« Mon seul désir est d’assurer notre sécurité. À toutes. Vivre libérées de la peur et de la misère. Est-ce trop demander ? »
C’est alors que les djinns lui sourirent. « Il n’existe nulle sûreté. La liberté est à votre portée, si vous le décidez. Mais vous devez donner et prendre en retour. »

Il était une fois…
Lorsque les trois-cent-soixante-cinq concubines d’un sultan assassiné se voient condamnées à l’exil, elles unissent leurs forces et visent bien plus que la simple survie. Elles trouvent dans l’immensité du désert et aux marges de la société des alliés inattendus, fondent une communauté et soulèvent une armée en vue de reconquérir leur foyer.
Bessa. La Cité de soie et d’acier. La Cité des Femmes.

Linda, Louise et Mike Carey ont brillamment uni leurs plumes pour écrire ce roman de fantasy féministe inspiré d’Ursula K. Le Guin et des Mille et une nuits.

En espérant un roman plus original que son titre, même si la VO date de 2012, donc avant la vague des "Le Truc de Machin et de Bidule".
Il sort dans un petit mois.

Moi il me tente carrément !

Curieux aussi, j'y jetterai un œil en librairie à sa sortie.

Un mélange de mille et une nuit et des 47 ronins.... je veux !

Kaellis a écrit : ven. 22 sept. 2023 19:15 Moi il me tente carrément !

Ah, mais il me tente aussi.

Très curieux également, je le mets dans ma prochaine commande.

C'est Nephtys qui se chargera de la chronique finalement, je n'aurai pas le temps moi-même !

Et voici la chronique !

http://www.elbakin.net/fantasy/roman/la ... acier-6171

Ca donne envie !

Merci pour cette magnifique chronique !

Et hop, un achat prioritaire en plus. Cette fin d'année est un bon cru, mais elle revient cher

En voilà un roman qui était trop bien ! Ce sont ces femmes qui refusent de mourir pour rien, cette cité qu'elles reprennent, mais qui est bien plus qu'un refuge. C'est une idée, une légende, quelque chose qui grandit grâce à elles puis sans elles.
Ce sont tous ces destins entrelacés, toutes ces personnes si différentes qui malgré leurs désaccords arrivent à rester unies. Bessa est une cité qui chantera longtemps dans mon coeur.

Et voilà comment faire un achat impulsif et le mettre sur le dessus de la PAL

Merci pour la chronique, il est dans mes prochains livres, sans doute avant la fin de l'année.

Tiens, je suis tombé sur une critique qui disait que la seconde moitié détricotait complètement la première, au point qu'on pourrait s'arrêter au milieu. Etrange !

Terminé ce weekend, et quelle lecture !

J'ai adoré. Toute la construction du roman est pensé à la perfection, de la place de chaque chapitre aux détails qui prennent leur sens bien plus tard. La narratrice casse assez rapidement le cinquième mur et de manière brillante.

Il m'aura fallu un peu de temps pour entrer dans l'histoire (on va dire passé le retournement de situation dans le désert). Certainement le temps d'avoir une "vraie" attache à un personnage.
C'est d'ailleurs ce qui m'a manqué pour le coup de cœur total ; avoir une attache aux personnages. Comme pour la quasi totalité ses récits qui ont la forme d'un conte, je n'ai pas réussi à entrer pleinement dans le récit, et à m'attacher vraiment aux personnages. Il reste une forme de distanciation avec l'histoire.
Pour le reste, rien à redire. La langue est ciselée, pleine de doubles sens savoureux. Les personnages principaux sont bien construits, avec chacun une personnalité. Les antagonistes sont développés aussi, avec de bonnes raisons pour leurs actions.

Bref, je me suis régalée tout au long de ma lecture.

Gillossen a écrit : jeu. 16 nov. 2023 13:46 Tiens, je suis tombé sur une critique qui disait que la seconde moitié détricotait complètement la première, au point qu'on pourrait s'arrêter au milieu. Etrange !

Pour le coup, je ne vois vraiment pas de quel coupure il s'agit. Peut être le livre 2 en opposition au livre 1 ?
En tout cas, ça m'a semblé dans la continuité, avec une belle fin.

Oui, sûrement, si le roman est séparé en livres 1 et 2.

Terminé et je ne boude pas mon plaisir, cela a été une superbe lecture de bout en bout.
Je le classe dans mes plus gros coups de cœur de ces dernières années car c'est un livre dans lequel je ne me pouvais m'empêcher d'avancer et pourtant, je regrettais chaque page qui me rapprochait de la fin. J'aurais aimé qu'il dure encore et encore.
Je ne m'attendais pourtant pas à cette forme de conte, avec des histoires qui s'entremêlent. Si on ajoute à cela le nombre potentiel d'héroïnes, voilà deux arguments qui auraient pu me faire fuir.
Et pourtant, j'ai très vite accroché. D'une part à cause de l'écriture, qui oscille entre style d'un véritable conte à un style plus prosaïque quand on raconte des événements plus graves. Et pourtant à chaque fois, cela se dévore, j'ai eu la même sensation par moment que quand je lui lis Kay, celle de vouloir m'imprégner des mots, de m'en souvenir toute ma vie. Et c'est cohérent alors qu'écrit à six mains. Bravo à la traductrice également car le style en français est génial.

Et deux car l'écueil du trop grand nombre de protagonistes est vite franchi en mettant certain(e)s en vedette et petit à petit, on apprend à les connaître et bien qu'on en rajoute au fur et à mesure, chacun(e) est tellement bien caractérisée que l'on ne se perd pas.

L'histoire est en plus très prenante, les rebondissements tiennent en haleine sans tomber dans la surenchère et effectivement, à la fin du livre 1, je ne savais qu'il y a avait un livre 2 et je me demandais ce qu'ils allaient nous raconter pendant les quelques 200 pages qui restaient. Et bien ils relancent le récit d'une manière incroyable, avec le plein d'émotions pour finir.
C'est en plus très actuel, féministe, utopique, ça parle aussi du pouvoir des livres, du savoir, de ce qui fait la prospérité et la joie, la jalousie que cela engendre et je vais m'arrêter pour ne pas en dire trop.

Bessa et ses occupantes resteront dans ma mémoire comme un véritable bijou.

Pas mieux que terriblius.
J'ai adoré la (les) plume(s), le cadre, la narration, les héroïnes (Rem), les persos masculins (Anwar Das), la manière de lancer l'histoire et de relancer l'intrigue dans le livre 2.
Bref superbe voyage