improvisent coachs littéraires, comme ils se diraient gourous ou psychanalystes.

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Il y a vraiment tout sur ce site et ce forum.

Justement, étant modestement dans l'écriture d'une fanfiction, je me posais ce genre de problèmes ...

- Comment entretenir l'intérêt des lecteurs en jouant à dévoiler progressivement une intrigue ou en jouant sur le rythme des chapitres (pour le coup, on renvoie dans l'avant-dernier podcast à une page que j'irais chercher).

- Comment écrire des bouts d'intrigues en commençant par les parties prioritairement inspirantes. Scrivener est une bonne solution pour cette manière d'écrire, même s'il faut tout de même passer à un logiciel traditionnel à la fin.

Bref, c'est un podcast très sympathique. :yeah: Il donne envie de commencer par le commencement avec l'épisode 1 saison 1. Et justement, les premiers épisodes parlent de l'importance de saisir les codes d'un genre, d'avoir des méthodes pour les maîtriser sans toutefois en être l'esclave.

Oui, il y a vraiment de tout par ici. Même des auteurs. Ils sont parmi nous. Je ne le sachions point.

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LDavoust a écrit :Cependant. Certes, les codes de la narration sont un peu plus diffus et complexes car la combinatoire du langage est supérieure à celle du son, entraînant une complexité supérieure et une théorisation plus difficile. Néanmoins, les codes de la narration existent quand même et ils s'apprennent. Cela reste encore timide en France, c'est peut-être pourquoi tu ne le vois pas (on reste très réticent à accepter qu'il puisse exister une mécanique scénaristique, même si elle n'est pas infaillible, exactement comme ne l'est pas le solfège en musique…).
Mais dans le monde anglophone et tout spécialement aux États-Unis, c'est étudié et théorisé depuis des décennies. Et parfois oui, on se contredit, comme dans n'importe quelle discipline. Et aussi, il y a des dérives utilitaristes (qui m'ennuient personnellement). Quelle importance ? Comme choisir ? C'est très simple, tu utilises ta tête et ton cœur, comme dans n'importe quelle discipline, et tu traces ta voie avec le dévouement de l'artisan (cf Picasso).

Ajoutons que beaucoup de techniques d'écriture de fiction ne font que prolonger de très, très anciennes réflexions tout droit venues de l'Antiquité, depuis les commentaires littéraires à Homère jusqu'aux techniques avancées de rhétorique grecque et romaine, en passant par la fameuse, la prestigieuse, la monumentale, la docte, l'exaspérante mais certes l'incontournable Poétique d'Aristote, dont proviennent la plupart des bases de l'écriture scénaristique sur notre coin de la planète (les bases des séries télé, c'est du Aristote - recustomisé et prolongé, mais du Aristote quand même).

Entre eux et nous, il y a aussi un tas de conseils d'écriture des poètes du Moyen âge, de la Renaissance, du XVIIe siècle, etc. (qui prolongent les poètes antiques). On ne les lit pas assez et on a tort de ne pas les lire, parce qu'on y trouve déjà bien des poncifs qui ont traversé l'Atlantique et qu'on nous refourgue maintenant avec des noms anglais comme si c'était de la dernière nouveauté (exemple : le poète doit savoir manipuler les émotions de son lectorat ! Fantabuleux ! Ou : la description doit rester au service de l'histoire, extraordinaire ! Oui, ben les orateurs grecs le savaient déjà très bien, Horace aussi, et Du Bellay et Boileau disent la même chose).
On pourrait aussi citer les critiques de théâtre du XVIIe siècle qui ont tant fait transpirer Molière, Corneille et Racine (d'où leurs prudentes préfaces pour expliquer que si si, tel truc vient vraiment de la mythologie antique ou que tel détail n'est pas invraisemblable), ou encore les querelles du théâtre français au temps de l'affrontement entre classiques et romantiques, etc.

Bref, ça s'apprend depuis toujours, même si, depuis toujours, on peut subvertir des codes (mais en général une fois qu'on les a acquis).

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Kik a écrit :Mais ton avant-dernière phrase m’interpelle. De quelles dérives veux-tu parler ?

Je n'ai pas été clair, mes excuses. Je voulais faire référence à l'approche parfois très utilitariste qu'on trouve dans la narration américaine, à savoir que tout doit servir à quelque chose, sans exception. C'est le cliché du personnage tertiaire à peine mentionné dans la série polar de grande écoute qui finit toujours par être le tueur ou son beau-frère, parce qu'il ne peut pas exister de détails gratuits. Ce qui est, à mon avis, une faiblesse (car on sent venir le coup).

J’aimerais bien avoir votre avis sur tous ces gens qui s’improvisent coachs littéraires, comme ils se diraient gourous ou psychanalystes.

Ahem. Fun fact : je me suis moi-même coupé au montage d'un épisode de Procrastination une hot take un peu trop hot là-dessus ????
Ça n'est pas un phénomène nouveau, avant Internet et l'arrivée des coaches, il y avait des animateurs.rices d'atelier d'écriture de tous les niveaux, du vrai cercle professionnalisant à la garderie d'adulte désœuvré. (Et, pour être juste, les seconds correspondent aussi très bien à ce que recherchent certaines personnes qui désirent uniquement une écriture cathartique personnelle – ça coince juste quand tu cherches le premier et t'enlises dans le second, et inversement.)

Si l'on veut franchir l'objectif de la publication, je dirais simplement qu'il convient de voir le cursus de la personne avec qui l'on envisage de travailler. Quelqu’un avec une carrière de publication et/ou de direction d'ouvrage montre a minima une certaine compétence dans le domaine (même ça ne dit rien sur la compétence pédagogique, ce qui est un métier distinct). Disons que ça part bien.
En revanche, il pourra être légitime de s'interroger sur la qualité du travail fourni par un coach Instagram à 85 followers qui n'a publié en tout et pour tout qu'un recueil de sonnets sur les fleurs alpines à compte d'auteur.

Il faut évidemment prendre aussi en compte prix, méthode de travail, etc.

Pour finir, toute publicité te promettant publication, succès et richesse avec une formule magique ne devrait évidemment évoquer qu'une retraite stratégique et courtoise.

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En revanche, il pourra être légitime de s'interroger sur la qualité du travail fourni par un coach Instagram à 85 followers qui n'a publié en tout et pour tout qu'un recueil de sonnets sur les fleurs alpines à compte d'auteur.

C'est ça que tu avais coupé ? ^^