c'est pour ca que, pour en revenir au sujet au lieu de casser du sucre sur eddings, il vaut mieux lire la belgariade en premier

C'est seulement maintenant que je remarque qu'il y a un threat sur Eddings (il faut dire qu'avec 16 jours de festival du film dans les pattes je n'ai pas eu beaucoup de temps pour surfer).

Je suis étonné de ne pas entendre parler des autres préquelles de la Belgariade et la Mallorée. Bien sur il y a Belgarath... mais il y a aussi Polgara (qui est d'une certaine manière redondant) et le codex Mrim (pas vraiment indispensable) qui viennent compléter le cycle.

En fait pour revenir à Belgarath, Eddings à décidé de nous la jouer "vieux roublard qui a fait les 400 coups". Cela ne m'étonnerait pas qu'il corresponde en fait au caractère de David Eddings. Belgarath est pratiquement le centre de tout le cycle. Parfois on l'aime bien pour sa perspicacité (bien que Beldin n'est pas mal non plus), parfois on ne l'apprécie pas pour son esprit obtu (surtout face à sa fille Polgara). Mais dans tous les cas on cautionne ses actions. Parfois on aimerait qu'il en fasse plus, qu'il utilise ses pouvoirs une bonne fois pour toute pour dammer le pion à ses adversaires. Curieusement il continue à utiliser la magie avec parcimonie. Sa fille Polfgara a plus vite compris comment s'y prendre pour obtenir quelque chose. Belgarath le reconnait d'ailleurs quand il nous explique combien de temps il a mis pour faire voler une pierre. Alors que pour Beldin cela a été un jeu d'enfant. Mais comme il était le premier (l'ainé) il est donc plus refléchi que ses frères.

Par contre Polgara c'est en fait Leigh Eddings. La description que fait Polgara des mêmes scènes historiques est typiquement féminine. On sent bien que ce n'est pas David qui a écrit cela. Et là aussi un certain humour règne dans la narration faite par la sorcière. Polgara a un sacré caractère. La croiser tient de l'épreuve. Et si ce n'est ses charmes, c'est la magie qui fera le reste. A part ça elle cuisine comme un grand chef!

Les deux cyles de cinq livres n'en font qu'un (c'est une décalogie). En dehors de l'aspect historique, c'est surtout à travers la description de tous ces personnages que ce cyle a un grand intérêt. Chacun d'entre nous y retrouvera les qualités et défauts que nous avons nous même.

On peut se demander si il y a une raison de maintenir cette immortalité à la fin de la Mallorée. Car tout danger étant écarté (et le monde entièrement visité), Belgarath et sa famille n'a plus de but, si ce n'est de vieillir paisiblement.

Avec le recul du temps ce cycle reste excellent. Mais peut paraître parfois trop "bon enfant" dans les rapports entre les différents protagonistes qui sont du bons côtés. On a presque l'impression de vivre une saga familliale à travers les âges sur fond de magie.

Le cycle du joyau et des tamulis est un peu plus mûr, mais les personnages accrochent moins. Emouchet n'a pas les pouvoirs de Belgarath, mais se débrouille néanmoins très bien. Ce deuxième cycle se lit moins facilement, mais laisse une impression de sérieux.

Dans l'ensemble David et Leigh Eddings nous donnent une héroïc fantasy de très bon niveau. Mais depuis lors il y a des auteurs qui vont plus loin dans le genre.

Marc

Joli post, marc !
Tenez, je crois que mon problème avec Eddings vient du fait que c'est un auteur comique qui ne s'assume pas !
"Ce prodigieux voyage dans le temps s'achève avec la naissance de Garion. Garion, le Tueur de Dieu, Roi des Rois du Ponant, qui brandira l'Orbe au moment décisif..."
Raconté comme ça, ça pète, mais alors, à la façon d'Eddings, on ne s'enflamme jamais pour ce qui se passe.

Mais c'est à dire aussi que par exemple dans Belgarath, le caractère du dit Vénérable n'aide pas à se prendre au sérieux !

seulement le narrateur est rarement vraiment extérieur, tellement il a ses propres expressions telles que "l'un dans l'autre ce ne fut pas une mauvaise journée" etc

tou à fait, tout à fait

mais tu parlais de la bataille de Vo Mimbre et je trouve que celle-ci est parfaitement homérique avec comme point d'orgue le duel final entre Torak et Brand

plutôt du coté du barde arendais je pense (quoi? mais je le sais que c'est évident!) mais concernant son nom si je me rappelle bien on ne l'apprends que dans Belgarath le sorcier

aaaah Perrin je t'aime!!
non plus sérieusement je dirais que Eddings a fait des choix d'écriture différents que Jordan, Martin voire quasi tous les autres (tout sur les persos, les dialogues et l'humour) et qu'il les assume jusqu'au bout

si ca doit etre ca

j'avais oublié mais pourtant un nom pareil ca doit se retenir

Hé, hé Curunoir.
En plus, t'avais raison par rapport à un autre message, chez Eddings, des gars se font tuer pendant que Silk ou un autre rigole ou fait de l'esprit, c'est pas particulièrement moralisateur.