Merci pour l'interview

On constate qu'il à l'air d'être visiblement satisfait de sa nouvelle casquette, d'autant qu'il à l'air dêtre parfaitement soutenu dans son travail. Il n'hésite pas à dire ce qu'il pense, et son analyse sur la situation actuelle du marché est brève mais plutôt réaliste. En tout cas, j'espère que cette nouvelle collection tirera son épingle du jeu, elle le mérite

PS: A Vas Souhaits n'est pas abandonné tant mieux!

Surprise aussi, j'ignorais sa participation à ce projet, mais c'est assez rassurant finalement de voir qu'on sollicite l'avis d'auteurs pour l'édition, ils sont les mieux placés pour défendre et promouvoir le genre après tout.

Thys

A propos, vu que c'est une collection poche, c'est normal que leur catalogue ne contienne que des réeditions non?

Pas forcément, Pocket a bien publié David Farland justement en tant qu'inédit, directement en poche, et le Cycle de Gor ressort bien directement chez J'ai Lu, pour citer une sortie récente.

Publivore,jeudi 13 avril 2006, 22:43 a écrit:

Sinon, pour A vos souhaits, inutile de se presser... J'ai encore A nos amours à découvrir !

Le contraire, non ?

Merci pour l'interview en tout cas ! L'auteur m'est toujours aussi sympathique après qu'avant lecture, un bon point. Il a l'air motivé par cette nouvelle activité, tout en arrivant à prendre du recul. Du coup, c'est plutôt "frais" comme échange questions/réponses !

Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire un Points, mais la présentation de la collection m'a fait très bonne impression (avec dépliant, jeu concours, etc...), une impression là aussi renforcée par cet interview.

Par contre, A vos amours... ()#i

Très sympa l'interview Je ne connais absolument pas Fabrice Colin si ce n'est de nom, mais ses réponses sont intéressantes et franches. Mais par contre :

Comment se fait-il qu'un grand format continue de ne se vendre qu'à deux ou trois mille exemplaires en moyenne ?

Je partage son étonnement ! 2000 - 3000 en moyenne, pas plus !
Enfin pour bien faire il faudrait avoir les chiffres pour un grand format SF ...

Merci pour cette interview fort intéressante, et qui me donne envie de découvrir cet auteur, que je n'ai pas encore lu .

En ce qui me concerne, j'attends avec impatience le roman de Léa Silhol, La sève et le givre, qui doit paraître dans cette collection fin avril, et je viens de lire avec le plus grand plaisir Les brigands de la forêt de Skule, d'Ekman, qui semble être un classique, mais que je ne connaissais pas du tout . Alors, rééditions et découverte ne sont pas incompatibles, n'est-ce pas ?

Je profite du sujet pour filer un coup de chapeau à Fabrice Colin pour la collection qu'il dirige. Il n'est pas si courant de voir proposé un panorama aussi varié de Fantasy. Surtout que globalement la qualité est là ( même si certains ouvrages ne me plaisent pas énormément).

En plus avec 2 auteurs français, ce qui ne gâte rien.

Et là, ou d’autres auraient ‘assurés’ en ne proposant que du ‘blockbuster’ pour le démarrage d’une collection de poche, nous pouvons constater qu’il n’en est rien. Donc, j’espère que la suite sera du même calibre.

Est-ce que le prix n'a pas un rôle à jouer là dedans? Il me semble évident que en proposant des livres à plus de 20€, on réduise la clientèle. Fin du mode aigri...

Aigri, non, mais plutôt logique. Personne ne peut acheter toutes les parutions sans ruiner son budget. A partir de là, nous faisons notre choix sur un ou quelques ouvrages et nous attendons gentiment la parution en poche, les achats de la bibliothèque voisine ou les occasions. La seule bonne nouvelle c’est d’ailleurs qu’il y ait beaucoup de parutions.

Ceci étant, cette situation doit être bien fragile car 2500 exemplaires à 20 euros, ça fait 50 K€. Pour rémunérer un auteur, fabriquer le produit, le distribuer, sans compter la traduction et les invendus/stocks, ça ne me parait pas être l’activité la plus rémunératrice du moment. Même si on suppose, par définition, que les éditeurs ne perdent pas d’argent ( ), le saupoudrage des best-seller venant équilibrer l’ensemble.

Désolé, je crois que je déborde un peu (problématique abordé transversalement ailleurs) mais je ne vais pas ouvrir un post compte tenu du peu d’informations que j’ai sur le sujet. Par contre si quelqu’un peut me/nous éclairer sur l’économie du monde de l’édition, alors là, je milite en faveur d’un nouveau sujet (Economie et Fantasy ?).

En fait, je suis simplement curieux et en plus j’ai un peu de mal à comprendre le fonctionnement économique du monde de l’édition qui me semble très obscur.

Je m’explique : si on cherche à connaître la répartition des coûts et marges qui interviennent dans la fabrication et la distribution d’un quelconque bien de consommation de la plupart des secteurs d’activité, on trouvera toujours des données, même approximatives. La finalité de cette démarche peut être, soit de la curiosité pure et simple, soit d’analyser un phénomène au-delà du ‘c’est trop cher’ ou ‘c’est bon marché( !)’, notions particulièrement subjectives, sauf, évidement, pour notre portefeuille. Mais ce n’est pas le débat et à ce niveau il n’y en a d’ailleurs pas puisqu’on ne dépense que ce que l’on possède (conseillé…) .

A titre d’exemple, on peut prendre l’industrie du disque (ça, c’est pédagogique…) ou l’on comprend rapidement au vu des chiffres que si l'agressivité des prédateurs maisons de disques autour du piratage peut se justifier ce n’est certainement pas en terme de ‘nous ne pouvons plus encourager la création’… Menteurs ! C’est moins de 5% de l’ensemble, et encore je suis large. Seulement pour le dire, il faut connaître les chiffres !

Et j’en reviens à l’édition, rayon Fantasy. Bien sur, je sais, parler de littérature et d’argent, c’est mal. Cà, c’est le sentiment qu’on a rapidement quand on pose quelques questions ou qu’on cherche quelques réponses en la matière. Hormis quelques données servies par le responsable de collection et trublion dans l’âme, Gilles Dumay, pour le reste c’est la bouteille à l’encre.

Et quand je vois toutes ces parutions, je me dit que :

. le public est vraiment beaucoup plus conséquent que je ne le pense et il s’agit d’une activité en pleine croissance. Chouette, on n’est pas près de manquer de lecture ! Bonne nouvelle !

. c’est un effet de mode et tout le monde s’y met de peur de rater la marche. L’effet ‘Panurge’ est fondamental en économie ! Carton assuré de la bulle Fantasy! Alors là, pas de chance, à terme, on va manquer de lecture (obligé de lire Goodkind) et en plus, pas mal d’auteurs vont rester sur le carreau et pas forcement les plus mauvais, hélas.

La vérité est peut-être entre les deux mais je ne peux pas le savoir puisque…. Retour à la case départ !

Désolé, c’était un peu long et je ne pense pas que ce genre de choses intéresse tout le monde !

J’espère avoir répondu à la question!