Résumé:
Se déroulant entre la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle dans un monde rempli de créatures surnaturelles et magiques, Tsugaru Shinuchi, un demi-démon, aux côtés du serviteur Shizuku Hasei, quitte le Japon et se lance dans un voyage à travers l'Europe pour récupérer le corps d'Aya Rindo, qui a été décapité par un méchant inconnu avant le début de la série avec seulement la tête d'Aya comme preuve vivante du voyage.
Chronique
Undead Girl Mirder Farce, durant la saison de l’été 2023, a bénéficié d’une réputation de « gemme cachée » en comparaison avec les succès convenus de saga à succès comme Jujutsu Kaisen et Mushoku Tensei .
Réputation essentiellement due à une aura d’originalité car ne correspondant pas trop aux stéréotypes associés aux dramaturgies des animés et des mangas. Pas de bagarre dégénérée, pas de tanche de vie feignante ou de Fantasy Jeu vidéo débile. Pourtant les ambiances d’enquête dans des environnements plus ou moins bizarres avec des personnages plus ou moins farfelus sont une institution dans la culture populaire Japonaise. Cependant, c’est plus commun dans la littérature de gare et les séries TV.
Trois enquêtes sont présentes dans les 12 épisodes. La première est un huis-clos avec des vampires dans une France qui reconnait leur existence. La seconde, en Angleterre, c’est quatre factions qui s’affrontent pour la conservation d’une relique. Avec nos héros, Sherlock homes et Fileas fog en gardien, Arsène Lupin et le Fantôme de l’opéra en voleur, un cabinet d’assurance modelé sur une faction de guerrier Shonen et une bande de freak qui a lu la ligue des Gentlemen Extraordinaires. La dernière enquête est au grand air avec des humains et de loup-garou victimes de meurtre. Avec les freaks et les assureurs pour rajouter du piment. Quand je dis du piment, c’est des combats.
Finalement, la série est agréable à suivre car elle ne s’éternise pas trop dans ce qui fini toujours par être est grotesque dans le divertissement animesque : les "mystères mystérieux" et les "combats de super-pouvoirs". Sans oublier les petits moments de dialogues pour les espaces de convivialité entre réflexions froides et grosse bastons de monstres. En plus, c’est une de ses séries où on n’a pas l’impression que cela va « trop vite » ou que cela « s’éternise ». C'est à porter au crédit de la réalisation car à côté de cela, la qualité d'animation et la modélisation est au standard de l'animation japonaise actuelle. A savoir médiocre et fonctionnelle.
La série est auto-conclusive, parce que nul n’est dupe que la résolution de la perte du corps de l’héroïne n'est pas l’intérêt de la série. Donc, tentez le premier épisode pour tester la direction artistique, le rythme et les personnages, et les trois suivants pour la dynamique. C'est une série qui peut donner satisfaction sans une once de réelle frustration. Et c'est pas si courant.
