Oui, avec Ruby on retrouve un peu ce que faisait Moffat avec Amy ou Clara, plus que ce que RTD faisait lors de son premier run dans lequel les compagnes étaient présentées comme des humaines ordinaires et sans mystère avant d'adopter un rôle crucial. Le scan à la fin du premier épisode m'a rappelé celui de Amy enceinte/pas enceinte de la saison 6. Mais si on a des réponses en fin de saison, sur huit épisodes, ça ne devrait pas trop tirer sur la corde.
C'est sans doute le fait de passer après les trois saisons de Chibnall qui me rend encore indulgente mais la reprise était sympa même si le scénario du premier n'était pas très recherché (et je suis peut-être handicapée de l'empathie mais
► Afficher le texte
"il faut sauver le monstre en morve, c'est un être vivant comme vous et moi", ce n'est pas un enjeu qui m'a fait vibrer.)
Le deuxième m'a davantage convaincue même si c'est un peu ballot un épisode avec la musique des Beatles sans chanson des Beatles (même si c'est justifié dans l'intrigue).
Cela dit même si je comprend tout à fait que pour un showrunner ce doit être très confortable et que j'apprécie de voir de beaux effets spéciaux et de l'ampleur, j'avoue que le côté bricolo des débuts me manque un peu (des débuts des années 2000, je ne demande pas non plus à revenir aux zarbi et aux révolutions planétaires filmées dans un couloir avec deux figurants).
Le duo Docteur/Ruby fonctionne, c'est l'essentiel.