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J'ai largement préféré Le chevalier-mage chez Gene Wolfe.Le cycle du nouveau soleil de Teur (oui c'est ça le titre de la série paraît-il) est très bien écrit mais est un peu trop contemplatif pour moi.Dans le Chevalier-Mage, on garde un très bon niveau d'écriture et au moins les personnages mettent moins de 15 pages pour passer le tunnel qui sert à sortir de la ville... Et en plus, une fois dehors, ils savent ce qui leur est arrivé...Oui, certain passages des aventures de Sévérian m'ont vraiment saoulé ;)Il y a un peu trop de trucs fumeux que même le héros et sa mémoire prodigieuse ne peuvent expliquer...Si j'avais voulu un trip métaphysique, j'aurais lu un Philip K; Dick :DCela dit gardons à l'esprit que ça reste un excellent livre. Un univers très riche, et une qualité d'écriture exceptionnelle.Mais trop de péripéties mineures qui s'enchaînent, je ne peux plus lire ça. On se croirait dans Candide de Voltaire ou encore dans Mardi de Melville....[caricature=on]Machin m'a entrainé dans une sale histoire impliquant des truands. Mais heureusement Bidule nous a sauvé. Sauf que Bidule est poursuivi par des fous. Mais comme les truands nous voulaient vivant et qu'ils sont ennemis des fous, même si la mère de leur chef a épousé un des fous, alors ils nous ont sauvé. Heureusement, en trébuchant, je tombe nez à nez avec un objet magique tellement puissant que je peux tout faire avec, même rendre joyeux un film de Lars Von Triers (y compris Melancholia, c'est dire) et je nous délivre de la prison improbable dans laquelle les truands nous avaient jetés mes compagnons et moi. D'ailleurs Machin nous conte l'histoire incroyable de ce lieu...etc. etc.[caricature=off]

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Atanaheim a écrit :J'ai largement préféré Le chevalier-mage chez Gene Wolfe.
Il est lui aussi sur ma liste donc je pourrais te dire, quand je l'aurai lu, si mon avis concorde avec le tien ;)

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Ca fait plaisir de voir quelqu'un qui se soit laissé "porter" par l'Ombre du Bourreau !C'est long par moments, oui ... il y a des insistances narratives sur des passages où on ne les attend pas du tout, des choses que Sévérian exprime sur un ton convenu, alors qu'il en fait mention pour la toute première fois.Des trucs qui semblent surgir de nulle part ! Un étrange palpable, le plaisir malin que semble prendre notre narrateur à nous présenter l'histoire à sa façon ... je conçois qu'on puisse ne pas accepter le jeu, voire crier au scandale parfois.Je te rejoins sur les 150 premières pages, Plume : la bibliothèque, la forteresse dont les proportions nous semblent de plus en plus démésurées. La sensation que le temps s'est arrêté. La colline de la Nécropole, où les tombes sont en friche, l'herbe envahie de fleurs bleues. Dans mon souvenir, c'est grandiose ...Tu m'as donné envie de le relire. De le relire en vacances !Donc tu viens aussi de me donner envie de vacances ! :angry:

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J'avoue que les avis postés ici me donnent aussi très envie de lire ce cycle. J'ai trouvé très émouvant le récit que nous fait Neil Gaiman de sa première rencontre avec Gene Wolf.

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Par rapport aux couvertures SFFF japonaises, je trouve qu'Obata a réalisé quelque chose d'assez classe.Sinon plus classiquement, il y a les illustrations de couverture de Bruce Pennington :(vous aurez noté la capuche : et oui, déjà en ce temps là !) ;)
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j'ai commencé l'ombre du bourreau apres avoir consulté la liste des romans les mieux notés du site et j'avoue qu'au bout de 200 pages, j'ai du mal a me laisser prendre.....Je vais insister au vue de tt ce que je peux lire ici et j'espere pouvoir m'immerger.....je vous redis ça à la fin du livre!! ;)

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Je fais remonter un peu le topic, juste pour m'étonner du nombre d'avis enthousiastes.Comme Zygo, j'ai lu environ 200 pages. Et encore, en me forçant, car les aberrations s'enchaînent et on ne fait que survoler ce monde sans rentrer dedans.
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Vous l'aurez compris, je suis un peu aigri et finalement triste par cette lecture, que j'aurais pourtant voulu savourer comme nombre d'entre vous. Et pourtant des dizaines d'anecdotes du même acabit jalonnent les pages que j'ai lu, me faisant faire la grimace et espérant toujours que ça irait mieux ensuite. Mais au bout de 200 pages, ayant marre de ressembler à un singe et n'y croyant plus du tout, j'ai jeté l'éponge.

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A ma grande honte je n'ai pas reussi a finir le 2eme tome de l'édition Lunes d'Encre!Le livre n'est pas mauvais loin de la,au contraire on sent que c'est un chef d'œuvre mais c'est vraiment très difficile a lire,le vocabulaire est tres riche mais ca reste comprehensible,ce sont plus la desciption du monde qui est difficile je sais pas si je me fais comprendre...Toujours est il que je m'y remettrai un jour!Les histoires de gene wolfe comme le chevalier-mage et le soldat des ombres me plaisent beaucoup (d'autant plus que les critiques sont généralement excellente!) mais cette experience avec Severian m'a refroidi!

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Je ne sais pas ce que tu entends par "description du monde". SI c'est de la description formelle dont il est question, je suis d'accord ... difficile de se faire une idée exacte du monde tel qu'il est dépeint. Surtout après la sortie de la ville, où dans mon souvenir, les lieux apparaissent comme toujours plus isolés les uns des autres, à savoir que "rien" ne semble les relier. On fait l'impasse sur nombre de lieux géographiques, pour ainsi dire, et c'est un monde qui peine à apparaître sous une certaine globalité.Je l'ai parfois ressenti comme un écueil assez évident, je l'avoue. D'autres fois, il m'apparaissait, même si c'est un peu facile dit comme ça, que la richesse de ce monde se dessinait petit à petit, par ellipses successives. Une technique de contours, qui concernait autant le "civilisationnel" que l'onirisme des paysages.C'est un livre à énigmes ... qui m'a l'air de fonctionner, et pas seulement avec ses paysages, par ellipses.L'agacement de certains à son égard est tout à fait entendable ; jusqu'à quel point sommes-nous prêts à faire "confiance" à ces ellipses ? On peut rapidement penser que la limite a été franchie.Il y a de quoi se poser des questions. :)Moi c'est le Long Soleil que j'ai abandonné. Début que j'ai trouvé assez fantastique, mais mon intérêt a chuté au tome 2."Soldat des Brumes" m'attend dans un coin maintenant.

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Oui je parlais bien du monde en lui meme mais pas que.En fait certains objets,animaux,armes etc... sont tellement communs a severian car logique c'est son monde mais pour nous qui sommes étrangers c'est plus complexe.Imaginez quelqu'un qui ne sait pas ce qu'est un "cheval" dans nos romans il serait embété car c'est telllement commun pour nous qu'on ne prend pas le temps de décrireDans le deuxieme integrale de lunes d'encre il ya un essai de M.Wolfe qui explique un peu ce que je viens d'écrireQuant au monde qui se devoile petit a petit ca m'a moins gené car Severian le decoouvre en meme temps que nous.Ce qui m'a aussi troublé c'est certaines scene surrealiste :le duel avec une fleur notammentApres je repete que pour moi ce livre est un classique c'est juste que comme il est écrit dans la critique il est loin d'etre facile a aprehender.Les autres bouquin de Wolfe sont tous aussi opaque ?Il me fait un peu penser a bankgreen sur certain point (celui la je l'ai fini!)

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J'ai lu la moitié du premier tome de "Chevalier" mais je n'arrive décidément pas à accrocher. Croyez-vous que redonner sa chance à Wolfe en m'attaquant à L'ombre du bourreau soit possible ? Est-ce réellement différent ?

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Ces ouvrages sont très différents mais l'ombre du bourreau n'est pas un livre facile d'accès. Il serait probablement plus simple de commencer par le livre du long soleil ou, si tu as des accointances avec l'Antiquité, par soldat des brumes.

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Merci pour ta réponse, je n'ai pas suivi ton conseil :D car le cadre de L'ombre du bourreau m'intéressait plus, notamment le mélange fantasy-sf. Et l'expérience du premier tome fut bien plus concluante que pour Le chevalier, dans le style comme dans le fond ! Certes c'est un peu lent, mais le voyage n'en est que plus beau. Ayant eu peur de décrocher j'ai voulu lire en parallèle "Servir froid" de Abercrombie (dont j'avais apprécié la première trilogie), mais j'ai vite regagné Wolfe tant l'écriture est plus fine. Abercrombie me semble d'ailleurs tourner en rond, c'est efficace, cynique, mais cette dérision et vulgarité facile risquent de ne pas marquer le genre; tandis que Wolfe prend vraiment le temps de créer une oeuvre en dehors de considérations commerciales. La comparaison avec Holdstock ou Gentle est de mise, on tient là des morceaux de choix. J'espère que la suite est similaire !

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J'aurais moins hésité à te dire d'aller lire l'ombre du bourreau si j'avais su que tu étais sorti entier des profondeurs du bois de Ryhope. ;)

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Alalahh, quel livre particulier ! J'ai l'impression qu'il faudrait le lire 2 fois pour bien comprendre toute sa puissance et son génie. Mais c'est une oeuvre tellement difficile à aborder que je ne sais si je je serai capable de le relire un jour. Mais quelle originalité dans son écriture et son univers, qui vous immerge avec une redoutable efficacité ! Mais en contrepartie, je ne compte pas le nombre de fois où j'ai refermé le bouquin en m'interrogeant sur le sens de ce que je venais de lire et sur son intérêt pour l'intrigue.

C'est vraiment un livre particulier et j'ai l'impression qu'il faut faire partie des quelques élus (intellectuellement supérieurs ?) pour réussir à en extraire toute la richesse. Quoi qu'il en soit, je suis heureux de l'avoir lu car il m'a particulièrement marqué.