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Coeurdechene a écrit :Pour ceux qui seraient intéressés et qui auraient la possibilité de s'y rendre, le lancement du roman se fera à Chambéry (en présence de l'auteur) le 26 mars à partir de 19h.Avis donc aux motivés (j'y serais a priori).Sachant qu'on est officiellement annoncé comme partenaires de la soirée sur Facebook et le site ActuSF.
D'ailleurs, on a fait suivre l'info sur la page Facebook du site. :)J'avais découvert l'info via ton message hier. :P

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Je viens de finir la quinzaine de pages constituant le prologue et introduisant les différents points de vue (5 narrateurs pour le moment) et je dois avouer que je suis déjà fan !Chacun parle à la première personne ; c'est quelque chose que j'apprécie : avoir plusieurs points de vue à la première personne das un bouquin (comme dans la Horde du Contrevent).Pour le moment les styles et personnalités des protagonistes ne sont pas encore développés (en même temps ce n'est que le prologue :p ), sauf Silas. Je dois avouer que je suis tombé sous le charme de sa verve. Il y a un p'tit côté Don Benvenuto Gesufal, je trouve, dans sa façon de parler. Pas au niveau du vocabulaire (pour le moment l'écriture est plutôt "contemporaine" donc loin d'un Pevel de Wilstadt ou des Lames du Cardinal), mais dans le panache, l'ironie, etc. On sent la petite crapule théâtrale :)Revenons-en d'ailleurs, à ces personnages principaux. Malgré la quantité de point de vue, je n'ai eu aucun mal à retenir leurs noms. Chose que d'habitude je met 100 pages avant de les différencier, lorsqu'il y en a plus de trois. Ils sont en fait chacun bien distincts : une "vieille" femme, un chevalier, un Turc, une femme noire et un couple gay.C'est si rafraichissant cette diversité. C'est Marseille, la Méditerranée ! ^^Bref, très bonne impression. Je vais donc sans doute dévorer ce roman d'ici avant la fin de la semaine ; surtout qu'il n'est pas long.Sinon, je n'ai pas compris/trouvé l'intérêt de la préface d'Ugo Bellagamba. C'est à la limite quelque chose que je m'attendrais à voir si le roman avait eu droit à une sortie poche après un grand format, ou une réimpression suite à un succès fulgurant. Mais là...Ça fait juste office de pub pour le bouquin, comme un billet sur un blog. Et surtout, vu qu'il ne tarit pas d'éloges le talent littéraire de Jean-Laurent Del Socorro, ça met une pression pas possible sur l'auteur et ça nous fait placer la barre de nos attentes assez hautes.Bref, affaire à suivre !

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Une préface, une histoire complète, une nouvelle et une interview.Et tout ça en moins de 300 pages ?Oui, messieurs dames !Autant la place de la préface me laisse dubitatif, autant je comprends l'enthousiasme d'Ugo Bellagamba ^^Le livre est complet. On dirait une pièce de théâtre qui se joue sous nos yeux. La pièce se passe à Marseille ; le contexte est la guerre de religion entre huguenots et catholiques. Silas s’occupe des transitions et on assiste aux destinées de Victoire, Gabriel, Axelle et Armand.Et c'est un vrai plaisir que de les suivre. Surtout leurs origines ; l'impact (parfois indirect, lorsqu'il touche quelqu'un qui compte beaucoup pour l'un des persos) qu'ont eu tous ces conflits religieux sur leur vie.Ils sont spectateurs, acteurs, metteurs en scène de l'histoire.Des chapitres courts, éclatés dans le temps. Des storylines qui se mêlent et se démêlent. Des personnages confrontés à des problèmes qui sont aujourd'hui encore d'actualité (le peuple a besoin de boucs émissaires sur qui rejeter tous leurs malheurs, la place des femmes, etc.). Ces problèmes sont joliment moqués lorsqu'ils sortent des pensées de persos comme Silas, Axelle et... Gabin.Gabin qui a droit à une nouvelle de 16 pages.J'ai adoré son point de vue. La nouvelle était parfaite. On se met à sourire lorsque son histoire croise la route d'un certain mangeur de pommes. Et, surtout, on a envie d'avoir une histoire complète avec lui seul comme point de vue. Le regard d'un enfant/adolescent face à ce monde d'adultes. Un garçon qui a beaucoup de recul et pourrait donner des leçons d'humilité et de respect à bien des adultes.Bref, vous l'aurez compris, j'ai aimé ce roman. Un one-shot qui plus est ! Bref, bravo et chapeau à Jean-Laurent Del Socorro :) Si j'amais il écrit une nouvelle histoire dans cet univers (avec des bouts de drogués radioactifs et des règles sur les cons :p ) c'est avec un grand plaisir que je la lirai ^^

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J'ai fini aussi le roman et je confirme : une claque.C'est vrai que 5 narrateurs en 300 pages ça peut sembler acrobatique mais comme le dit Navym, c'est étonnant avec quelle facilité on s'attache à chacun en seulement quelques pages, leurs trajectoires sont touchantes et prenantes.Et ça m'a fait plaisir d'avoir un bouquin de fantasy dans la ville où j'ai grandi, c'est marrant de la redécouvrir comme ça :D

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Après avoir également terminé le livre, je confirme: une claque. Alors, elle est peut-être moins forte que la vôtre, mais j'en ait pris une quand même. Le petit point négatif, c'est que c'est trop court. Et c'est tout. On en veux d'autres des histoires comme ça, peut-être en retrouvant certains personnages. Mais là, l'auteur viens certainement de créer quelque chose de très intéressant.Pour le reste, c'est grandiose. Ce roman avec des codes de théâtres, puisque l'on passe d'une scène à l'autre sans que cela ne choque, ça change. Et on apprécie. Il y a de l'action à chaque page, et Silas nous amène, tout en permettant de continuer l'action, mais sans vraiment l'animer à certains moment, de nous poser. C'est vrai qu'il nous rappelle Benvenuto Gesufal, et c'est plaisant. Et de mon côté, j'aimerais en savoir plus sur ce bonhomme. Et que dire de la compagnie d'Axelle. J'ai beaucoup beaucoup beaucoup aimé. Et si l'auteur nous remet ça, je pense que je plongerais de nouveau.

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Petit retour sur la soirée de lancement à Chambéry hier soir (jeudi 26) qui s'est déroulé dans une ambiance très conviviale.J'ai ainsi pu découvrir les nouveaux locaux d'ActuSF. J'ai compté une bonne trentaine de personnes sur place (dont le correspondant local du Dauphiné Libéré, des libraires de Chambé, et des grenoblois qui ont fait le déplacement).Jean-Laurent s'est prêté sans faillir à l'exercice de la dédicace en milieu confiné au milieu des verres des bonbons et des grignoteries, après un discours où il annonçait entre autre qu'il n'avait pour l'instant pas de projet en cours :)Bref, une soirée fort sympathique à tous points de vue (et pour une fois que c'est Elbakin qui a pu piquer des bonbons à Jérôme Vincent... :p ) et un auteur enchanté de l'accueil critique et public qui lui a été réservé.Et maintenant, je vais aussi devoir le lire pour en rediscuter :)
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Téléchargé hier (en toute légalité bien sûr !) sur ma petite liseuse et commencé dans la foulée. je n'ai lu que 4 chapitres mais j'ai envie de savoir ce qu'il va se passer (très bon signe !) et j'aime bien le découpage et le style. je reviens plus tard pour mon avis plus détaillé !et au passage, merci ActuSF de faire des prix sympas pour les ebooks. Le lecteur n'est pas pris pour une vache à lait et ça libère l'achat, il faut le dire !! :)

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Igguk a écrit :C'est clair que le prix de l'ebook est super intéressant, un très bel effort de la part d'actuSF
De mon point de vue, le prix des Ebook devraient tous être dans ce genre là... En effet, c'est un bel effort, qui devrait en inspirer d'autres :)

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Merci pour l'interview, elle est très intéressante. Et je retrouve ce dont j'avais discuté avec lui à la soirée de lancement. Un auteur à suivre, je pense :)
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Ce fut pour moi un très agréable moment de lecture. Mais pas la claque que vous évoquez un peu tous.Je n'ai sans doute pas complètement adhéré au mode "journal de bord" qu'implique les différentes narrations à la première personne. Si elles m'ont permis de bien m'identifier aux différents personnages, auxquels on s'attache malgré le format court, ce mode de narration présente le bémol de ne pas pouvoir prendre de distance, d'observer les évènements d'un peu plus haut. Et si on s'imprègne ce que chaque perso ressent, notamment du point de vue de l'environnement , de ce Marseille des guerres de religion, on a un peu de mal à se plonger complètement dans cet environnement. Il m'a manqué ces descriptions, sans doute classiques, qui me permettent de me représenter les décors, d'avoir une vue d'ensemble.C'est sans doute renforcé par le format court (bon je sortais d'une relecture complète de la Tour Sombre ... donc c'est un peu le grand écart là ;) ), qui permet un récit dynamique mais laisse un peu sur sa faim, notamment sur la part de fantasy(on aurait aimé en avoir plus sur l'Artbon :) ).Alors pour le format court dynamique, l'écriture, maîtrisée et emballante, les persos (attachantes, surtout Silas effectivement), c'est un livre que je recommanderai chaudement. Mais avec ce bémol sur un certain manque d'ampleur ;)

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Je me suis enfin arrêtée sur l'interview ! merci beaucoup !j'aime beaucoup lorsqu'un auteur évoque la façon dont est né un livre. Je trouve fascinant comment à partir d'une idée, elle va venir s'étoffer de mots, d'autres idées, évoluer, changer, etc..etc.. jusqu'à ce que l'histoire arrive dans mes mains. Je trouve cela un peu magique en fait ! j'attends impatiemment mon exemplaire, il risque bien de passer tout en haut de ma pile à lire rapidement !