OOOOOOOOO-KKKKKKKKK... 

Sungod a écrit:

PS: Est-ce moi ou la couverture et la traduction de J'ai Lu sont vraiment pourries?

Pour la traduction je sais pas, mais les couvertures anglaises sont absolument magnifiques, les plus belles qu'il m'ait été donné de voir. Donc normal que la couverture française ne sot pas à la hauteur. 

Critique du tome 2, par mes soins

http://www.elbakin.net/fantasy/cycle/la … re-loi-212

Ca devrait quand même en "rassurer" certains sur cette trilogie... et sur mon sens critique !

Merci pour la critique, je pense que je vais du coup me le commander, le 1 dormant au fonds de ma pile depuis un moment déjà.

Lu le 1er tome, et je suis globalement d'accord avec la critique (même si j'aurais mis 0.5 point de plus). Le personnages sont très réussis, mais le livre ne tient que sur ses personnages; l'intrigue étant en elle même assez décousue et un peu floue. Cela dit, le livre est très agréable à lire ; c'est un peu le "La Horde Sauvage" de la fantasy, avec sa volonté de faire éclater les clichés de la fantasy, résumés par Ardee dans un définitif

"Full of Wise Magi, stern knights wih mighty swords and ladies with mighter bosoms. Utter Shit".

Je vais lire la suite avec beaucoup d'intérêt.

Je viens de terminer les deux derniers tomes et je suis au final assez partagé. C'est un livre que j'aurais adoré aimer davantage, mais qui me laisse au final sur une impression mitigée :

- au niveau des points positifs, il y a bien sur la caractérisation des personnages, vraiment très réussie, prenant le contre-pied systématique des archétypes habituels (le barbare, le jeune noble, le sage magicien...) ; mais aussi le ton, cynique et brutal, à l'humour souvent très noir (le personnage de Glothka).
On ne peut pas accuser Abercrombie de ne pas aller au bout de ses idées et il pousse ses partis pris jusqu'à leur conclusion dans un final nihiliste à souhait.

- Et c’est là que le bât blesse : le livre est peut-être trop cynique, et le jusqu’au boutisme du propos a fini par me lasser, le cynisme étant trop systématique, et ce à tous les niveaux. Il est bien sur louable de vouloir trancher sur les poncifs habituels, de montrer la réalité froide et nue.
Mais de là à ce que presque tous les personnages soient à ce point négatifs, il y a quand même un monde d’écart.
Au bout du compte, et malgré toutes ses qualités, le roman finit par être paradoxalement prévisible : il suffit de prendre les clichés habituels et de les inverser

Spoiler:

(par exemple, il n’était pas trop difficile de deviner dès le départ que Bayaz est un véritable monstre, meurtrier, manipulateur sans scrupules. A chaque action menée par Bayaz je me disais qu’il suffisait de penser à ce que le Belgarion d’Eddings aurait fait et qu’il suffisait de prendre le contraire. La seule surprise c’est le temps qu’il faut aux autres personnages pour s’en rendre compte).

Rien ne permet au bout du compte de prendre du recul, de la hauteur, rien ne nous permet d’espérer puisque tout ce qu’accomplissent les personnages est indifférent ; plus exactement

Spoiler:

comme ils n’accomplissent rien

et qu’il est impossible de s’attacher véritablement aux personnages ou à leur devenir, la lecture m’a laissé au final insatisfait.

J’ai de plus trouvé que, dans the Last arguments of kings, l’action s’enlisait petit à petit. En particulier, toute la partie avec Collem et Logen m’a ennuyé; je l'ai trouvée répétitive et monotone.

Avec ce livre, Abercrombie va si loin en subvertissant le genre qu’il finit par le détruire de l’intérieur. Si je devais qualifier ce livre, je dirais qu’il s’agit de « fantasy-spaghetti ». Malgré ses immenses qualités, il lui manque donc à mon goût un petit quelque chose ; une once d’espoir peut être ?

Je reste donc sur mon impression initiale (7/10), mais je reste quand même très curieux de voir la suite avec Best Served Cold, qui se passe dans le même monde mais avec des « héros » différents.

Dernière modification par john doe (27/05/2009 23:58:43)

Ce n'est pas que le cynisme me dérange, et j'aime assez ce genre d'ambiance d'habitude, mais j'ai trouvé que là, Abercrombie avait eu la main un peu lourde, qu'il avait un peu "chargé la barque", cf :

Spoiler:

- les scènes de fin avec Teret/Jezal et Terez/Glothka
- la maladie de Collem, après avoir survécu à l'attaque de la ville

Que le monde était un lieu cruel et injuste, on le savait déjà; ce n'était peut être pas la peine d'insister si lourdement.

Je vais quand même lire le prochain, pour voir si l'auteur insuffle un peu plus de nuances dans son propos.

Reçue la nouvelle version du premier tome chez Pygmalion voilà 8-10 jours déjà, pour une sortie prévue le 10 mars je crois.



Stratégie agressive en vue pour tenter de réussir l'installation de la série cette fois : prix tout petit, nouvelle couv, nouveau titre...

Je n'ai plus la première version J'ai Lu sous la main, mais je crois bien que c'est le tome 1 complet dans le cas présent.

Alors, qui a donné sa chance à cette nouvelle version ?

Pour rappel, notre interview d'époque :

http://www.elbakin.net/fantasy/news/Joe … lbakin-net