Amina al-Sirafi devrait être satisfaite. Après une carrière mouvementée et scandaleuse comme l'une des pirates les plus célèbres de l'océan Indien, elle a survécu aux coups de poignard dans le dos, à des princes marchands vengeurs, à plusieurs maris et à un véritable démon pour se retirer paisiblement avec sa famille dans une vie de piété, de maternité et d'absence totale d'allusions au surnaturel.
Mais lorsqu'elle est retrouvée par la richissime mère d'un ancien membre d'équipage, elle se voit proposer un travail qu'aucun bandit ne pourrait refuser : récupérer la fille kidnappée de son camarade contre une somme mirobolante. L'occasion de vivre une dernière aventure avec son équipage, de rendre service à un vieil ami et de gagner une fortune qui assurera à jamais l'avenir de sa famille ? Ce choix semble tellement évident qu'il doit être la volonté de Dieu.
Pourtant, plus Amina s'enfonce dans l'enquête, plus il devient alarmant de constater que la disparition de la jeune fille est plus complexe que ce qu'on lui a laissé croire. Car il y a toujours un risque à vouloir devenir une légende, à saisir une dernière chance de gloire, à savourer juste un peu plus de pouvoir... et le prix pourrait être son âme même.
J'en suis à grosso modo 20% - 100 pages et je ne sais pas encore si je vais aller au bout. Notamment car le roman peine un peu à démarrer. Ca parle beaucoup mais y'a pas grand chose qui s'est passé (à peine plus que de savoir qu'Amina doit récupérer la fille enlevée). Il y a quelques éléments intéressants pour le moment : le fait d'avoir une héroïne mère de famille, qui a raccroché son tablier mais repart à l'aventure pour assurer un meilleur avenir à sa famille ; le décor sur les cotes de l'océan Indien au XIIe siècle ; l'islam comme religion de notre héroïne (et cela n'est pas anecdotique / un artifice).
Ah oui, ca devrait être une trilogie.
