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en tout cas Pocket a choisi son camp : le livre est classé en Fantasy (évidemment il est inclassable, c'est surtout là qu'on voit quel genre est le plus vendeur ;) )sinon comme beaucoup ici j'ai été complétement bluffé par le titre, d'abord parceque la ville est finalement le personnage central du roman, une entité vibrante, pleine de vie, qui donne vraiment envie de se plonger dans l'atmosphére du livre. Et ensuite pour la qualité de l'intrigue, riche de détails, extrêmement originale...Typiquement le livre dont on ne sort pas indemne (formule galvaudée s'il en est mais dans ce cas précis tout à fait justifiée)

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Je déterre ce topic car je viens de commencer la lecture du tome 1 ^^J'ai vaguement parcourru les pages précédentes du topic, où j'ai vu que pas mal de gens étaient un peu rebutés de prime abord à cause des descriptions, mais pour l'instant je trouve que ça se lit tout seul (j'en suis juste à la rencontre entre Isaac et heuu, le piaf là ^^).Je suis content car ce livre a l'air de tenir la route, et il fallait bien ça, après avoir lu l'excellente Horde du Contrevent !J'irai acheter le tome 2 incessamment sous peu.

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S'il y a bien un livre capable de tenir la route après un chef-d'oeuvre comme La Horde, nul doute que ce soit un bouquin de China Mieville :D Et si tu adhères déjà au style ( très descriptif ) et à l'ambiance, pas de doute, tu risques d'adorer le tome 2 qui est tout à fait trépidant !

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Comme Fleuve Noir et Pocket aiment bien faire des sorties simultanées pour mettre en avant des auteurs ou des oeuvres, on peut peut-être s'attendre à la sortie des Scarifiés en poche à la même période ?

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j'ai été émerveille par la complexite de la nouvelle crozubon, tellement bien decrit que je m'étonne qu' une adaptation ne soit pas en cours. Yag m'a le plus fascine par sa resignation a son destin de rester a jamais cloue au sol... J' ai devore les deux tomes et j'aimerai continuer de decouvrir les autres oeuvres de cet auteur :) savez vous si le concile de fer se déroule dans le même univers que Perdido Street Station ?

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aerendil a écrit :savez vous si le concile de fer se déroule dans le même univers que Perdido Street Station ?
Oui. Par contre, je ne sais pas comment il se place chronologiquement par rapport aux autres romans.Zedd

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aerendil a écrit :merci pour l'info :) je l'ajoute a ma liste, ainsi que "Les Scarifies" !
Eh bien, attends novembre, le livre débarque en poche chez Pocket !

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Voilà, j'ai achevé les Scarifiés il y a de cela quelques jours et, comme me l'avaient laissé entendre les critiques, j'ai été enthousiasmée, bien plus que pour Perdido ! :)Toujours ce style magnifique de Mieville, jusqu'à parfois entraver une lecture qu'on aurait voulu plus fluide, mais qu'on ne peut pourtant pas bouder tant il est particulier et rare. Mais surtout cette fois, et c'est ce qui m'avait manqué dans Perdido : des personnages qui impliquent vraiment dans l'histoire. On s'attache vite, quoi que de manière différente à Bellis et Tanneur, ainsi qu'à tous les autres, même ceux que l'on voit peu (Carianne par exemple). Et puis, si le cadre de Nouvelle-Crobuzon était déjà éblouissant, celui d'Armada esy carrément ébouriffant, quelle idée tout de même ! Quant à l'intrigue, il ne faut pas avoir peur de l'originalité, voire même du délire, mais Perdido nous avait déjà mis dans le bain.Bref, je suis ici vraiment enchantée par ma lecture, et j'attends avec grande impatience Iron Council en VF (car avec une prose aussi foisonnante que celle de Mieville, je ne me sens pas à la hauteur de la VO ! :p )Thys

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Perdido Street Station nous fait découvrir un monde étrange, bigarré, surréaliste et noir. On y chemine à travers les rues de Nouvelle-Crobuzon, la Cité-Etat où se mêle races et intrigues autant que Violences et mystère. On y croise des espèces improbable comme les hommes-cactus ou les femmes-scarabées.Le premier point qui frappe, c'est l'imagination de China Miéville. Une imagination si débordante qu'il crée tout le monde de Bas-Lag en un livre mais surtout donne vie à une formidable métropole que cette Nouvelle-Crobuzon. Il nous brosse tout ces petit détails comme les caractéristiques des quartiers, leur orientations politiques et leurs habitants, qui donnent tout son caractère à une ville cosmopolite. C'est aussi le mélange absurde des races qui étonne, qui déroute mais qui ,au final, rafraîchit loin des standards de la fantasy habituelle.Au delà de ça, l'écriture de Miéville et son talent pour décrire font merveille, comme une mécanique bien huilée, adaptant la manière de parler à son personnage et donnant ces pages superbes prononcées par le Garuda,l'homme oiseau. C'est aussi un petit bémol ici, certaines descriptions s'éternisent et certaines pages en deviennent lourdes. Mais rien de très grave.L'histoire est au diapason, malgré une lenteur au démarrage (elle ne démarre qu'à la toute fin du Tome I), elle se révèle palpitante et bien menée. Je saluerais surtout la fin, car contrairement à beaucoup d'auteurs qui tendent à la bâcler, à nous pondre des Happy-ends, Miéville sort des chantiers battus et conclut de façon magnifique.Que dire donc du reste de Perdido Street Station si ce n'est qu'il s'agit d'un livre extraordinaire, pas un chef d'oeuvre encore à cause de quelques défauts, quelques longueurs, mais la base d'un monde fabuleux et déroutant brisant le carcan de la fantasy sauce Tolkien. Miéville est assurément un grand auteur, à lire et à suivre.

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Les Scarifiés est le second livre de China Miéville sur le monde étrange de Bas-Lag, entre fantasy, science-fiction et fantastique.Cette fois, un personnage cité dans Perdido Street Station devient personnage principal, nommée Bellis. Elle va se retrouver du fait des événements du premier volet, obligée à quitter Nouvelle-Crobuzon avant d'atterrir suite à une attaque pirate, dans la ville flottante faîtes de centaines de navires différents : Armada.Encore une fois le style de Miéville et son imagination sont débordants, des horribles et marquantes Femmes-Moustiques aux étrange Hommes-Crustacés, les Crays, Miéville continue de nous décrire les races fantastiques et improbables de Bas-Lag.De même que Nouvelle-Crobuzon, Armada compte de nombreux quartiers avec ses leaders et ses opinions politiques. L'auteur excelle à caractériser les différents districts mais le véritable atout se trouve dans les personnages.Ceux-ci sont tous très travaillé, certains sont ultra charismatiques comme Uther Dol ou le Brucolac, d'autres étranges et inquiétants comme les Amants ou encore très ambiguë comme Silas Fennec.On s'y attache très rapidement et comme pour Perdido, chacun se trouve avoir son style d'expression (les magnifiques pages où s'exprime le Brucolac).Mais l'histoire n'est pas en reste; encore une fois celle-ci avance lentement mais ce n'est pas un défaut tant le monde décrit est formidable. Bientôt les intrigues se dessinent et deviennent passionnantes.Une fois n'est pas coutume, la fin est maitrisée et ne déçoit pas!Que dire si ce n'est que ce livre est un sacré morceau, une pépite où Miéville nous livre un voyage formidable entre la ville submergée de Salkrikaltor, La ville flottante d'Armada ou encore l'île du peuple moustique.Follement inventif, très bien écrit, maîtrisé, Les Scarifiés flirte avec le chef d'œuvre! Miéville confirme tout le bien qu'on pensait de lui avec Perdido mais en plus s'améliore encore.Nul Doute qu' Iron Council a toute les chances non seulement d'étoffer ce monde de Bas Lag mais surtout d'être un très grand livre.En attendant lisez Miéville, Lisez les Scarifiés.