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Zut, j'arrive après la bataille! Mais je serais assez d'accord avec la remarque de Lisbei : j'espère que le sujet traitera en réalité de la fantasy francophone, et pas uniquement de la fantasy française. :)J'ai l'impression que la confusion est souvent faite (en jeux de rôles, en BD et en musique aussi, notamment), et je trouve toujours cela réducteur et un poil irritant (étant belge, tout ça...). ^^

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Un podcast très intéressant et agréable à écouter. Depuis le temps que je l'attendais, je suis content du traitement du sujet même si je pensais que vous alliez vous attarder un peu plus sur les auteurs. Mais après tout le sujet était la Fantasy française et non pas les auteurs de Fantasy français.Et je retiens le conseil de Guigz d'aller jeter un coup d'oeil à "Une princesse kidnappée par un thug" :D.
The age of kings is dead, and I have killed it

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Concernant le nombre de (en langue maternelle) francophone vs le nombre d'anglophone, si on omet que le chiffre me semble inexact, c'est un peu trop facile de faire un simple comptage de personnes. Quand un pays africain francophone (par exemple) avec une pauvreté importante, n'aura que peu d'occasion d'acheter autre chose que l'essentiel pour (sur)vivre, comparé à la majorité (pas tous) des pays anglophone qui sont développé/occidentaux capable de plus d'achat "loisir".En nombre de francophone (274M en 1ère langue contre 375M d'anglophone 1ère langue) on peut croire qu'on n'est pas trop désavantagé par rapport aux anglophones, mais en comparant leur niveau de vie, je suis convaincu que les auteurs anglophones ont un immense avantage en nombre de lecteur potentielEdit : Podcast plutôt intéressant, comme d'hab (et d'une bonne qualité sonore :sifflote:)

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Je n'ai pas réécouté le podcast, mais il ne me semble pas que l'on ait dit autre chose. Par contre, prendre en compte la seconde langue pour comparer le potentiel de lecteurs me parait peu judicieux étant donné que les lecteurs potentiels vont plutôt se trouver du côté de la langue maternelle. Avec 425 millions d'anglophones et 140 millions de francophones de langue maternelle, effectivement la potentialité penche plutôt d'un côté que de l'autre.
Et je retiens le conseil de Guigz d'aller jeter un coup d'oeil à "Une princesse kidnappée par un thug" big_smile.
Hugo 2017 in coming ! :mrgreen:

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En cours d'écoute, podcast très intéressant. Pour la question du marché anglophone, je crois que la question n'est pas tant qu'ils soient fermés aux publications venant d'autres pays, c'est vraiment qu'ils n'ont pas la culture de la traduction et qu'il faut leur présenter les textes déjà traduits, contrairement à la plupart des autres marchés (ce que Gillossen évoque à un moment donné). Quand j'avais publié quelques nouvelles en anglais, j'avais été étonnée de la rapidité avec laquelle les textes avaient été acceptés par les rédacteurs en chef des revues, qui m'avaient encouragée à leur en soumettre d'autres et disaient être très intéressés par des textes écrits dans d'autres langues. La seule barrière, pour les nouvelles en tout cas, était ce problème de traduction (raison pour laquelle j'ai plus ou moins lâché l'affaire ensuite).

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Le podcast est parti dans pas mal de directions intéressantes, notamment sur la façon dont le marché gouverne le format, les thèmes et les styles de la production, mais j'ai trouvé que ça manquait un peu d'approfondissement avec parfois des questions soulevées sans forcément de réponses. J'ai bien aimé l'espace donné aux marchés québecois et belge. Et la remarque de Guigz sur le moindre recul de la production francophone en terme de fantasy "moderne" par rapport à la fantasy anglo-saxonne est pleine de bon sens. Dommage qu'on ait pas pu la mettre en évidence avec le podcast "fantasy avant Tolkien", reporté à cause d'un problème technique.Par contre, j'aurais apprécié aussi un peu plus de name-dropping avec peut-être un tour d'horizons de quelques incontournables de la fantasy francophone.